93 fans | Vote

#106 : L'ultime traversée

Première diffusion VO : 17 mars 2007 sur ITV1
Première diffusion VF : 5 janvier 2008 sur M6

Réalisateur : Jamie Payne
Scénariste : Adrian Hodges

Résumé:

Plusieurs membres du personnel d'un parc zoologique, ainsi que des bêtes semblent avoir disparu sans laisser de trace. Nick Cutter et son équipe décident d'enquêter sur ces mystérieuses disparitions. Helen Cutter, revenue pour l'occasion, leur dévoile qu'ils ont à faire à un nouveau danger : Un prédateur très évolué, venant d'un futur éloigné. Faisant face à cette créature, le groupe s'aperçoit bien vite que celle-ci, semblant être un lointain descendant de la chauve-souris, a eu une portée, et menace ainsi l'équilibre de l'évolution. Engagés dans une course à travers le temps, Nick et Helen devront empêcher ce prédateur du futur de changer à tout jamais le cours de l'histoire. Bientôt Nick découvrira une réalité choquante.

Popularité


4.5 - 2 votes

Photos promo

Photo de l'épisode #1.06

Photo de l'épisode #1.06

Photo de l'épisode #1.06

Photo de l'épisode #1.06

Photo de l'épisode #1.06

Photo de l'épisode #1.06

Photo de l'épisode #1.06

Photo de l'épisode #1.06

Photo de l'épisode #1.06

Photo de l'épisode #1.06

Photo de l'épisode #1.06

Diffusions

Logo de la chaîne M6

France (inédit)
Samedi 05.01.2008 à 00:00
2.90m

Logo de la chaîne ITV

Grande-Bretagne (inédit)
Samedi 17.03.2007 à 00:00
6.52m

Plus de détails

Générique de début

Université Métropolitaine de Londres, bureau de Nick Cutter.

Nick passait le temps en jouant au golf avec un mug en guise de trou, et un os de jambe de dinosaure en guise de club. Il ne vit pas Claudia apparaître dans l'embrasure de la porte.


(Claudia lorsqu'il fit rentrer la balle dans le mug) : Joli !

Il se redressa, se retourna, mettant l'os en travers de son épaule.

(Nick) : Claudia Brown.

(Claudia) : Tu t'amuses bien ?

(Nick) : Ouais. Je t'en prie, assieds-toi.

La jeune femme descendit les marches, et s'assit à son bureau.

(Claudia) : J'arrête pas de repenser à Helen.

(Nick en s'asseyant sur son bureau, en face d'elle) : Ah. A quel sujet ?

(Claudia) : Elle m'a sauvé la vie. Les choses étaient moins compliquées lorsqu'on était ennemies.

(Nick) : C'est sûr. Je n'ai plus cherché à comprendre Helen le jour où elle a renoncé à notre mariage pour un voyage au cœur du Permien. Comme quoi…

(Claudia) : Peut-être était-elle particulièrement désespérée.

(Nick) : Une psychanalyse aurait été plus simple, non ?

(Claudia) : Nick Cutter nous faisant part de ce qu'il ressent… Ouah ! J'arrive pas à y croire.

(Nick) : Tu me trouves si secret que ça ? Dans ce cas… pose-moi n'importe quelle question, je t'écoute.

(Claudia) : Tu tiens encore à elle ?

(Nick en se levant) : Pose moi une autre

(Claudia) : Espèce de lâche…

Nick ramassa un autre os, et le compara à celui qu'il avait encore en main.

(Nick) : Au fait, Claudia, tu es venue me voir dans un but précis, ou… simplement parce que tu t'intéresses à ma vie sentimentale ?

(Claudia) : Si on veut pouvoir se défendre efficacement, il va falloir qu'on fasse beaucoup plus que réagir. Il faut absolument découvrir quand ces anomalies s'ouvrent, de façon à prédire quand la prochaine s'ouvrira.

(Nick prenant un autre récipient puis le posant par terre) : T'inquiètes. Tu sais comme moi qu'on peut y arriver, pas vrai ?

(Claudia alors qu'il se préparait à tirer une autre balle) : Ça t'ennuierai de m'expliquer comment ?

(Nick) : J'ai ma petite idée, mais je n'ai encore aucune preuve. J'ai besoin d'un peu plus de temps.

(Claudia) : OK, tu as jusqu'à lundi matin, ça te va ?

Alors qu'elle lui disait ça, Nick tira, et rata son récipient, pourtant plus large que son mug, et à seulement une soixantaine de centimètres de lui.

(Nick) : Tu vois pas que tu me déconcentres ? (il la vit se frotter les yeux) Ça n'a pas l'air d'aller.

(Claudia) : Je manque de sommeil, c'est rien. Toujours ces cauchemars. (elle remonta les marches, et se retourna) En parlant de ça, lorsque ces choses nous ont attaqués, je n'ai pas rêvé, tu m'as embrassée ? Sur les lèvres exact ?

(Nick) : Euh… Pourquoi cette question ?

(Claudia) : Tu n'es pas sans savoir que le harcèlement sexuel est passible de sanctions disciplinaires, pas vrai ?
Elle ressortit, un sourire aux lèvres.

Forêt de Dean, site de la première anomalie.

Un soldat arriva en courant, alors qu'une nouvelle anomalie venait de s'ouvrir sur le site de la première. Des tables et des chaises étaient installées tout autour, car ce site était étudié par les scientifiques du gouvernement. Le soldat entendit un bruit strident derrière lui, et courant dans cette direction, remarqua un énorme trou dans la grille qui délimitait la forêt.

(Soldat dans sa radio) : Ici Charlie 1. Infraction à la sécurité section 15.

Stephen venait de finir son tour d'inspection autour de l'anomalie, et venait faire son rapport à Nick.

(Stephen) : Aucune piste. Pas la moindre empreinte. Rien.

Il traversa le trou dans la grille.

(Nick) : Tu es sûr de n'avoir négligé aucune piste ?

(Stephen) : On a passé la forêt au peigne fin. On a pas pu le rater.

(Ryan) : Il est retourné d'où il venait.

Nick le regarda puis se retourna, et regarda l'anomalie, qui brillait toujours. Il se frotta la nuque, sans la quitter des yeux.

 

Enclos aux lions, Zoo de Wellington.

Les lions n'étaient pas tranquilles. Ils tournaient en rond dans leur cage. Une créature sauta sur le toit de leur enclos. Le mâle la sentit, et commença à se jeter contre la grille qui refermait l'enclos. La créature fit une brèche dans le grillage qui fermait l'enclos sur le dessus, et sauta à l'intérieur.

Appartement d'Abby Maitland.

Abby finissait de nouer la cravate de Connor, puis prenait place en face de lui.

(Abby) : Je suis une fille dans un bar, dis-moi que je suis jolie.

(Connor) : Euh… Vous êtes jolie

(Abby) : Mets-y un peu plus de sincérité.

(Connor) : Je vous trouve sincèrement très jolie

(Abby) : Des compliments… surtout sur l'aspect physique.

