Générique de début
Un petit garçon prenait son bain, quand il vit le couvercle des toilettes se soulever, et un serpent apparaître.
Ministère de l'Intérieur, Quartier de Sécurité Maximum
Helen fut emmenée entre deux gardes, dans une salle d'interrogatoire, où se trouvaient Claudia et Lester.
(Helen) : Il existe encore des lois contre le kidnapping.
(Lester) : Sauf qu'officiellement, vous êtes morte. On peut difficilement kidnapper quelqu'un qui n'existe plus, n'est-ce pas ? Vous ne sortirez d'ici qu'après nous avoir dit tout ce que vous savez sur les anomalies, compris ?
(Helen) : Vous savez quoi, Lester ? Vous faites les mêmes grimaces qu'un terrifiant reptile que j'ai rencontré dans le jurassique.
Lester laissa échapper un petit rire. Un homme apporta un papier à Claudia.
(Lester) : A votre place, je ne refuserai pas d'obtempérer, Helen.
(Claudia) : Ça continue. Dans un appartement, cette fois, en plein centre-ville.
(Lester à Helen) : Je vous plains.
Une camionnette se gara devant l'immeuble où avait été signalée une possible créature, et Ryan et ses hommes en descendirent, arme au poing. Les enfants, qui jouaient au pied de l'immeuble s'immobilisèrent, et levèrent les mains, impressionnés de voir ces militaires entrer en trombe dans l'immeuble. La voiture de Nick s'arrêta aussi au pied de l'immeuble.Tous se dirigèrent vers l'appartement en question, et en passant, un ballon arriva dans les jambes de Stephen, qui tira dedans, et l'envoya rebondir contre un panneau où on pouvait lire : « Jeux de ballons interdis ».
(Connor) : Bien visé.
(Stephen) : Jaloux.
Une fois dans l'appartement, ils se mirent en position devant la porte close de la salle de bain, dans laquelle la créature était apparue.
(Locataire) : Les Forces Spéciales ? C'est exagéré, non ?
(Nick) :C'est que le conseil municipal prend son travail très au sérieux, Mme Davis (regardant Ryan) Vous êtes prêt ?
Ryan et ses hommes brandirent leurs armes, prêts à se défendre contre une éventuelle attaque. Nick ouvrit la porte. Ryan et un de ses hommes passèrent les premiers, puis Nick les suivit. Ils virent un serpent sur le tapis devant la baignoire. Cutter se mit à rire, tandis que Stephen restait à distance.
(Nick) : Pas de panique, les gars. C'est juste un python.
A ces mots, Mme Davis hurla, faisant sursauter tout le monde.
(Mme Davis) : Juste un python ! Et vous trouvez qu'il n'y a pas de quoi paniquer !
Connor, qui se trouvait devant elle au moment où elle avait hurlé, porta une main à son oreille.
(Connor) : Ahou.
Ministère de l'Intérieur, Quartier de Sécurité Maximum.
(Claudia) : Il s'avère que le python a été importé illégalement par un voisin. Il s'était échappé de l'appartement du dessus, et vivait dans les égouts.
Lester regarda Helen.
(Lester) : Vous saviez que c'était une fausse alerte ? Vous avez parlé à votre mari de ces anomalies ?
(Helen) : Ce que j'ai pu dire à Nick ne vous regarde pas, désolée.
(Lester) : Savoir où se trouvent ces anomalies est plus que précieux, vous vous en doutez. Si vous avez cette information, votre devoir absolu de citoyenne est de nous la donner, vous en êtes consciente ?
(Helen) : Je suis morte, souvenez-vous, Lester, je ne suis donc plus une citoyenne.
La réplique d'Helen fait discrètement sourire Claudia.
(Lester) : Faites attention, j'ai suffisamment de pouvoir pour vous rendre la vie particulièrement difficile.
(Helen à Claudia) : Melle, comment supportez-vous cet homme ?
(Claudia) : Je suis avant tout professionnelle. Notre travail consiste tout simplement à sauver des vies. Vous pouvez en faire autant.Alors, si vous savez quoi que ce soit, dites-le nous.
Helen regarda Lester, puis Claudia, et à nouveau Lester.
(Helen) : Amenez-moi mon mari, et je vous dirai tout ce que je sais.
Dans Londres
Nick décrocha son téléphone, qui sonnait.
(Nick) : Tu sais combien de fois j'ai essayé de te joindre, aujourd'hui ?
(Claudia) : Je n'ai pas eu une minute. D'ailleurs, tu devrais t'estimer heureux de toujours faire équipe avec nous…
(Nick) : Tu ne peux pas te passer de moi, je suis indispensable.
(Claudia) : La réciproque est vraie, Nick. On a plus que jamais besoin les uns des autres.
(Nick) :J'espère qu'elle mène la vie dure à Lester.
(NIck) : Dépêches-toi de nous rejoindre, d'accord ?
Pendant ce temps, Connor, Abby et Stephen étaient dans la salle de bain. Stephen tenait le serpent à pleines mains, pas rassuré pour un sou.
(Connor) : T'as de la chance. C'est encore qu'un bébé. Adultes, ils atteignent jusqu'à 10 mètres de long.
Le serpent se mit à siffler, mettant Stephen encore plus mal à l'aise.
(Stephen) : T'imagines pas comme je me sens mieux...
(Abby) : Ça va aller ?
(Stephen) : Oh, oui, j'adore les serpents… (il lui tendit le serpent) Prends-le. Tu le tiens ?
(Abby) : Oui.
(Stephen en partant) : Je vais chercher un plus grand sac.
(Abby) : Stephen !
Mais, il ne revint pas.
(Connor) : Abby, je peux te demander un service vite fait?
(Abby) : Je suis pas vraiment dispo, là.
(Connor) : J'ai un petit souci avec mon appart, en ce moment. Je me demandais si tu accepterais que je dorme sur ton canapé, quelques jours.
(Abby montrant le serpent) : Connor, t'es aveugle ? Tu crois vraiment que c'est le moment ?
(Connor) : C'est provisoire, le temps que tout rentre dans l'ordre.
(Abby) : On en reparlera, d'accord ?
Stephen arriva portant un sac .
(Stephen) : Ça ira, ça ?
(Abby) : C'est parfait.
Elle mit le serpent dans le sac.
(Abby) : Ok, sur ce, je vous abandonne.
(Stpehen) : Où est-ce que tu vas ?
(Abby) : Me faire un thé.
Stephen la regarda partir, puis regarda Connor.
(Connor) : Je touche pas à ce truc.
Ministère de l'Intérieur.
(Nick) : Ils te traitent correctement, j'espère ?
(Helen) : Si c'est vraiment ce qui t'inquiète, tu n'aurais jamais dû me tendre un piège.
(Nick) : Je ne t'ai pas tendu un piège… (Helen lui montra du regard qu'elle ne le croyait pas) Et puis, crois ce que tu veux…
Helen balaya la salle des yeux.
(Helen) : Ils écoutent tout ce qu'on dit, n'est-ce pas ?
(Nick exaspéré) Oh, j'en sais rien, probablement.
(Helen) : Je compte sur toi pour me sortir d'ici, Nick.
(Nick) . Avant, dis-moi tout ce que tu sais, d'accord ? Je veux que tu me dises où se trouvent ces anomalies et pourquoi elles apparaissent, après tu pourras compter sur moi !
(Helen) : Pour l'instant, « pourquoi » est le cadet de nos soucis…
(Nick) : Quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
(Helen en regardant la caméra) : Tu veux que je coopères ? Très bien, je vais coopérer. Si on ne fait rien dans les deux ou trois prochaines heures, un troupeau entier de Smilodons, de tueurs à dent de sabre, va débarquer dans le centre de Londres, et tout saccager.
Nick la regarda, sous le choc de cette nouvelle.
Appartement d'Abby Maitland.
Tom gara son van devant chez Abby.
(Connor) : Merci de m'avoir amené.
(Tom) : Finalement, t'aurais pu squatter notre canapé.
(Connor) : Meilleure offre.
(Abby) : De qui ?
(Connor) : Vous la connaissez pas.
Ils tiquèrent sur l'emploi du « la ».
(Tom) : C'est une nana ? (Connor acquiesça) J'en étais sûr.
Connor ramassa ses sacs et s'apprêtait à sortir, quand Tom le retint.
(Tom) : T'as oublié celui-là.
Il le lui tendit, et Connor vit qu'ils lui avaient fait un cadeau.
(Connor) : Un porte-clés Roswell ! Cool !
(Tom) : C'est notre cadeau de pendaison de crémaillère.
(Connor) : Je suis touché, merci beaucoup, les gars.
(Tom riant ) :Allez, file.
Connor ouvrit la porte du van.
(Connor) : Salut.
(Tom & Duncan) : Salut.
Connor referma la porte. Tom regarda Duncan.
(Tom) : Tu l'as mis en marche ?
(Duncan) : Oui, bien sûr, qu'est-ce que tu crois ?
(Tom) : Génial… Avec ça, il peut toujours essayer de nous cacher des choses. On va tout savoir.
Ils se regardèrent en riant, puis reportèrent leur attention sur Connor, qui arrivait au pied de l'immeuble. Connor sonna à la porte. Abby vint lui ouvrir.
(Abby) : Qu'est-ce que tu fais là ?
(Connor) . La chambre, tu te rappelles ? Rassures-toi, je vais me faire tout petit. (il jeta un coup d'œil vers le van) Ecoutes, tu… tu voudrais pas m'embrasser, par hasard ?
(Abby) : Non !
(Connor) : Je te donnerai 20 livres.
(Abby) : Mais, tu me prends pour qui, exactement ?
Ce disant, elle ouvrit sa porte en grand, et Duncan et Tom purent voir qu'elle était seulement vêtue d'un slip et d'un débardeur.
(Connor) : Euh, je te prends pour une jeune personne, qui… qui kidnappe des dinosaures, et les cache aux autorités concernées.
(Abby) : Oh ! Tu es un traître…
Elle finit par céder, et déposa un léger baiser sur la joue du jeune homme. Du van, Duncan et Tom n'en croyaient pas leurs yeux.
(Tom) : Ouah, c'est à peine croyable. T'as un signal, quelque chose ?
(Duncan en sortant une sorte de GPS ) : Il suffit de suivre Roswell sur l'écran, et le tour est joué.
Sur l'écran, une flèche clignotante leur indiquait où se trouvait Connor.
Dans l'appartement :
Connor posa ses affaires sur le sol, et commença à faire le tour de l'appartement d'Abby, surexcité d'être là. Il avisa les appareils de sport de la jeune femme, sauta pour attraper la barre suspendue au plafond, mais ne réussissant pas à se remonter à la force des bras, abandonna. Il se débarrassa de sa veste, et se laissa tomber sur le canapé.
(Connor) : Eh, il fait aussi chaud que dans un sauna, ici ! (il vit Rex dans son vivarium) Salut, toi ! (ayant trop chaud, il commença à enlever ses vêtements) Abby ! Dis donc, ça t'ennuierait de me préparer un thé ?
Tom et Duncan étaient toujours garés devant l'appartement. Ils virent Stephen arriver.
(Tom en regardant dans le rétroviseur intérieur ) Tu vois ce que je vois ? C'est peut-être lui, le vrai petit-ami, non ?
Comme Stephen s'avança un peu, Duncan put le voir dans le rétroviseur passager. Stephen sonna à la porte. N'ayant pas de réponse, il se pencha vers l'interphone, et appela la jeune femme. Celle-ci ouvrit sa porte, et lorsqu'il la vit en petite tenue, il tourna la tête, gêné.
(Abby) : Salut. Entres.
(Duncan) : Connor est dans une sacrée galère.
(Tom) : Ouais.
Après avoir recouvert le vivarium de Rex, Abby enfila un peignoir. Stephen entra dans la pièce.
(Stephen) : Je ne débarque pas au mauvais moment, au moins ?
(Abby) : Pas du tout, non.
Il vit alors descendre Connor, en caleçon, marcel et chaussettes.
(Stephen) : AH ! J'ignorais que tu étais là aussi.
(Connor) : Oh, t'inquiete on est juste de bons amis, rien de plus.
(Abby) : Il a des petits soucis avec son appart. Il dort sur le canapé convertible.
(Stephen) : Je vois. Et votre tenue, c'est… ?
(Abby & Connor) : Le thermostat.
(Connor) : Il fait trop chaud.
(Abby) : Il est complètement déréglé.
Stephen baissa les yeux vers les jambes de Connor.
(Stephen) : Jolis mollets…
(Connor) : Ah ouais ?
Voyant que Stephen se dirigeait vers le salon, et qu'il risquait de voir Rex, Connor se précipita vers lui, et fit glisser subrepticement le drap sur le vivarium de Rex, afin de mieux le dissimuler aux yeux de Stephen. Celui-ci se pencha sur un autre vivarium, pour observer le serpent qui s'y trouvait, puis se redressa.
(Stephen) : Je suis vraiment désolé de jouer les trouble-fêtes, mais habillez-vous vite. Helen a des choses à nous dire.
Ministère de l'Intérieur.
Nick se trouvaient, avec Claudia et Lester, dans une salle qui avait vue sur celle où se trouvait Helen. .
(Nick) : Smilodons. Leur nom signifie « dents en couteau ». Ils font entre deux et trois mètres de long, ont des dents aussi affûtées que des sabres, et chassent à plusieurs. Ce sont des prédateurs impitoyables. D'après ce qu'a dit Helen, un troupeau entier aurait établi son territoire à proximité d'une anomalie, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne la traversent, et arrivent jusqu'à nous.
(Claudia) : Londres est une ville immense. A quel endroit c'est censé se produire ?
(Nick) : C'est tout le problème, justement. Elle refuse de nous le dire. Elle insiste pour nous y emmener elle-même.
(Lester) : C'est un piège.