(Connor) : Vous avez des jambes ravissantes, et… (en indiquant la poitrine d'Abby)et de fantastiques...

(Abby) : Non, pas aussi précis, en fait. Restes plutôt évasif. Dragues-la sans pour autant en faire des tonnes, tu saisis ?

(Connor) : Il me semble qu'on s'est déjà vu, je me trompes ?

(Abby) : Continues, c'est génial.

(Connor) : Eh, votre verre est vide, laissez-moi vous en offrir un autre !

(Abby entrant dans le jeu) : Je vais prendre un… un mojito, merci.

(Connor) : Deux mojitos, ça marche ! (il tourna la tête vers Rex, puis claqua du doigt) Barman !

Un silence gêné s'installa. Abby l'encouragea du regard à trouver quelque chose à dire, pour rompre laglace.

(Connor) : A votre avis, qui gagnerait dans le conflit entre le redoutable Wolverine et Spiderman ?

(Abby) : On a dit dragueur, Connor, pas ringar.

(Connor) : Y'a rien de ringard à parler comics, Abby, c'est léger, c'est futile…

(Abby désespérée) : Les comics n'intéressent les filles le moins du monde, bon sang. Si tu veux avoir du succès avec les filles, va falloir faire des compromis (en posant les mains sur les genoux de Connor) T'intéresser à ce qu'elles aiment.

(Connor) : Et prétendre m'y intéresser, jusqu'à ce qu'elles veuillent bien m'embrasser. Non, je plaisante. Ecoutes, contrairement à ce que tu penses, je suis capable de parler aux femmes. Je te parle bien, non ?

(AbbY) : On est amis. C'est différent.

(Connor faisant mine de s'intéresser à sa cravate) : Ouais, d'accord. Tu peux m'aider ?

(Abby) : Approches.

(Connor) : Tu te laisserais volontiers draguer par un pote, non ? Rassures-moi, ces deux conditions ne sont pas mutuellement exclusives…

Lorsque le téléphone d'Abby se mit à vibrer, elle se pencha pour l'attraper, et Connor, pensant qu'elle allait l'embrasser, se pencha aussi. Il ne s'arrêta que lorsqu'il se rendit compte qu'elle voulait prendre son téléphone.

(Abby lisant le texto qu'elle avait reçu) : Il s'est passé quelque chose au zoo. Faut que j'y aille.

Ministère de l'Intérieur.

(Claudia à Lester) :Il a fait une erreur pour Helen. Et il aurait tout de suite dû nous en parler. Il faut dire qu'il avait une telle pression… Il avait prédit les lignes de failles temporelles, la réapparition des anomalies… Ce n'est pas rien. Ce n'est pas du hasard. S'il y a bien une personne qui peut nous aider à prévoir et maîtriser ce phénomène, c'est lui.

(Lester) : Il compte rendre sa réponse quand ?

(Claudia) : C'est encore trop tôt. Il a besoin de temps.

(Lester) : Un jour ou l'autre, une nouvelle anomalie s'ouvrira. Ce jour là, des milliers de ces créatures, peut-être des millions s'y engouffreront. Espérons pour tout le monde qu'il aura une réponse d'ici là.

Université Métropolitaine de Londres.

Stephen marchait dans les jardins de l'université. Helen le suivait. Sentant une présence derrière lui, il se retourna, mais Helen s'était mise hors de vue, pour pouvoir le contourner.

(Helen) : Dans n'importe quelle ère de l'Histoire universelle, tu serais mort à l'heure qu'il est.

(Stphen en se retournant) : Helen. Qu'est-ce que tu fais ici ?

(Helen) : L'excès d'urbanisation a fait de l'être humain un animal paresseux. Son ouïe et son odorat laissent à désirer. Quant à ses instincts, ils sont inexistants.

(Stephen) : L'Homme n'a pas de prédateur. On a pas à avoir peur de qui que ce soit, à part de son prochain.

(Helen) : Ça, c'était vrai avant, seulement les temps ont changé, n'est-ce pas, Stephen ?

(Stephen) : Qu'est-ce que tu veux ?

(Helen) : Si tu m'offrais une bière, pour commencer, hein ?

Stephen lui sourit, hochant la tête.

Enclos aux lions, Zoo de Wellington, au même moment.

Abby entra dans l'enclos, suivie par Connor.

(Abby) : On a d'abord cru que les lions s'étaient battus entre eux, mais aucun n'est blessé. C'est là qu'on aréalisé qu'on en avait perdu un.

(Connor) : T'es sûre de toi ? T'as peut-être mal compté, ça m'est déjà arrivé.

Abby le regarda, puis secoua la tête, et regarda ailleurs. Connor, les yeux fixés sur les techniciens devant eux, lui toucha le bras, et lui indiqua du doigt de regarder par terre. La jeune femme obéit, et vit du sang sur une feuille d'arbre.

(Connor en se baissant et en prenant un coton tige pour un prélèvement) : On dirait que quelque chose a été blessé.

(Abby en s'accroupissant à côté de lui) : Tu penses qu'une créature les a attaqué ?

(Connor) : Ça, j'en sais rien. Et hop, ni vu ni connu ! (il remit l'étui dans la poche de sa veste et tous deux prirent une posture normale puis s'adressant au technicien qui passait à côté d'eux) Salut. (A Abby) On a aucune preuve, d'accord ? Tout ce qu'on sait, c'est qu'il vous manque un lion. Il s'est peut-être barré pour rejoindre un cirque…

(Abby en le poussant) : Très drôle:

Université Métropolitaine de Londres, cafétéria

Stephen et Helen étaient attablés devant une bière.

(Stephen) : Si tu me disais clairement ce que tu veux.

(Helen lui tendant un papier) : Un entretien. Avec Nick et Lester. Demain matin, à 11h, ici même. Je ne cherche pas à leur tendre un piège. Ils vont aimer ce que j'ai à leur dire.

(Stephen) : Ils n'ont pas confiance en toi.

(Helen) : Rassures-toi, c'est réciproque. C'est une affaire sérieuse. Trois personnes ont disparu, ces dernières 48h. Je sais ce qui leur est arrivé.

(Stephen regardant autour de lui) : Une créature. De quel genre ?

(Helen se levant et prennant son sac) : Bien, j'ai été ravie de te revoir, Stephen. Tu as toujours été un de mes meilleurs élèves. Pas le plus brillant, mais sûrement le plus empreint d'idéalisme, et surtout d'intégrité.

Stephen sourit. Elle se pencha, et l'embrassa sur les lèvres. Il se laissa faire.

(Helen) : Ça m'a manqué.

(Stephen) : Merci, je suis très touché.

Ministère de l'Intérieur.

Claudia entra dans la salle où se trouvait son bureau. Cette salle était toujours pleine, mais là, il n'y avait personne. Elle posa son sac sur son bureau, en disant :

(Claudia) : Il y a quelqu'un ?