(Claudia) : Je suis d'accord.
(Nick) : C'est possible. Mais peut-être aussi qu'elle cherche à nous prouver qu'elle n'est pas aussi insensible qu'on l'imagine.
(Lester) : C'est drôle, je ne la crois pas le moins du monde.
(Nick) : Ecoutez, elle est peut-être égoïste. Mais, ce n'est pas un monstre. Je la connais.
(Claudia) : Dis plutôt que tu la connaissais.
(Lester) : J'ai autant confiance en elle qu'en un Stégosaure, c'est vous dire.
(Nick) : Seulement, si on ne fait rien, les conséquences seront plus que dramatiques. Et il faudra que vous expliquiez ça à l'Office du Tourisme comme vous pourrez.
Site présumé de la nouvelle anomalie.
Le pick-up de Nick arriva devant le stade que leur avait indiqué Helen, escorté par deux voitures du gouvernement. Ils entrèrent dans un stade, Helen sous escorte de militaires armés qui l'entouraient, prêts à parer à tout tentative de fuite.
(Claudia) : C'est ici ?
(Helen) : Faites exactement ce que je vous dis, et tout se passera comme prévu, d'accord ?
Elle les conduisit jusqu'à la cuisine du stade, et s'arrêta devant la porte de la chambre froide.
(Claudia) : Là-dedans ?
(Helen) : Oui, là-dedans.
(Claudia) : Connor ?
Le jeune homme jeta un regard vers Cutter, qui lui fit signe d'y aller, et s'approcha de la porte, sa boussole à la main. Helen et Nick se regardèrent.
(Connor) : Le champ magnétique est insignifiant.
(Helen) : La porte est trop épaisse. Le champ ne traverse pas le métal.
Claudia se tourna vers Nick.
(Claudia) : Est-ce que c'est vrai ?
(Nick) : Oui, c'est possible.
Claudia regarda Ryan.
(Claudia) : Surveillez-là.
Puis, elle s'approcha de la porte.
(Helen) : Eh ! Imaginez que ces énormes tigres soient derrière cette porte, vous ouvrez et ils vous sautent dessus !
(Claudia à Nick) : Tu veux que je te dises, ta femme commence vraiment à m'énerver !
(Nick) : Je n'ai aucun doute là-dessus.
(Claudia) : Vous bluffez.
Celle-ci la regarda, et les deux femmes se défièrent du regard.
(Helen) : Ouvrez, pour voir.
(Claudia sans quitter Helen des yeux) : Stephen ?
Le jeune homme se dirigea vers la porte. Il regarda la chaîne retenue par un cadenas qui fermait la porte, et chercha dans ses poches quelque chose pour l'ouvrir. Il se retourna et vit qu'Helen lui tendait un grand couteau,le jeune homme se retourna vers la porte, et la débarrassa de son cadenas et de sa chaîne. Puis, il rendit son couteau à sa propriétaire, que les militaires firent reculer, et entreprit d'ouvrir la porte. Mais, celle-ci résista. Il se tourna vers Ryan, et lui fit signe de venir l'aider.
(Stephen) : A trois tu tire avec moi. un, deux, trois !
Ils réussirent à ouvrir la porte, et très vite, les objets métalliques de la cuisine se trouvèrent attirés par l'anomalie.
(Stephen) : Baissez-vous !
Tout le monde lui obéit, excepté Connor. Stephen retint juste à temps un entonnoir, qui se dirigeait vers la tête de Connor. Celui-ci regarda l'objet, effaré.
(Stephen) : C'est valable pour toi aussi.
(Connor) : Ah, OK.
Stephen lâcha l'entonnoir, qui traversa l'anomalie, et s'abrita des autres objets qui volaient jusqu'à l'anomalie. Tous les ustensiles, qui se trouvaient à proximité de la chambre froide, passèrent l'anomalie.
(Helen) : Vous feriez une très mauvaise joueuse de poker.
Exterieur du stade
A l'extérieur du stade, dans leur van, Duncan et Tom regardaient les deux militaires qui étaient chargés de garder l'entrée.
(Tom) : On se croirait en zone 51, tellement c'est secret.
(Duncan ) : Une piste d'atterrissage pour extra-terrestres ?
(Tom) : La discrétion, les Forces Spéciales, y'a forcément un bunker planqué là-dessous.
(Duncan) : Sous un stade, tu te fous de moi ?
(Tom) : La ferme, Duncan ! C'est justement ça, qui est formidable… qu'ils soient là où on s'y attend le moins.
(Duncan) : Ouais…
(Tom) : Ces gens là sont vraiment futés… vraiment très futés.
Dans les cuisines :
Connor prit une tourte à la viande qui se trouvait sur une des étagères de la chambre froide.
(Connor ) : Quelqu'un a un petit creux ?
(Helen) : Oh, mon Dieu ! Il faut vite nous en débarrasser. La viande va servir d'appât !
Elle se précipita vers l'anomalie, mais deux militaires la retinrent. Claudia se tourna vers Nick, qui se dirigea vers la chambre froide.
(Helen en se débattant) : Si vous ne voulez pas que vos hommes servent de sandwich, il faut suivre mes conseils !
Les militaires la lâchaient pour aller donner un coup de main à Nick et à, qui avaient commencé à débarrasser les étagères de leur contenu. Helen les regarda faire, puis lorsque Nick poussa une étagère devant lui, elle en profita pour se précipiter à travers l'anomalie.
(Claudia à Ryan) :Attrapez-là !
(Nick) : Helen !
Ryan suivit Helen. Nick voulut le suivre, mais il fut retenu par un militaire. Cutter regarda Stephen, l'enjoignant du regard à suivre Ryan. Celui-ci se jeta à travers l'anomalie.
(Claudia) : C'est de la folie ! Rattrapez-le, lui aussi !
Derrière l'anomalie :
De l'autre côté de l'anomalie, Stephen roula sur lui-même, et se releva, pour trouver Ryan qui lui pointait son arme dessus. Quand il le reconnut, celui-ci releva le canon de son arme.
(Ryan) : Whouah !
(Stephen) : Oh mon dieu c'est incroyable !
Stephen regarda autour de lui, et vit des dizaines d'anomalies. Ils étaient littéralement au milieu d'un champ d'anomalies.
Dans les cuisines :
Tous regardaient les photos prises dans le champ d'anomalies.
(Nick) : C'est incroyable…
(Connor) :C'est un échangeur d'anomalies à plusieurs niveaux.
(Stephen) : Je ne vois pas comment j'aurais pu la suivre. C'est comme courir dans un dédale de miroirs.
(Claudia) :Laisses-moi deviner. Pas le moindre tigre à dents de sabre à l'horizon ?
(Stephen confirmant) : Ni même un chaton.
(Claudia à Nick) : tu as pourtant cherché à la suivre.
(Nick) : Pour la ramener, oui. Crois-moi, Claudia, je n'aurais aucun intérêt à la laisser s'échapper, je n'ai pas tout élucidé, loin de là.
Un bruit se faisait entendre de l'autre côté de l'anomalie
(Ryan) : En approche.
Aussitôt, les soldats se mirent en position devant l'anomalie, pointant leurs armes sur celle-ci. Ce fut alors qu'un volatile la traversa, bientôt suivi par d'autres. Ils se mirent à courir partout dans la pièce, sous les yeux émerveillés des scientifiques.
(Nick) : Attrapez-les, les gars. Ne les laissez pas s'en aller.
Tous se mirent à poursuivre les volatiles, pour les rassembler dans une pièce. L'un d'entre eux parvint à leur échapper, et passant à côté du sac de Connor, mangea sa pomme, et son porte-clé Roswell, puis il se dirigea vers la sortie du stade.
A l'exterieur du stade
(Tom) : Ça y est il y a Connor qui bouge.
Dans les cuisines :
Les autres, trop occupés à essayer de rassembler ses congénères, ne le virent pas sortir. Puis enfin ils ont réussi à tous les rassemblés dan sune petite pièce.
(Nick) : Ils sont extras, hein ?
A l'extérieur du stade :
(Tom) : Normalement il devrait apparaitre ...maintenant !
Le volatile qui s'était échappé arriva sur le parking. Duncan et Tom furent surpris en le voyant.
(Duncan) T'as vu ça ? ilsont transformé Connor en dindon. Quelle horreur !
(Tom) : C'est pas un dindon. Faut l'attraper.
À l'intérieur du stade
Nick se trouvait au milieu des Dodos, et s'amusait de les voir essayer de jouer avec lui. Les autres s'entassaient dans l'embrasure de la porte.
(Claudia) : Des Dodos ?
(Abby) : Ils sont tellement craquants.
(Connor) : Ouais, et stupides à un point.
(Abby en les défendant) :Ils sont pas stupides. Ils ont confiance, c'est tout. C'est pas leur faute si c'est une espèce disparue…
(Connor se moquant) : Je me souviens pas que t'es été aussi sentimentale avec le Gorgonopsien.
(Claudia) : Ils sont tous là ?
(Stephen) : Tous, oui.
(Nick) : On ferait mieux de les réexpédier d'où ils viennent, avant de contrarier Darwin. C'est pas compliqué : que chacun… attrape un Dodo.
Les membres de son équipe esquissèrent un sourire ravi.
A l'exterieur du stade :
Quand ils réussirent à l'attraper, Tom et Duncan le mirent dans le van, et s'installèrent à l'avant.
(Tom) : Tu sais quoi, si cette bestiole marche comme un Dodo, braille comme un Dodo…
(Duncan) : Ouais, et si il s'ébroue à la manière d'un Dodo...
(Tom) : c'est pas étonnant qu'ils aient fait autant de mystère. Ils les clonent. C'est la preuve.
(Duncan) : Ouais, mais quel intérêt de cloner un oiseau incapable de voler ?
(Tom) : Tu commencerais par cloner quoi, toi ? Un T-Rex ?
Dans les cuisines :
Ils les sortirent de la salle, et les dirigèrent vers l'anomalie. Stephen tenait un plateau métallique devant lui, pour repousser un Dodo vers l'anomalie. Celui-ci ne bougeait pas, voyant son reflet dans le plateau.
(Abby) : Il est trop chou, regarde-le.
(Stephen) : Connor habite chez toi ?
(Abby) : Jusqu'à ce qu'il trouve un appart.
Connor est en train de s'amuser avec une louche.Les militaires se chargèrent finalement de le repousser eux-mêmes vers l'anomalie.
(Abby) : Stephen. ce n'est pas parce que tu nous trouvés, Connor et moi, en petite tenue, qu'il se passe quoi que se soit. Et ne t'imagine pas que je me justifie.
(Ryan) : Professeur ! On a un Dodo étendu par terre.
Nick et Stephen s'agenouillèrent auprès du Dodo.
(Claudia) : Oh, non. Comment c'est arrivé ?
(Connor) : Peut-être qu'il fait dodo, c'est tout. Désolé.
(Nick) : Pauvre bestiole. On va faire une autopsie, pour comprendre ce qui l'a tué.
(Stephen) : Et si c'était le choc ?
(Nick) : Non, on a subi le même choc, et on est indemnes.
(Stephen) : Ouais, pour l'instant.
(Connor qui surveillait sa boussole, à côté de l'anomalie) : Cutter, l'anomalie s'affaiblit.
Appartement de Duncan et Tom.
(Tom) : Tu veux que je te dise, mon pote. Si on se débrouille bien, notre prêt étudiant sera bientôt de l'histoire ancienne.
(Duncan) : Tu l'as dit, bouffi. Il est plutôt sympa, dans son genre, en plus.
Le Dodo jeta par terre le lecteur mp3 de Duncan.
(Duncan) : Eh, mon lecteur mp3 !
(Tom) : Laisses-le jouer avec, c'est pas grave. On pourra s'acheter des lecteurs mp3 par milliers une fois que les journaux seront sur le coup.
(Duncan) : Ouais, c'est génial !
Le Dodo descendit de la chaise sur laquelle il était, et se mit à courir dans la pièce. Les deux amis le suivirent.
(Duncan) : Eh, où tu vas ? Reviens !
Ils contournèrent le bureau juste à temps pour le voir vomir.
(Duncan) : Oh, non! Il vomit, ça fouette ! Je sens que je vais vomir…
(Tom) : Non, non, non. Tu te retiens, tu contamines pas son vomi, on peut le vendre très cher sur Internet. (il prit la corbeille à papiers) Prends ça.
Ministère de l'Intérieur.
Nick, Stephen et Abby se trouvaient dans une salle stérile, vêtus, eux aussi, d'une tenue stérile. Nick préparait les instruments pour l'autopsie. Au moment où Nick allait effectuer la première incision, le Dodo bougea, les faisant tous sursauter et reculer.
(Stephen) : C'est quoi, exactement ? Un spasme ?
(Nick) : Non. Il est mort depuis plusieurs heures.
Comme le Dodo ne bougeait plus, ils se rapprochèrent de la table. Alors, la bouche du Dodo s'ouvrit, et une sorte de parasite en sortit, et tomba à terre. Ils s'écartèrent à nouveau de la table, mais le parasite poursuivit Abby, qui recula, jusqu'à se retrouver acculée contre un mur.
(Stephen) : Attrapes-le, Stephen.
Le jeune homme prit un bocal en verre, et le retourna sur le parasite, l'empêchant ainsi de s'échapper. Celui-ci essaya de sortir plusieurs fois, puis finit par mourir.
Appartement de Tom et Duncan.
Le Dodo avait prit la télécommande dans son bec, et de ce fait, passait son temps à changer de chaîne.
(Duncan se plaignant) : J'aimerai bien regarder la télé tranquille.
Il prit la télécommande du bec du Dodo, qui se mit à piailler, et la lui rendit aussitôt.
(Duncan) : Voilà, t'as gagné, t'es content ? C'est toi qui choisis la chaîne.