Elle continua de marcher. Un bruit derrière elle la fit se figer sur place. C'était un pas lourd, et des grognements. Elle se retourna très lentement, et vit un Gorgonopsien se diriger vers elle. Elle était incapable de faire un mouvement, paralysée par la peur, alors que le prédateur se rapprochait d'elle. Elle recula lentement, et referma la porte en verre devant elle. Mais le Gorgonopsien fonça sur elle, brisa la vitre, et… Claudia se réveilla en sursaut. Elle était assise à son bureau, au Ministère, dans la salle qui grouillait de monde, comme d'habitude. Elle se redressa sur sa chaise, la fit pivoter pour vérifier que tout était normal. Quand elle se retourna, le Gorgonopsien était devant elle, et rugit. Elle sursauta, et se réveilla, pour de bon, cette fois-ci, alors que son téléphone sonnait.

Zoo de Wellington.

Abby était en train de nourrir les éléphants. La créature l'observait en se fiant aux battements du cœur de la jeune femme pour se guider vers elle, mais les éléphants l'entourèrent vite, et il lui fut impossible de continuer. Elle se rabattit sur une proie isolée : le patron d'Abby, qui parlait au téléphone, tout en se dirigeant vers l'intérieur de la maison des éléphants. Lorsqu'il passa une porte, la créature le suivit.

Ministère de l'Intérieur, le lendemain matin.

(Abby) : j'ai trouver stephen vriament bizarre aujourd'hui. Il se passe de role de chose ces temps ci.

(Connor) : Ça c'est pas nouveau

Lester entra dans une pièce, suivi par Claudia, puis Nick, et enfin Stephen. Connor et Abby étaient dans une autre pièce, et les regardaient à travers la cloison de verre.

(Connor) : Oh, je t'ai pas dit : j'ai fait analyser l'échantillon de sang. Le plus gros venait bien d'un lion, mais le reste, d'une chauve-souris.

Abby (haussant les épaules) : Pas étonnant, on en est infesté.

(Connor) : Ouais, sauf que celle-là avait un ADN tout à fait particulier. Le labo a dit qu'il n'avait encore jamais vu ça.

(Abby) : Ça veut dire quoi, d'après toi ?

(Connor) : J'en ai aucune idée. Enfin, pour l'instant.

Abby regarda son portable.

(Connor) : T'attends un coup de fil, ou quoi ?

(Abby) : Mon patron. Personne ne l'a vu depuis hier. On a retrouvé ses affaires, mais aucune trace de lui. Il s'est volatilisé. Je ferai mieux de retourner au zoo.

Pendant ce temps, Lester, Claudia Nick et Stephen s'étaient arrêtés dans un couloir désert.

(Lester à Nick) : Vous êtes sûr de ne pas savoir de quoi elle veut nous parler ?

(Nick) : Attendez, qu'est-ce que vous insinuez ?

(Lester) : C'est votre femme, non ? Vous la connaissez mieux que nous.

(Claudia) : Helen m'a sauvé la vie. Rien que pour ça, on devrait lui faire confiance, vous ne croyez pas ? Si elle sait quelque chose sur les disparitions…

(Lester la coupant) : C'est à la police de mener l'enquête. Rien ne prouve qu'il s'agisse d'une créature.

(Stephen) : Pas encore.

L'ascenseur s'ouvrit derrière Lester et Claudia.

(Lester avant de s'engouffrer dans l'ascenseur) : D'accord, je m'incline, on va faire comme elle l'entend. Mais si c'est encore un de ses stratagèmes pour nous manipuler, on arrête tout, et j'inscris son nom sur liste noire, c'est clair ?

Parc, 11 heure.

Helen les rejoignit sur le pont où elle leur avait donné rendez-vous. 

(Helen) : Au risque de vous étonner, nous sommes bien en présence d'une créature. Un prédateur hautement évolué qui maîtrise l'art du camouflage, intelligent, capable de s'adapter, et surtout sans pitié.

(Claudia) : Si une créature avait été en liberté, on l'aurait remarquée, non ?

(Helen) : Au moins trois personnes ont disparu ces trois derniers jours.

(Lester) : Disparue.

(Helen) : Tuées. La créature a son repère à proximité, ces trois hommes lui ont servi de nourriture.

(Nick) : Comment peux-tu en être aussi certaine ?

(Helen) : Ça a failli m'arriver à moi aussi.

(Stephen) : C'est quoi, exactement ?

(Helen) : Elle n'a pas de nom.

(Nick) : De quelle ère vient-elle exactement ?

(Helen, s'approchant de lui) : Elle ne vient d'aucune ère en particulier. En tout cas, d'aucune ère encore identifiée.

(Nick) : Tu m'excuses, je ne comprends rien.

(Helen) : Oh si, tu comprends. Tu savais que ça arriverait un jour. Tu l'as su le jour où tu as fait un pas dans le passé, Nick.

(Nick) : Le futur ? Tu insinues par là que cette créature viendrait du futur ?

Nick et Stephen s'entreregardèrent.

Au même moment, Abby est en train de rechercher son patron et est suivis par la créature.

(Helen) : De toutes les créatures que j'ai vues, c'est sûrement la plus étonnante. Elle a une intelligence comparable à celle de l'être humain, une aptitude quasi-surnaturelle à traquer sa proie. Elle est peut-être ici, en ce moment, à nous observer sans qu'on le sache.

(Claudia) : Comment se fait-il que vous l'ayez vu, si elle est si intelligente ?

(Helen) : Je l'ai découvert dans le Permien, juste après une mise à mort. Elle dévorait sa proie et semblait abattue.

(Claudia) : A quoi elle ressemble ?

(Helen) : A un grand singe, mais beaucoup plus costaud. Plus rapide, et aussi plus agile.

(Nick) : Attends une minute. Qui te dit que ce n'est pas une espèce disparue, qui se serait éteinte, faute d'avoir pu s'adapter à son milieu ?

(Helen) : Non, ça ne ressemble à aucune créature du Permien ou d'une quelconque ère préhistorique. Je ne vois qu'une seule explication possible : cette créature a profité d'une anomalie pour se perdre dans le Permien, puis dans la nôtre.

(Lester) : Vous savez quoi ? Plus ça va, plus je regrette de ne pas être resté dans l'équipe marketing. Cette créature viendrait du futur, admettons. Et apparemment, on est incapable de la maîtriser…

(Claudia) : Comment est-elle arrivée ici ?

(Helen) : J'en ai aucune idée. Je me suis rendu compte qu'elle était en liberté seulement une fois revenue ici. Je n'ai pas approfondi, il me semblait plus opportun de vous donner un coup de main.

(Lester) : Vous faites preuve de civisme, bravo. Où peut-on vous contacter ?

(Helen regardant Nick) : A mon domicile. Ça va de soi, non ?

Maison de Nick Cutter.

Helen était assise sur le canapé, et enlevait ses chaussures, tandis que Nick était assis devant le piano.

(Helen) : Tu aurais pu refaire la décoration.

(Nick se dirigeant vers elle) : J'aime comme c'est. Bon, maintenant, tu vas m'expliquer pourquoi tu as menti.

(Helen) : Et pourquoi tu voudrais que j'aie menti ?

(Nick) : Les autres ont peut-être cru que tu voulais nous venir en aide, mais pas moi. Et pour cause, je te connais par cœur, Helen.

(Helen) : D'accord. Tout ce que j'ai dit à propos du Permien est la vérité. J'ai découvert la créature, j'ai fait mes observations, seulement, j'étais tellement fascinée que j'ai voulu m'approcher d'elle. Elle a senti que quelqu'un l'observait.

(Nick) : Et c'est comme ça que tu es devenue sa proie.

(Helen) : Oui, et j'ai pris la fuite.

Elle regarda Nick. Celui-ci secoua la tête, en soupirant.

(Helen) : Le problème, c'est que mon évasion m'a ramenée directement ici.

(Nick) : Et elle t'a suivie. En gros, tout ça est ta faute.

(Helen) : J'aurai pu repartir après ça. Mais je suis restée pour vous aider. (elle vit que Nick ne la croyait pas) J'éprouve des sentiments, Nick, je… Je suis inquiète de voir ce qui se passe. Tu me croiras ou non, je suis inquiète pour toi.

Université Métropolitaine de Londres, bureau de Nick Cutter.

(Connor à Stephen) : Quoi, c'est tout ce qu'elle a dit ?

(Stephen en classant des papiers) : C'est tout.

Connor, lui tournait sur la chaise de Nick, tout en soulevant un par un les objets qui se trouvaient sur le bureau.

(Connor) : Tu veux dire qu'elle t'a pas donné de détails du tout ?

(Stephen se retournant) : Pourquoi ? (en voyant la mâchoire de dinosaure que Connor avait dans la main) Poses ça, tu veux.

(Connor obéissant) : Et ben, j'ai prélevé du sang de chauve-souris au zoo, hier.

(Stephen) : Et alors ?

(Connor) : Ce sang de chauve-souris avait un ADN vraiment, vraiment particulier. Je sais, tu vas encore dire que je m'inquiète pour rien, mais un des lions a déjà disparu hier, et maintenant le patron d'Abby a… disparu sans raison.

En entendant ça, Stephen arrêta ce qu'il faisait, et accorda toute son attention au jeune homme.

(Stephen) : Où est Abby ?

(Connor) : Elle a dit qu'elle bossait tard.

(Stephen prenant sa veste et sortant du bureau) : Rejoins-moi au zoo, avec le maximum de renforts possible.

Zoo de Wellington, bassin des otaries.

Abby était allée dans l'espace où les visiteurs du zoo pouvaient voir les animaux de l'intérieur du bassin. Elle admirait les otaries, les mains collées à la paroi du bassin, appréciant le ballet de ces mammifères marins. Elle recula un peu, et se heurta à Stephen.

(Abby) : Ne t'approche plus jamais sur la pointe des pieds.

(Stephen) : Je n'étais pas sur la pointe des pieds. Je marchais. Normalement. Tout va bien ?

(Abby) : Pourquoi sa n'irai pas ?

(Stephen) : il parait qu'il y a une créature dans le coin, c'est elle qui a tue le lion et peut être ton patron aussi...les autres vont arriver.

(AbbY) : et tu es venu ici par ce que tu t'inquiété pour moi ?

(Stephen) : Oui pour toi et ... les otarie, ça m'ennuierais qu'il leur arrive quelque chose

Il l'attrapa soudain par les bras, et la poussa contre la paroi du bassin, se plaquant contre elle.
Il lui mit la main sur la bouche, en lui faisant signe de se taire.

(Stephen) : Surtout ne bouge pas et tais toi.

La créature marchait vers eux, mais ne semblait pas les avoir vu. Un bruit attira son attention vers l'entrée du tunnel. L'équipe de Ryan arrivait. La créature sauta sur la paroi du bassin, juste au dessus de la tête des deux jeunes gens, les obligeant à se baisser. Ryan et ses hommes ne tirèrent pas. La créature s'enfuit à travers le zoo.

Zoo de Wellington, enclos des chameaux.

Helen était assise sur un banc, observant Claudia, qui entrait, parlant à un soldat.

(Claudia au soldat) : Si c'est le seul moyen qu'on ait pour tenter de piéger cette chose, alors d'accord. En revanche, on ne peut pas se permettre…

(Helen la coupant) : Si vous voulez savoir où la créature se cache, il va vous falloir des chiens.

Elle se leva, et se dirigea vers Claudia

(Claudia au soldat) : Excusez-moi.

Le soldat se retira.

(Claudia à Helen) : Vous m'avez sauvé la vie. Je vous en remercie. Mais, maintenant, quand j'y pense, vous… vous êtes intervenue assez tard.

(Helen) : Vous vous en sortiez tellement bien sans moi. C'est seulement quand Nick s'est enfui que je suis intervenue.

(Claudia) : Nick ne s'est pas enfui. Il est allé chercher du renfort. Il a fait ce qu'il pouvait pour me protéger.

(Helen) : Il est attiré par vous, n'est-ce pas ?

(Claudia) : Je n'en ai aucune idée.

(Helen) : C'est réciproque, je me trompe ?

(Claudia) : Désolée, cela ne vous regarde pas.

(Helen) : Il est toujours mon mari.

(Claudia) : Vous l'avez pourtant plaqué. Vous vous rappelez ?

(Helen en se rapprochant) : Je vais vous faire une confidence. Je comprends pourquoi vous lui plaisez, Claudia. Vous êtes son genre : forte, indépendante, raisonnablement intelligente.

(Claudia) : Revenons à nos moutons, ça vaut mieux. Si vous me parliez un peu de cette créature.

(Helen) : Elle est rapide, incroyablement rapide. Elle a la faculté de se fondre dans n'importe quel environnement. Pour survivre dans le Permien, il a bien fallu qu'elle s'adapte, ce qui pour nous est une catastrophe. Qui sait, après tout ? C'est peut-être comme ça que l'humanité mérite de finir, en devenant la première source alimentaire d'une espèce plus coriace.

Bois autour du zoo.

Une battue était organisée, pour retrouver la créature. Des chiens étaient de la partie.

(Nick) : Le repaire de la créature ne devrait plus être loin.

(Ryan) : Il se passera quoi, si on la trouve ?

(Nick) : On la tuera.

(Ryan) : On ne tue les créatures qu'en légitime défense, non ?

(Nick) : Celle-ci est trop dangereuse. Si on la tue, ça n'affectera ni le passé, ni le présent.

(Ryan) :Excellent , voilà qui n'est pas pour me déplaire. Je commençais à trouver le temps long a force.