Le volatil reprit donc son petit manège, et lorsqu'il tomba sur une chaîne qui diffusait un vieux film sur les dinosaures, il prit peur et fonça dans l'écran, le faisant imploser.
(Duncan) :Méchant Dodo !
(Tom) : Non, très gentil Dodo, au contraire. C'est lui qui va nous trouver un nouvel écran plasma.
(Duncan) : On sait quoi sur ces petites bêtes, au fait ?
(Tom, qui était sur un site qui expliquait tout sur les Dodos) Ils disent que les Dodos sont connus pour être inoffensifs, stupides et flegmatiques...
A ce moment-là, le Dodo se jeta sur Tom, et le mordit.
(Tom) : Ça fait mal, idiot !
(Duncan) : Mets-toi à sa place, il est surexcité, c'est pas évident pour lui. Allez mon gros, il faut faire une petite sieste, allez par là.
Puis, il le conduisit dans une chambre, où il l'enferma.
(Duncan) : Qu'est-ce que t'as ?
Tom le lui montra sa blessure.
(Duncan) Les oiseaux n'ont pas de dents…
(Tom) : Et s'ils avaient créé un Dodo d'attaque ?
(Duncan) : Mais c'est de la folie ! Pourquoi ils feraient un truc pareil, d'après toi ?
(Tom) : Ne sous-estimes jamais la méchanceté humaine, jamais. Tu veux que je te dise, il est grand temps pour nous de passer aux choses sérieuses.
Ministère de l'Intérieur.
Nick souleva le bocal dans lequel se trouvait le parasite. Lester les avait rejoints.
(Stephen) : Ça a l'air d'être une larve, non ?
(Nick) : Perdu. Il est bel et bien à l'âge adulte. (à l'intention de Lester) C'est un "Cestode", "Un verre solitaire géant, en quelque sorte Il a détruit les organes internes, et attaqué le système nerveux central.
(Lester) : Je croyais que le propre d'un bon parasite était de se nourrir de son hôte sans pour autant le tuer.
(Nick) : Avec lui, il n'y a pas de compromis. Il s'introduit à l'état de larve dans le système sanguin, se nourrit de son hôte, puis investit son corps pour y pondre ses œufs.
(Stephen) : Ouais, il le maintient en vie assez longtemps pour se reproduire lui-même
(Nick) : Exact. Une fois la mission accomplie, ils meurent tous les deux.
(Lester) : La nature est merveilleuse…
Appartement de Duncan et Tom.
Duncan se précipita vers le bureau, pour trouver Tom allongé par terre, qui souffrait visiblement beaucoup.
(Duncan) : Bah dis donc, ça a pas l'air d'aller.
(Tom) : J'ai super mal à la tête.
Dans la chambre, le Dodo se jetait contre la porte pour essayer de la défoncer.
(Duncan paniquant) : T'entends, il veut s'échapper.
(Tom) : Débrouilles-toi pour l'en empêcher. Sans lui, on pourra pas prouver qu'il y a bien eu conspiration.
Duncan ouvrit alors la porte de la chambre avec précaution, pour trouver le Dodo en train d'essayer de casser l'ampoule au dessus du lit.
(Duncan pas rassuré) : Gentil Dodo, hein. Maintenant, ça suffit.
Pour toute réponse, le Dodo se précipita vers lui, l'obligeant à sortir de la chambre précipitamment et d'en claquer la porte.
(Duncan) : On ferait mieux d'appeler la police, tu crois pas ?
(Tom) : T'es malade ! Surtout pas ! Si les flics m'emmènent, ils feront plein d'expériences sur moi !
(Duncan paniquant encore plus) : Mais, qu'est-ce… qu'est-ce qu'on va faire, hein ?
(Tom plus agréssif) : J'en sais rien, d'accord ! Je sais pas, je sais pas ce qu'on va faire ! Laisses-moi réfléchir !
Le Dodo fit un trou dans la porte, faisant reculer Duncan. Le jeune homme se précipita vers Tom.
(Duncan) : Bon, c'est parti. Il faut qu'on s'en aille d'ici. Lèves-toi, grouille, allez.
Il l'aida à se lever, mais Tom essaya de le mordre. Duncan le repoussa.
(Duncan) : Qu'est-ce qui te prend ?
Il se précipita vers la porte, prit son manteau, et sortit.
(Tom) : Duncan, je suis désolé.
Université Métropolitaine de Londres, bibliothèque.
Duncan avait appelé Connor à la rescousse. Tous deux se trouvaient parmi les rayonnages de la bibliothèque universitaire.
(Connor) : Vous avez fait quoi ?
(Duncan) : Ben, disons que… on l'a volé.
(Connor) : Mais comment vous saviez ?
(Duncan) : C'est simple, on… on… on t'a suivi jusque là-bas. C'est un genre de mutant. Il a mordu Tom, il est vraiment dans un sale état.
(Connor en sortant son portable) : Vous êtes deux inconscients !
(Duncan) : Non, mais t'appelles pas la police, là ?
(Connor) : C'est plus de son ressort, idiot.
Appartement de Tom et Duncan.
Deux voitures du gouvernement et le pick-up de Nick se garèrent devant l'appartement.
(Claudia) . Quel est le degré d'infection ?
(Nick) : Ce n'est pas un virus.C'est un parasite.
(Claudia) : Et c'est Tom qui en est l'hôte…
(Nick) : Oui, et on a intérêt à l'isoler avant qu'il le transmette à quelqu'un. Ryan, une fois à l'intérieur, fait très attention, ne le laisse pas t'approcher.
(Ryan) : OK
(Duncan) : C'est du sérieux !
Celle-ci se retourna vers lui.
(Claudia) : C'est vous l'idiot qui avez volé le Dodo ?
(Duncan) : Mais, il n'y a pas de loi qui interdit d'attraper les animaux disparus....
(Cluadia) : Ce qui relève du gouvernement, si. C'est de la pure trahison.
(Duncan) : De la trahison, vous voulez rire ! (il se tourna vers Connor) Elle veut rire ?
Connor lui mit la main sur l'épaule, sans répondre, et le fit rentrer.
(Ryan) : Tom, t'es où, mon pote ?
(Claudia) : Où est-ce qu'il est ?
(Ryan) : J'en sais rien.
Les autres arrivèrent derrière Claudia, et trouvèrent un appartement désert. Nick, Stephen et Ryan entrèrent dans la chambre où Duncan avait enfermé le Dodo. Ryan était debout à la porte, tandis que les deux autres étaient accroupis et regardaient sous le lit, où gisait le Dodo.
(Stephen) : C'est drôle, ça me fait penser à ces films, où on croit que le tueur est mort, et que d'un seul coup, il nous saute à la gorge sans prévenir.
(Ryan s'acroupissant à côté de lui) : Ouais, je déteste ce genre de film.
(Stephen) : Ouais, moi aussi. Apres toi.
(Nick) : il est mort.
(Claudia) : tu es sûr ?
(Nick) : A cent pour cent oui.
Nick retourna le lit.
(Nick) : OK, mettez-le dans un sac, mais faites attention.
(Duncan) C'est bizarre, ça l'a pris d'un seul coup. Il est devenu dingue.
(Nick) : Le parasite a changé le comportement du Dodo, pour servir ses propres intérêts.
(Claudia) : Lesquels ?
(Stephen) : Se transmettre lui-même. C'est pour ça qu'il a mordu Tom. Pour pouvoir incuber ses œufs dans un nouvel hôte.
(Nick) : Il va falloir être très prudents. (En regardant Connor) Pardon d'en rajouter, mais si nous étions intervenus plus vite, il aurait eu des chances de s'en sortir. (il avisa l'ampoule cassée) Notre parasite est sensible à la lumière, alors, je ne sais pas où est Tom, mais il va tout faire pour rester dans le noir. Bien, on va ramener l'animal au labo. Je préviens Abby, qu'elle se prépare pour l'autopsie.
Hôpital de Londres
Tom avait décidé de se rendre à l'hôpital. Il voulait trouver ce qui le rendait si agressif, et si malade. Il était dans la salle d'attente, des lunettes de soleil sur les yeux, pour les protéger de la lumière. Alors qu'il attendait, un nuage, qui cachait le soleil bougea, et la lumière du soleil inonda la salle d'attente, rendant Tom très malade, et l'obligeant à se précipiter aux toilettes pour y vomir. Il se regarda dans le miroir, et, écartant le col de son tee-shirt, vit quelque chose, ramper sous sa peau, jusqu'à son crâne.
Ministère de l'Intérieur.
(Nick à Lester) : On ne peut pas attendre que vous ayez lu le rapport, il faut le retrouver.
(Lester) : Je vous écoute, comment le parasite se transmet-il, d'après vous ?
(Nick) : En mordant, dans ce cas-là, ou en embrassant, ça dépend.
(Lester) : Vu son aspect repoussant, mordre me semble la meilleure option. Si je comprends bien, cette chose est un véritable danger de mort.
(Nick agacé) : Si on réussi à attraper la victime pendant la période d'incubation du parasite, on a toutes les chances de pouvoir la sauver.
(Stephen) : Il faut agir dans les prochaines heures, dans le meilleur des cas. Le cycle de vie de cette créature est particulièrement accéléré.
(Claudia) : Et qui sait combien de personne Tom risque d'infecter ? Trois ? Quatre ? Et si à leur tour, ils mordent trois ou quatre personnes…
(Lester) : Oui, Claudia, je vous remercie, je sais compter... C'est ce qu'Helen voulait de toute façon. Elle a réussi. Répandre une épidémie faisait partie de son plan.
(Nick) : Oh, et quel plan ?
(Lester) : A vous de me le dire…
(Nck) : Helen n'est responsable de rien. Le fait que les Dodo aient été contaminés est une fâcheuse coïncidence.
(Lester) : On sait tous de quoi Helen est capable. Elle nous a abandonnés. Tous, sans exception. Vous êtes le seul à ne pas vouloir l'admettre.
Lester s'assit à son bureau, sous les regards assassins de Stephen et de Nick.
(Lester) : Vous pouvez disposer, merci. Je vous conseille de vous dépêcher et de le retrouver.
Stephen et Nick sortirent de la pièce. Claudia les suivit très vite.
Hôpital de Londres
.
Tom était en train de passer un scanner, pour savoir quel genre de parasite l'avait infecté.
(Tom) : Alors, qu'est-ce que j'ai, docteur ?
(Docteur) : Vous êtes parti à l'étranger, récemment ?
(Tom) : Euh… non.
Le médecin le rejoignit.
(Docteur) : Je ne veux pas vous paniquer, mais je dois vous opérer en urgence.
(Tom) : Quoi ? Pourquoi ? Mais qu'est-ce que c'est que ce délire ?
(Docteur) : Ne vous inquiétez pas, c'est une intervention de rien du tout.
Il sortit une lampe de la poche de son uniforme, et la braqua sur les yeux de Duncan. Le jeune homme lui attrapa alors la main, le mordit.
(Docteur) : Eh mais ça va pas la tête ?
(Tom, s'enfuyant) : Desole
La manipulatrice radio se précipita vers le docteur, et examina sa blessure.
(Manipulatrice radio) : Ça saigne ? Oh ça va ? Faites voir.
(Docteur): Il m'a mordu !
Sur l'écran de l'ordinateur, on pouvait voir que le parasite avait déjà atteint le cerveau de Tom. Celui-ci se précipita dans les toilettes, et éteint les lumières, qui l'agressaient. Il s'enferma dans une des cabines.
(Tom) : Bon sang, mais qu'est-ce qu'ils m'ont fait ? (il prit son portable) 15 appels en absence ?
Il appela Duncan.
(Duncan décrochant) : Tom ? Tom, c'est toi ?
(Tom) : Il m'arrive un truc vraiment bizarre… Il faut en parler publiquement, là, tout de suite.
(Duncan) : Dis-moi où tu es.
(Tom) : Non, non, non. Ils se servent de nous comme porteurs. Ils veulent prendre le pouvoir, de l'intérieur.
Il entendit alors la voix de Connor.
(Connor) : Tom, c'est moi, c'est Connor. Dis-nous où t'es. On va venir t'aider.
(Tom) : Tu parles, t'es de connivence avec eux.
(Connor) : Non, non, non, écoutes, Tom, c'est moi…
(Tom) : Tais-toi. Je te conseille de pas m'approcher.
(Connor) : Ne raccroche pas !
Mais, Tom coupa la communication, et jeta son portable dans l'eau des toilettes.
(Tom) : Des preuves. Des preuves, j'ai besoin de trouver des preuves
…
Puis, il se souvint de l'émetteur que le Dodo avait avalé, et sortit son PDA pour trouver la preuve qui lui manquait, à savoir le Dodo que lui et Duncan avaient récupéré au stade.
A l'Hopital :
Au même moment, Claudia, Nick et Stephen arrivaient à l'hôpital. En sortant des toilettes, Tom les vit, et reconnaissant Stephen, se dissimula pour qu'ils ne l'attrapent pas. Les trois compagnons entrèrent dans la salle du scanner.
(Docteur) : Vous avez fait vite.
(Claudia) : Ça a l'air de vous surprendre.
(Docteur) : Vous venez de l'hôpital des maladies tropicales ? Je les ai appelé.
(Claudia) :C'est exact. Je m'appelle Claudia Brown, du Ministère de l'Intérieur.
Elle lui tendit la main, mais Nick la retint. Il fallait éviter tout contact physique, pour prévenir toute infection.
(Docteur) : Que se passe-t-il ?
(Nick) : Il est possible que ce soit la rage.
(Docteur) :Ce n'est pas la rage. J'ai vu quelque chose, grâce au scanner. A l'intérieur de lui.
(Claudia) : Ecoutez, docteur, ce n'est peut-être pas la rage, seulement, c'est plus rassurant que de ne rien envisager du tout.
(Docteur) : Qu'est-ce qu'il m'a fait ? Il existe bien un vaccin.