Nick le regarda, souriant à sa remarque, puis ils s'enfoncèrent dans les bois. Ils descendirent une pente les menant à une sorte de clairière. Ils se positionnèrent en cercle. Tous, sauf Connor et les Cutter tenaient une arme à la main. Stephen se baissa pour examiner le sol, lorsqu'une force invisible s'abattit sur un des soldats présents. Tous se tournèrent vers l'endroit où se trouvait le soldat, mais personne ne vit rien. Les chiens n'arrêtaient pas d'aboyer.

(Ryan à ses hommes) : Fausse alerte. Prenez soin de vérifier votre trajectoire, les gars.

Des craquements se faisaient entendre tout autour d'eux, mais personne ne pouvait définir avec précision d'où ils venaient.

(Nick) : Dans les arbres !

Tout le monde vint se placer près de lui, afin d'avoir un meilleur point de vue sur la cime des arbres. Ils finirent par voir la créature, qui sautait d'arbre en arbre, mais trop rapidement pour que quiconque puisse la viser et tirer. Elle sauta sur Nick . En quelques secondes, la créature était partie.

(Stephen) : Oh. Quelqu'un a vu ce que c'était ?

(Nick) : Il nous faut une arme plus puissante.

Helen avait rejoint le reste de l'équipe pour la battue. Elle était appuyée contre un arbre, et mangeait une pomme.

(Nick) : Elle a tout le temps eu une étape d'avance sur nous, comme si elle pouvait anticiper le moindre de nos gestes.

(Helen) : Elle est trop maligne, pour nous.

(Stephen) : L'idéal, ce serait de… de prendre l'avantage, et vite. De trouver un truc qui l'affaiblisse, autrement, elle… elle nous éliminera les uns après les autres.

(Connor) : Les chiens ! Ils étaient super agités avant qu'elle attaque. Qu'est-ce qui a pu les mettre dans cet état ?

Helen sourit, en regardant le jeune homme.

(Stpehen) : Ça ne peut pas être son odeur, s'ils avaient senti une piste, ils l'auraient suivie.

(Nick) : Leur ouïe. Ils l'ont entendu.

(Connor) : Elle produit des sons. C'est pour ça, ça leur permet de rester en avance sur nous. Elle peut détecter le moindre mouvement bien avant qu'il soit dans son champ visuel et vu que les chiens détectent les hautes fréquences, ils l'entendent dès qu'elle est à côté.

(Ryan ) : Comme les ultra sons ?

(Nick) : Oui, des ondes sonores à haute fréquence. Comme un sonar. Certains animaux s'en servent pour chasser leur proie.

(Stephen) : Comme la chauve-souris. (à Connor) T'as bien dit qu'il y avait du sang de cette petite bête dans  la cage aux lions.

(Connor) : C'est donc ça. Eh ouais, c'est ça. Si ça se trouve, cette créature est une sorte de chauve-souris super puissante.

(Helen) : Il a raison. Les trois quarts des mammifères sont des chauves-souris ou des rats. Peut-être que le futur leur appartient.

(Nick) : On peut peut-être utiliser leur arme contre eux.

(Connor) : Un oscilloscope.

(Nick) : Dans la bagnole. Grouille.

Connor partit en courant jusqu'à la voiture de Nick. Quandi l arriva à la voiture, il monta à l'arrière, fouillant l'habitacle du regard.

(Connor) : Alors, il est là, quelque part.

Il fouilla dans la voiture, souleva des objets sur les sièges, puis par terre, avant de le trouver.

(Connor le saisissant) : Ah, ça y est.

Il l'alluma, pour vérifier s'il fonctionnait, puis se mit en quête de batterie de rechange. L'oscilloscope émit alors des sons très rapprocher. Il regarda l'écran, et vit que la courbe s'affolait. Il fouilla les environs du regard. Il referma la porte et appuya sur le bouton de la fermeture centralisée, pour se barricader à l'intérieur de la voiture. Il sentit alors la voiture bouger, et l'oscilloscope se mit à biper plus vite. La créature venait de bondir sur le toit de la voiture. Il ne la vit pas descendre par l'arrière, et respira normalement, quand le bip de l'oscilloscope se fit plus régulier. Il se retourna pour regarder derrière la voiture, et la créature brisa le pare-brise avant, essayant de l'atteindre. Il appuya sur le bouton, pour ouvrir la porte, et se laissa tomber à l'extérieur, refermant la portière du pied.

De l'enclos aux iguanes, Abby entendit du bruit, et se leva pour voir ce que c'était.

La créature descendit de la voiture, et guidée par les battements du cœur de Connor, s'avança vers lui.

(Abby arrivant en courant) : Eh !

La créature la regarda, mais se désintéressa vite d'elle, pour se focaliser à nouveau sur Connor. La jeune femme ramassa un caillou, et le lui jeta. La créature, énervé, s'avança vers elle. Abby recula. Stephen sortit des bois, derrière elle, et tira sur la créature, la blessant, et la forçant à fuir. Connor souffla, tandis qu'Abby se jetait dans les bras de Stephen.

(Stephen regardant çes bois où avait disparu la créature) : Elle est rapide.

Nick rejoignit Stephen, Abby et Connor à la voiture, après avoir entendu les coups de feu.

(Connor à Nick) : J'ai bien cru que j'allais mourir.

(Nick) : Mais, tu es là.

(Connor) : Ah ouais, c'est un véritable miracle, d'ailleurs.

(Nick) : Tu devrais peut-être rentrer chez toi.

(Connor se redressant) : Non, je préfère rester. Après tout, Luc Skywalker ne baisserait jamais les bras avant l'heure.

(Nick) : Je te vois plus dans la peau de R2-D2 que dans celle de Luc Skywalker, mais si tu veux rester…

Nick le laissa. Connor hocha la tête. Il tourna la tête, et vit Abby, appuyée contre la portière.

(Connor) : Salut.

(Abby) : Salut.

(Connor) : J'en reviens pas. Tu viens de me sauver la vie.

(Abby en passant devant lui) : J'avais pas le choix, tu n'avais pas encore payé ton mois de loyer.

(Connor) : Abby !

(Abby) : Oui ?

(Connor) : Merci encore.

Elle lui sourit, puis repartit dans l'enclos des iguanes.

Bois autour du zoo.

Ryan et son équipe, accompagnés de Stephen, Nick, Connor, Helen et les chiens arrivèrent devant une série d'abris en bois. Les militaires les inspectèrent rapidement.

(Nick) : Qu'est-ce qu'il y a, là-dessous ?

(Stephen) : C'est là que sont entreposées les cages des animaux.

(Helen) : L'endroit idéal pour un repaire.

Connor était juste devant Nick, et surveillait l'écran de l'oscilloscope, qui se mit à biper.

(Connor) : La chose qui émet ça est tout près de nous.

(Stephen se dirigeant vers l'abri) : Les chiens devraient être agités.

Mais, les chiens étaient parfaitement calmes.

(Nick à Connor) : Suis-moi.

Ils rejoignirent Stephen et les autres dans l'entrepôt. Les militaires entrèrent d'abord, pour sécuriser l'endroit. Helen les suivait de près, puis vint Stephen.

(Stephen) : On la tient les gars, par ici. Cutter ! Tu devrais venir voir.

Nick les rejoignit et vit dans une caisse cinq bébés de la créature du futur.

(Nick) : C'est pas vrai ! Elle a fait des petits.

(Connor atterré) : Oh, qu'ils sont mignons.

(Stephen inspectant les environs) : Il y trois cadavres avec eux.

(Helen) : Elle les stocke pour nourrir ses petits.

Les chiens s'agitèrent soudain, en même temps que la courbe de l'oscilloscope, qui se mit à émettre des bips vraiment très rapprochés.

(Connor) : On va avoir de la visite !

Ils se mirent à regarder partout autour d'eux.

(Ryan) : Où est-ce qu'elle est, bon sang ?

Un des soldats tourna la tête juste à temps pour voir la créature lui sauter dessus et le tuer. La créature bondit tout autour d'eux, en évitant les balles, essayant visiblement d'atteindre ses petits. Nick attrapa l'un d'eux, et sortit en courant avec. Le petit appela sa mère, l'obligeant à se focaliser sur Nick. Elle se lança à sa poursuite, jusque dans une serre. Arrivé au milieu, Nick s'arrêta, et lui fit face, le petit dans une main, et un pistolet dans l'autre. La créature se dirigea vers lui. Nick tira dans le plafond en verre de la serre, ce qui eut pour effet d'aveugler la créature. Elle ne pouvait plus rien distinguer grâce à son sonar, du fait des débris de verre, qui lui renvoyaient de fausses informations. Nick profita de ce qu'elle était désorientée pour la tuer. Il la regarda mourir et les petits furent enfermés dans une des caisses de transport.

Ministère de l'Intérieur.

(Helen à Lester) : Si vous les tuez maintenant, vous commettez une énorme erreur.

(Lester) : Oh, et qu'est-ce que vous suggérez ? Qu'on leur trouve une gentille famille d'accueil ?

(Helen) : En attendant, une dangereuse anomalie temporelle relie le Permien au futur. Des créatures pourraient la traverser.

(Claudia) : Et pourquoi nous devrions garder ces animaux en vie ?

(Helen) : Pour pouvoir localiser avec précision cette anomalie. Les chauves-souris possèdent un instinct de retour impressionnant. Elles connaissent leur environnement. Elles pourront nous y conduire.

(Claudia) : Et on leur fera quoi ensuite ?

(Nick de l'embrasure de la porte) : On les éliminera. On les éliminera. Laisser ne serait-ce qu'une seule de ces créatures dans le Permien conduirait inmanquablement à la catastrophe, Lester. Elles tenteront d'éliminer toutes les autres espèces, ce qui changera le cours des choses, allant même jusqu'à avoir des conséquences sur l'avenir.

(Lester) : Alors, nous allons devoir garder un œil sur cette anomalie.

(Nick) : La menace est trop sérieuse pour ne pas être prise en compte.

(Claudia) : Assez sérieuse pour justifier une intervention permanente dans le passé ?

(Nick) : Avec les restrictions adéquates, oui, bien sûr.

(Lester) :Je suppose que vous faire changer d'avis est hors de question. (Claudia leva les yeux au ciel) Vous avez gagné. Espérons que vous ayez raison.

Helen regarda Nick et lui sourit. Il lui sourit en retour. Claudia s'éloigna. Elle sortit des toilettes, et se regarda dans le miroir. Mais, à la place de son reflet, elle vit une anomalie. Elle passa la main devant le miroir, puis se retourna, et quand elle regarda à nouveau dans le miroir, tout était redevenu normal.

Maison de Nick Cutter.

Helen sortit de la salle de bain, prête pour aller dormir. Elle vit que Nick attendait derrière la porte, et elle lui sourit.

(Helen s'appuyant sur la porte) : Tues sur de vouloir dormir avec moi ? Je bouge beaucoup.

(Nick) : Je peut toujours aller dans le bureau.

(Helen) : Je plaisante. On est toujours mariés.

Il la regarda, pencha la tête, comme pour l'embrasser.

(Nick) : Excuses-moi.

Le sourire d'Helen disparut, comme elle le regardait dans les yeux, et voyait qu'il ne changerait pas d'avis. Elle se décala pour le laisser passer. Il entra dans la salle de bain, et lui ferma la porte au nez.

Forêt de Dean, site de la première anomalie, le lendemain matin.

Les soldats portaient la caisse contenant les petits jusqu'à l'anomalie.

(Nick) : Faites attention.Ces créatures sont notre dernière chance de trouver l'anomalie du futur.

Des soldats passèrent l'anomalie, et allèrent monter le campement de l'autre côté.

(Nick à Stephen) : Si je ne reviens pas, pousse Lester dans l'anomalie la plus éloigné qu'il soit.

(Stephen en lui serrant la main) : Fais-moi confiance.

(Claudia à Nick en le rejoignant) : Imagine que l'anomalie se referme pendant que tu es de l'autre côté.

(Nick) : J'attendrai sagement qu'elle veuille bien s'ouvrir à nouveau.

(Helen) : En route. Il est temps d'y aller.

Ryan et un de ses hommes prirent la caisse contenant les petits, et suivirent Helen jusqu'à l'anomalie. Cutter se dirigea vers eux, mais Claudia le retint par le bras.

(Claudia) : Non, attends. Reste. Rien ne t'oblige à y aller. Ouvres les yeux, bon sang, c'est beaucoup trop risqué.

(Nick) : Tout se passera bien. On se voit bientôt.

Il rejoignit sa femme devant l'anomalie. Celle-ci échangea un regard avec Stephen.

(Lester s'approchant derrière Claudia) :J'aurais dû leur faire un speech. Un petit pas pour l'homme… un truc dans le même genre.

(Claudia se précipiatant vers Nick) : non ce n'est pas le moment. Excusez moi.

Elle l'attrapa par le col, et l'embrassa, surprenant tout le monde. Ils se séparèrent, puis Nick l'embrassa à nouveau.

(Lester lorsqu'elle revint à sa place) : Cela n'est pas très professionnel.

(Claudia) : Au diable, le professionnalisme:

Nick la regarda encore un moment, puis regarda sa femme, qui leva un sourcil. Sur un petit rire, il passa l'anomalie à ses côtés. Claudia les regarda.

De l'autre côté de l'anomalie.

Helen et Nick marchaient pour rejoindre les militaires, qui avaient monté le campement.

(Helen ironique) : Jamais vu d'adieu aussi déchirant.

(Nick souriant) . Ouais, elle est folle de moi.

(Helen) : Je suppose que le but de la manœuvre était de me punir un temps soit peu, non ?

(Nick) : Au risque de te vexer, c'était pas du tout tourné contre toi.

Forêt de Dean, site de la première anomalie.

Connor était au téléphone etne parlait qu'à l'aide d'onomatopées.

(Connor) : Vous êtes sûr ?

(Stephen) : Connor ?