(Nick) : Votre seule chance est de subir une intervention chirurgicale, avant que le stade soit trop avancé.
(Stephen) : Ecoutez, il faut vraiment qu'on le retrouve, d'accord ? Alors, si vous savez où il est, dites-le. La moindre information peut nous être utile.
Mais, le médecin n'en avait aucune idée. Les trois compagnons sortirent de la pièce.
(Nick) :Très bien, si vous étiez à la place de Tom, vous iriez où, vous ?
(Claudia) : Difficile à dire, temps qu'on ne sait pas s'il est à pieds, en voiture ou en transport en commun.
(Stephen) : On ne sait rien. Notre seule chance de retrouver sa piste, c'est s'il attaque à nouveau quelqu'un. Dans ce cas là, la victime devra se manifester.
(Nick) : Oui, seulement, ça risque de prendre pas mal de temps, parce que Tom, voyez-vous, c'est pas un animal, c'est un être humain. Il a de la volonté, il va tout faire pour éviter ça.
(Stephen) : Connor ! Et son pote étudiant, Duncan ! Ils le connaissent mieux que personne.
(Nick) : Voilà une excellente idée. Essaie.
(Stephen) : OK.
Stephen les quitta. Nick se tourna vers Claudia.
(Nick) : Helen n'a pas pu nous infliger ça. J'en suis convaincu.
Claudia ne répondit pas, et se remit en marche, le laissant dans le couloir de l'hôpital.
Université Métropolitaine de Londres, bureau de Nick Cutter.
Abby avait préparé un bureau pour l'autopsie. Elle avait improvisé une salle stérile, en entourant le bureau d'un rideau en plastique elle avait enfilé des gants chirurgicaux. Tandis qu'Abby disposait les instruments nécessaires à l'autopsie,un bruit derrière elle s'échapa.
(Abby) : Y'a quelqu'un ? Je peux vous aider ?
(Tom de l'autre côté du rideau) : Ils sont à mes trousses. J'ai besoin… j'ai besoin de preuves. Il faut que vous m'aidiez.
Abby écarta le rideau, et se retrouva nez à nez avec Tom.
(Abby) : Vous ne seriez pas…
(Tom) : Je suis Tom. (il s'approcha) Ils nous surveillent toujours, là ?
(Abby) : Personne ne nous surveille.
Il passa devant Abby, la frôlant, et la faisant sursauter. Il se dirigea vers l'interrupteur pour éteindre la lumière. Le jeune homme se retourna, et enleva ses lunettes de soleil. Il avait vraiment l'air mal en point.
(Tom désignant le dodo) : Vous allez m'expliquer ce qui se passe, d'accord ? Dites-moi tout !
Abby recula.
(Tom) : Pardon, pardon. Je ne me sens pas très bien, vous voyez…
(Abby s'approchant) : Tom, Tom, pour l'amour du ciel, écoutez-moi..
Tom l'arrêta d'un geste.
(Tom) : Vous approchez surtout pas de moi, surtout pas. Je veux pas vous faire de mal. Reculez-vous, s'il vous plait. Je risquerai de…
Abby se recula. Puis, les yeux du jeune homme virèrent soudainement du bleu au bleu turquoise, et son regard devint mauvais.
(Tom) : C'est votre faute, vous allez payer !
Abby recula et fit le tour du bureau, alors qu'il se jetait sur elle.
Ministère de l'Intérieur.
Nick et Stephen avaient rassemblé Duncan et Connor dans la salle où Helen avait été interrogée quelques heures auparavant.
(Nick) : Imaginez que Tom ait des ennuis. Quelle serait sa première réaction ?
(Connor) :Il ne s'attire jamais d'ennuis.
(Duncan) :C'est pas son genre.
Stephen leva les yeux au ciel. Nick choisit de rester calme.
(Nick) :Mettez-vous à sa place. Qu'est-ce qu'il se dirait ? Où est-ce qu'il irait ?
(Duncan) :Il chercherait d'abord à savoir qui se cache derrière ce complot.
(Stephen exaspéré) : Oh, ça va, y'a aucun complot, d'aucune sorte !
(Duncan) : Oui, mais qui est dans le coup, alors ? La CIA ? Les Francs Maçons ? Les Illuminati ? Vous passez votre temps à nous cacher la vérité. Tom avait raison sur toute la ligne. (il regarda Connor) C'est pour ça qu'on t'a posé un émetteur.
(Connor) : Quoi ? Vous m'avez mis sur écoute ? J'aurais dû m'en douter. C'est comme ça que vous avez trouvé le Dodo, alors ?
(Duncan) : C'est de ta faute, avec tes secrets. Les unités d'élite, la minette...
Connor fouilla ses vêtements, à la recherche de l'émetteur.
(Connor) : Duncan. Rends-moi un service, dis-moi où il est.
(Duncan) : Il est… il est sur ton sac à dos, dans le porte-clés Roswell.
(Connor) : Dire que j'avais confiance en vous…
(Nick) : Attendez ! Comment vous avez pu le suivre ?
(Duncan) : Tom a modifié la navigation par satellite de son PDA.
(Nick) : Dans ce cas, il va revenir ici. Si Tom cherche des réponses, il va suivre la piste de l'émetteur, (en regardant Connor) et revenir vers toi.
(Duncan) :Non, c'est ça, le hic. Le Dodo l'avait avalé.
(Stephen) : L'émetteur est dans le ventre du Dodo ?
(Duncan) :Oui.
(Stephen) :Et le Dodo est avecAbby, espèce d'idiots ! Si c'est ça elle est mal barrée !
Bureau de Nick :
(Abby) : Tom. Ecoutez, je ne vous veut aucun mal, d'accord ? Faites-moi confiance, calmez-vous.
(Tom) : Dites-moi, est-ce que je vais mourir ?
(Abby) : Non. On ne vous laissera pas mourir.
(Tom) : C'est qui, « on », à la fin ? Mais qu'est-ce qu'ils m'ont mis à l'intérieur, hein ?
(Abby) : En vous mordant, le Dodo vous a transmis une maladie.
(Tom) : Vous me prenez pour un idiot ? Les Dodos n'existent plus, il n'y en a plus… On veut des réponses ! Dites-moi la vérité. Qu'est-ce qu'ils m'ont fait, hein ?
(Abby) :Laissez-moi vous emmener à l'hôpital.
(Tom) : Ah oui ? Pour quoi faire ? Me tendre un autre piège ?
Ses yeux devinrent à nouveau turquoise, et il contourna le bureau pour se jeter sur Abby.
(Tom) : Venez par là !
(Abby en essayant de se dégager) : Lâchez-moi !
(Tom) :Vous êtes le mal personnifié. (il désigna le Dodo) ça, c'est une preuve. Une fois guéri, je m'en servirai, je prouverai que vous avez cherché à me manipuler. Mais, je suis plus malin que vous.
(Abby) : Tom, vous avez été infecté par un parasite. Soyez raisonnable, voyons, laissez-moi vous emmener à l'hôpital.