Mais, le jeune homme lui fit signe d'attendre.

(Connor) : Vous êtes sûr ? Vous ne pouvez pas avoir commis d'erreur ?

Abby les rejoignirent, inquiètes à cause du ton de Connor.

(Stephen) : Passes-moi le téléphone.

(Connor en raccrochant) : D'accord, je comprends, merci.

(Stephen) : C'était le labo ?

(Connor) : Ouais. La créature a fait l'objet d'une autopsie. Le labo est formel. L'autopsie indique… qu'il s'agit d'un mâle.

(Stephen) : C'était forcément une femelle. Elle nourrissait ses petits.

(Connor) : C'est peut-être une espèce qui réserve ça aux pères.

(Stephen) : Faut espérer. Parce qu'autrement, ça veut dire… que leur mère, elle, court toujours.

Personne ne vit la courbe de l'oscilloscope s'agiter, ni n'entendit l'appareil biper rapidement. Ils étaient trop occupés à discuter de ce qu'ils venaient d'apprendre. Ils se retournèrent en entendant un bruit venant de l'anomalie, et la virent briller un peu plus. Tous se rapprochèrent de l'anomalie.

(Claudia) : Qu'est-ce qui s'est passé ?

(Connor en braquant sa boussole sur l'anomalie) : J'en suis pas sûr.

(Claudia) : Vous n'avez rien remarqué ?

(Stephen les yeux fixés sur l'anomalie) : Non, rien du tout.

(Claudia) : Est-ce que l'anomalie n'a pas rétréci ?

(Connor) : Non. Aucun changement.

De l'autre côté de l'anomalie.

La créature, qui venait de passer l'anomalie, courait vers le campement où étaient retenus ses petits.
Tandis que des soldats finissaient de monter le camp, d'autre sécurisaient la zone, Helen était montée sur une colline, pour prendre des photos du troupeau de Scutosaures, qui broutait un peu plus en contrebas.

(Helen) : Eh, Nick ! Approche ! (son mari la rejoignit. Elle lui lança son appareil photo) Tiens. Autant prendre une photo souvenir.

Elle s'assit sur un rocher. Nick prit l'appareil, et le porta à ses yeux. Il regarda le paysage à travers l'objectif, voyant les Scutosaures.

(Nick) : Lève toi.

Sa femme obéit. Il la cadra, et se rendit alors compte que c'était exactement l'image qu'il avait vu lorsqu'il était venu la première fois avec Ryan, et que Lester avait fait développer la pellicule de l'appareil qu'ils avaient ramené. Il baissa l'appareil, et dévisagea sa femme.

(Helen) : Quoi ?

(Nick) : Le campement. C'est le campement qu'on a trouvé la première fois. On y est arrivé.

Il dévala la colline en courant vers Ryan.

(Nick) : C'est nous. Nous sommes les envahisseurs.

Il courut jusqu'aux boites contenant leur nourriture, laissant Ryan perplexe.

(Ryan lui courant après) : Le campement qu'on a trouvé était ancien. Il y avait un homme mort.

Nick ouvrit les boites, et vit qu'elles contenaient ce qu'ils avaient trouvé la première fois.

(Ncik) : On est revenu des années en arrière, bien avant notre première visite ici. On a créé un passé parallèle.

Les petits s'agitèrent soudain dans leur boite. Ryan et ses hommes se mirent aussitôt en position défensive.

(Helen ramassant son sac) : On ne doit pas être loin de l'anomalie. On a réussi, Nick. On l'a enfin trouvé. On a trouvé le futur.

(Nick) : C'est donc tout ce qui te préoccupe ? Tu voulais trouver le futur pour toi.

Elle essaya de l'embrasser, mais il la repoussa violemment. Elle lui sourit, puis s'éloigna. Ils se mirent à marcher, pour trouver l'anomalie. Helen se retourna vers Nick, juste au moment où la créature du futur se jetait sur un militaire, l'entraînant sous les arbres. Nick voulut la suivre, mais Ryan l'empêcha.

(Ryan) : En arrière !

Les petits appelaient toujours leur mère. Le soldat qui devait les garder avait mis ses mains sur ses oreilles, tellement leurs cris étaient stridents, et insupportables. La créature s'empara de lui, le tuant. Elle arracha le couvercle de la cage, laissant sortir ses petits, tandis que Ryan dévalait la pente pour se rapprocher au maximum, et être sûr de ne pas les louper. Il tira sur la créature, mais avant d'avoir pu la tuer, elle se jeta sur lui, le mordant à la gorge. Nick se précipita vers lui. La créature traîna Ryan sur le sol, jusqu'à ce qu'il ne bouge plus, puis reporta son attention sur Nick. Un Gorgonopsien chargea alors, derrière Nick. Celui-ci s'écarta de justesse, et la créature du futur sauta sur le Gorgonopsien qui l'envoya s'assommer sur le sol, d'un coup de tête. Ensuite, il se mit à dévorer les petits. Nick en profita pour s'approcher de Ryan. Le militaire n'était pas mort, mais était grièvement blessé. La créature du futur repris conscience, et se jeta sur le Gorgonopsien, lui livrant une bataille sans merci, qui se termina par la mort de la créature du futur, écrasée sous le poids du Gorgonopsien. Le dinosaure quitta le champ de bataille, en emportant sa victime en trophée.

(Ryan à Nick) :La première fois que nous sommes venus ici. Le corps qu'on a découvert, c'était le mien, n'est-ce pas ? Ce que je regardais, c'était moi.

Il regarda Nick, qui lui tenait la main, une dernière fois, avant de mourir. Nick regarda vers la caisse qui contenait les petits.

(Nick) : Il y a des survivants parmi les bébés créatures ?

(Helen) : Ils sont tous morts, on dirait.

(Nick) : On a terminé, on lève le camp. Faut qu'on enterre ces hommes.

Il souleva le corps de Ryan, pour l'emmener à un endroit où il l'enterra ; le même endroit où ils avaient trouvé son corps la première fois.

(Helen) : Rien ne nous oblige à rentrer, Nick. L'anomalie qui mène au futur ne doit plus être loin. On peut encore la trouver.

(Nick) : Le futur. C'est quoi pour toi la grande étape finale ? Tu sais quoi, si tu préfères rester ici et trouver l'anomalie, reste. Tu as ma bénédiction. Mais, tu m'excuseras, ce sera sans moi. Je rentre, j'ai mieux à faire.

(Helen) : Je peux connaître ta motivation ? C'est cette fille ? Arrêtes, ne me dis pas que t'es amoureux d'elle.

(Nick) : Et pourquoi pas ? C'est pas impossible. Mais c'est pas le problème, tu le sais pertinemment.

(Helen) : Alors, c'est quoi, le problème, Professeur ?

(Nick) : Le problème, c'est que j'appartiens au présent.

Il se détourna, et commença le chemin de retour vers l'anomalie. Helen le regarda, hésita un moment, puis finit par le suivre. Ils ne virent pas que deux bébés créatures avaient survécu à l'attaque du Gorgonopsien, et avaient trouvé refuge dans les collines.

Forêt de Dean, site de la première anomalie.

Tous virent avec soulagement Nick repasser l'anomalie, suivi d'Helen, mais comprirent bien vite, au regard de Nick que quelque chose avait mal tourné.

(Lester à Nick) : Racontez-nous tout. Vous avez trouvé l'anomalie ?

(Nick) : Le capitaine Ryan ne s'en est pas sorti. Tous ses hommes sont morts. Quoiqu'il arrive, maintenant, personne ne doit y retourner.

(Helen) : Je suis désolée de faire si vite une entorse à la règle, mais je… je ne vais pas rester.

(Nick) : Alors, je peux savoir pourquoi tu es revenue ?

Helen regarda Stephen.

(Helen) : Disons que j'avais une petite… révélation à te faire avant. (Nick regarda Stephen, cherchant à comprendre où elle voulait en venir) Tu vois, Nick, ça tient à peu de choses. Je me sentais seule, et… tu ne t'intéressais plus beaucoup à moi, et Stephen s'est montré tellement…(un sourire étira ses lèvres) Tellement gentil et attentif…

(Stephen) : La ferme, Helen.

(Helen) : Oh, tu veux dire que tu ne lui en as pas parlé ? Ah, d'accord.

Nick regarda Stephen.

(Lester) : C'est ce qui s'appelle mettre les pieds dans le plat.

(Helen à Nick) : Ne m'en veux pas: J'en ai assez d'être seule, tu peux comprendre, non ?

Nick baissa la tête.

(Helen) : Stephen, tu m'as dit un jour que tu ferais n'importe quoi pour moi, si je t'en donnais l'occasion. Voilà une occasion en or. Viens avec moi.

(Stephen) : Ne fais pas ça.

(Helen) : Je sais, s'éprendre d'un de ses élèves n'est pas très moral, mais… (elle se tourna vers Nick) L'amour ne prévient pas, il nous tombe dessus un jour.

(Nick à Stephen) : Tu devrais avoir honte. Quand je pense que tu m'as caché ça toutes ces années !

(Stephen se rapprochant de lui) : Ça aurait changé quoi, tu peux me le dire ? Rien, tu le sais. C'est arrivé il y a longtemps. Dans le passé.

(Helen en se mettant devant l'anomalie) : Méfions-nous, le passé à la fâcheuse manie de resurgir, ces derniers temps.

Stephen ne quittait pas Nick des yeux, espérant qu'il allait le croire, mais son ami le dépassa, le laissant devant l'anomalie avec Helen.

(Helen) : Alors, tu viens avec moi ?

(Stephen s'approchant d'elle) : tu veux que je te dise Helen ? Parfois tu peux être une véritable garce.

Puis, il s'écarta d'elle. Helen repartit seule dans le Permien.

(Nick se rendant compte qu'il manquait quelqu'un) : Où est passée Claudia ?

Tout le monde le regarda.

(Lester) : Claudia ?

(Nick) : Mais oui, voyons, Claudia Brown.

Les autres n'avaient pas l'air de voir de qui il voulait parler.

(Lester) : Je ne connais personne de ce nom là.

(Nick) : Assez plaisanté, où est-elle ?

(Stephen) : On est sérieux. On ne sait pas de qui tu parles.

(Connor) : Jamais entendu parlé.

(Nick): C'est impossible. Vous travaillez avec elle tous les jours, depuis plusieurs mois, alors ne me dites pas que son nom ne vous évoque rien, d'accord ?

(Lester haussant les épaules) :Aucune idée. Désolé.

(Nick se dirigeant vers Lester et le saisissant par le col) : Ça suffit ! Vous allez me dire où elle est !

(Connor) : Mais, on ne la connaît pas Cutter.

(Abby) : Personne ne la connaît.

(Nick lachant Lester et se tournant vers l'anomalie) : Il y a un truc qui cloche, il s'est forcément passé quelque chose. C'est impossible autrement. Je ne sais pas pourquoi, mais ce qui est arrivé a changé le cours des choses. On a fait quelque chose qui… Oui, notre intervention a eu une incidence sur le passé, ce qui explique que Claudia ait disparu.

Tout le monde le regarda, comme s'il était devenu fou. Aucun d'eux ne comprenait ce qu'il disait. Il regarda l'anomalie, qui se mit à grossir.

(Nick) : Oh mon Dieu, non !

Générique de fin

Kikavu ?

Au total, 31 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

wolfgirl88 
08.07.2023 vers 11h

Neelah 
19.02.2021 vers 18h

MikeBallin 
16.06.2020 vers 03h

Phoebe0102 
03.07.2019 vers 22h

Fenrrir 
18.10.2017 vers 09h

kazmaone 
27.09.2017 vers 21h

Derniers commentaires

Avant de poster un commentaire, clique ici pour t'identifier.

Sois le premier à poster un commentaire sur cet épisode !

Contributeurs

Merci au rédacteur qui a contribué à la rédaction de cette fiche épisode

Larousse96 
Ne manque pas...

Rejoins l'équipe HypnoCheck pour vérifier les informations des épisodes de la citadelle.
L'équipe HypnoCheck recrute ! | En savoir plus

L'équipe HypnoDiff, chargée de la saisie des synopsis et des news diffusions, recrute.
L'équipe HypnoDiff recrute ! | Plus d'infos

Le nouveau numéro d'HypnoMag est disponible !
HypnoMag | Lire le nouveau numéro !

Alternative Awards : À vos nominés
Alternative Awards | On compte sur vous !

Activité récente

Multimédia
15.04.2024

Les forums
15.04.2024

Les relations
15.04.2024

Les Acteurs
15.04.2024

Les personnages
15.04.2024

Anecdotes
15.04.2024

Actualités
La série en lice dans le sondage de Janvier 2024 sur Star Trek !

La série en lice dans le sondage de Janvier 2024 sur Star Trek !
La nouvelle année a débarqué sur la citadelle et le quartier consacré à l'univers Star Trek a lancé...

Hanna Spearritt remonte sur scène

Hanna Spearritt remonte sur scène
Hannah Spearritt qui a joué Abby Maitland dans la série Nick Cutter et les Portes du Temps...

Alternative Awards 2020 : pensez à voter !

Alternative Awards 2020 : pensez à voter !
Les Alternative Awards 2020 sont en cours. Les catégories se succèdent, sympathiques et variées ! En...

Douglas Henshall a rejoint la saison 2 de Home

Douglas Henshall a rejoint la saison 2 de Home
Douglas Henshall a rejoint la distribution de la comédie Home de Rufus Jones sur Channel 4, pour sa...

Douglas Henshall | Ghost Story, le lendemain de Noël

Douglas Henshall | Ghost Story, le lendemain de Noël
Susan Hills Ghost Story sera diffusé sur Channel 5 le 26 décembre à 21h. Dans ce long métrage...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

HypnoRooms

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Viens chatter !