(Tom en la jetant par terre et en lui attrapant la main pour la mordre) :Non ! A chacun sa part, Abby !
(Abby): Attendez ! D'accord ! Vous voulez savoir la vérité, je vais vous la dire. Toute l'histoire, OK ? (Tom la lâcha) "C'est ce que vous voulez, n'est-ce pas ? Pour ça, il va falloir que vous acceptiez de me suivre.
A Stade, sur le site de l'anomalie :
Abby gara sa Mini devant le stade. Tom l'avait obligée à prendre le Dodo.
(Tom regardant le dodo) : Pauvre petite chose. Vous l'avez tué.
(Abby) : On a rien tué, du tout, Tom.
(Tom) : Encore un de vos mensonges… Les choses n'arrivent pas par hasard. Elles sont liées entre elles.
(Abby) Je suis de votre côté. Souvenez-vous en. Je ne vous veux aucun mal.
Ils sortirent tous les deux de la voiture.
Université Métropolitaine de Londres, bureau de Nick Cutter.
Nick, Stephen, Claudia, Connor et Duncan descendirent les marches qui menaient au bureau de Nick.
(Nick en avisant le bureau vide) : Le Dodo n'est plus là. Il a du le prendre avec lui.
(Stephen) : Oauis et Abby aussi.
(Nick) : On peut peut-être les retrouver grâce à l'émetteur. Il faut faire vite.
A Stade, sur le site de l'anomalie :
Abby présenta son badge au militaire qui gardait l'entrée du stade. Celui-ci regarda Tom avec suspicion, ne voulant pas s'écarter pour les laisser passer.
(Abby) : Il vient d'être embauché par le ministère, il n'a pas encore son laissez-passer.
Le militaire accepta cette explication, et s'écarta pour leur céder le passage. Tom suivit Abby jusqu'à la chambre froide. La jeune femme ouvrit la porte, mais vit que l'anomalie s'était refermée.
(Abby) : C'est pourtant là que l'anomalie était. Vous devez me croire.
Il passa devant elle, et entra dans la chambre froide, pour n'y voir que des étagères remplies de nourriture.
(Abby) : On ne sait pas pourquoi elles vont et viennent. Mais… mais, c'est comme ça que le Dodo est arrivé ici.
(Tom se tournant vers elle) : Vous croyez que je suis stupide ? (elle secoua la tête) C'est un piège… C'est un guet-apens… (il s'approcha d'elle et retira ses lunettes de soleil) Ils vont venir ici pour me tuer, hein ? (elle secoua à nouveau la tête) Vous leur avez demandé.
Elle leva les yeux au ciel. Il s'approcha d'elle, menaçant. La jeune femme lui barra la route avec une étagère. Ils luttèrent un moment, puis, elle réussit à la lui faire tomber dessus, et en profita pour s'enfuir. Elle renversa des chaises, mais perdait de l'avance. Alors, elle sauta, s'accrocha à un tuyau, et lui donna un coup de pied dans le plexus, qui le fit tomber à terre, lui permettant de prendre de l'avance sur son poursuivant.
Elle courut dans les couloirs du stade, cherchant une porte ouverte.
(Tom) : Abby !!
Elle en trouva une, et s'engouffra dans un vestiaire. Tom était juste derrière elle. Il entra aussi, et la chercha.
(Tom) : Où êtes vous ?!?
Ne la voyant pas, il shoota dans un filet rempli de ballons de foot, et l'envoya valser contre des casiers. L'un d'eux s'ouvrit dans son dos, et Abby en sortit, se jeta sur lui, lui donna un coup de genou dans le ventre et l'envoya s'écraser contre les casiers. Elle sortit de la pièce, et courut jusque sur la pelouse du stade. Tom la rejoignit, prit de l'élan sur un des sièges, et lui sauta dessus. Il essaya de la morde.
(Abby) : Non, faites pas ça !
A ce moment-là, Ryan, ses hommes, Claudia et l'équipe de Cutter arrivèrent. Ryan et ses hommes mirent Duncan en joue, l'enjoignant de ne pas bouger. Connor se mit entre les militaires et son ami.
(Connor) : Non, ne tirez pas ! Je vous en supplie, ne tirez pas !
(Stephen en pointant son arme sur Tom) : Ecartes-toi, Connor !
(Nick à Ryan) : Pose ton arme. Laisses-le essayer.
Connor se tourna vers son ami .
(Connor) : Tom ? Tom, c'est moi… Lâches-la, mon pote. Laisses-la. Elle t'a rien fait. Relax, d'accord ? (Tom leva les yeux vers lui, semblant le reconnaître seulement maintenant.) Tu te rappelles, nos soirées télé ? Tu t'en souviens ? La série Battlestar Galactica, ou encore Star Trek… les pizzas aux pepperoni…
(Tom) : Connor ?
(Connor) : Ouais… C'était le bon temps, pas vrai ? Tu te souviens ? Tu peux combattre le côté obscur. C'est facile, essaie
Tom s'écarta d'Abby, qui put s'enfuir.
(ryan) : Bouges de là, Connor ! Il va te sauter dessus, et te tuer !
(Connor pleurant) : Non, il le fera pas. Parce que c'est mon copain. (en s'approchant de Tom) Viens avec moi, on peut.. on peut t'aider, je t'assure.
(Tom) : En fait, c'était une conspiration, hein ?
(Connor) : C'est possible. C'est très possible, Tom.
(Tom) : Est-ce qu'un alien a pris mon cerveau en otage ?
(Connor souriant) : Oui.
(tom) : Je le savais… je le savais.
Les yeux de tom devinrent turquoise.
(Stephen) : Connor, sauves-toi !
(Ryan) : Recules je vais tirer !
Mais, le jeune homme ne bougea pas, et Tom lui tomba dans les bras, en pleurant.
(Connor) : Ça va aller, ça va aller.
(Tom) : Ils ont essayé de prendre ma place, mais j'ai tenu bon, Connor… J'ai été plus fort qu'eux, t'as vu ?
(Connor) : Tu peux être fier de toi, t'as fait du bon boulot…
(Tom) : Je suis un héros.
Connor acquiesça, et dans un dernier spasme, Tom mourut. Nick rejoignit Connor, qui était toujours à genoux devant son ami. Le jeune homme se releva.
(Connor) : Je peux plus continuer, Professeur.
(Nick) : Approches. On a besoin de toi.
(Connor) : Si j'avais pas été impliqué, Tom serait toujours en vie.
(Nick) : Il n'y a qu'une poignée de gens, sur toute la planète, qui a conscience de ce qui se passe, contre quoi on va devoir lutter, et tu en fais partie, Connor. Fais-le au moins pour lui. Reste. Il aurait été si fier. Tu ne peux pas baisser les bras, pas maintenant. Tu vas tenir le coup ?
(Connor les larmes aux yeux) : Je vais tenir le coup Il va me manquer.
(Nick le prenant dans ses bras) : Viens par là.
Connor leva les yeux vers ses compagnons, toujours dans les gradins.
Générique de fin