Générique de début
Club de Golf.
Un homme gara son buggy sur le green, en descendit, et se dirigea vers l'arrière, pour prendre un club dans son sac. Il se dirigea ensuite vers sa balle.
(Homme) : Tiger Woods, tu peux aller te rhabiller…
Il essaya de frapper la balle, mais la rata, et regarda son club, comme pour s'assurer qu'il n'était pas percé. Puis, il jeta un œil autour de lui, pour s'assurer que personne ne l'avait vu, Il est est de même pour un autre homme se situant dans le bunker.
L'homme sur le green recommença plusieurs fois, obtenant à chaque fois le même résultat. Il réussit enfin à la frapper, mais celle-ci alla tout droit prendre un bain dans l'étang situé à côté du green. Le portable de l'homme sonna.
(Homme) : Ouais, Jeff ?
(Jeff) : Je suis dans le bunker. T'es sur le green ?
L'homme hésita un moment, regardant l'étang où était sa balle.
(Homme mentant) : Ouais, facile.
(Jeff racrochant) : D'accord.
L'homme se dirigea vers l'étang, le regarda un moment, avec circonspection, puis y plongea la main pour retrouver sa balle. Il finit par la trouver, juste à côté d'une autre balle, et d'un crâne de vache.
Appartement d'Abby Maitland.
Connor, en peignoir, préparait un plateau de petit déjeuné, composé d'une pomme, un croissant, de la confiture, et de café. Abby entra dans la cuisine, en baillant. Elle était vêtue d'un slip et d'un débardeur, et avait les cheveux en bataille.
(Abby) : Bonjour.
(Connor) : Hey.
Puis, elle vit le plateau qu'il avait à la main.
(Abby) : Fallait pas.
(Connor la contournant) : Fallait pas quoi ? Pardon. (il se retourna) Oh, je vais jouer à Oblivion, si ça te dit. Partout, c'est un classique…
(Abby) : Quand tu dis partout... (elle avisa le thermostat) Euh..34 ?
(Connor) : Pardon ?
(Abby) : Connor, le thermostat, il est sur 34.
(Connor avisant le lézard qui buvait dans une coupelle sur la table) :Ouais. Rex avait l'air un petit peu gelé. Je me suis dit que si on avait trop chaud, on pouvait toujours se dessaper. Si jamais le petit bout de chou attrapait froid, tu vois, je supporterais pas qu'il tombe malade, moi.
(Abby) : Je vois. Mouais.
Elle tourna le dos à Connor, et se dirigea vers les escaliers. Le jeune homme la suivit du regard, tout en se servant du café.
(Abby, sans se retourner) : Fermes la bouche, Connor, tu baves.
Tandis qu'il la suivait du regard, sa main s'était décalée vers la droite, et le café coula à côté du bol. Il redressa la cafetière.
(Connor) : Aïeuh…
Club de Golf.
L'homme était assis au volant de son buggy, tandis que son ami Jeff traînait son sac de golf derrière lui.
(Homme) : Jeff, enfin, tu aurais pu te louer une voiture , si tu n'étais pas un boulet près de tes sous…
(Jeff) : S'il te plaît, Andy, emmènes-moi…
(Andy) : Allez, viens, montes.
Jeff se tourna pour ramasser son sac, et Andy en profita pour appuyer sur l'accélérateur, et s'éloigner en riant, ravi de sa bonne blague.
(Jeff) : Quel plaisantin.
Andy travaillait son swing. Il serra son club de golf, énervé, quand il vit que la balle était sortie du green pour la énième fois. Il alla dans les fourrés, là où il avait vu sa balle tomber.
(Andy tout en fouillant les fourrés du regard.) : Où es-tu cachée, petite coquine ?
Il se pencha, pour fouiller les fougères, et finit par se couper le doigt sur une des feuilles. Il secoua la main, et dans ce geste, envoya un peu de son sang s'écraser sur un tronc d'arbre. Il abandonna la recherche de sa balle, et sortit des fourrés, pour retourner sur le green.
C'est alors qu'il entendit un bruit derrière lui. Il se retourna, et vit quelque chose qui l'épouvanta. Il se mit à courir aussi vite qu'il le put, mais ce qui le poursuivait l'attrapa, et le souleva du sol. Son ami Jeff, qui jouait un peu plus loin, l'entendit hurler. Il se précipita vers le cri, et vit avec horreur le corps de son ami, gisant sur le sol.
Appartement d'Abby Maitland.
Connor jouait à Oblivion, mais perdait la partie. Il voulut charger sa partie, et en allant dans le menu de son jeu, il vit une partie sauvegardée par Tom. Il regarda la photo les montrant tous les trois, Tom, Duncan et lui. Ils faisaient les fous devant l'objectif.
(Abby) : Je vais au yoga.
(Connor) : D'accord. (il remit son jeu en route) Si jamais t'as besoin d'aide pour te plier ou t'étirer, t'as qu'à m'appeler.
Abby se mit devant le poste de télévision
.
(Abby) : Les fenêtres restent fermées toute la journée.
(Connor, tout en se tordant le cou pour essayer de voir son jeu) :Ouais.
(Abby) : Ou c'est toi, qui sors par la fenêtre ! (il acquiesça, lui faisant signe de se décaler pour qu'il puisse voir l'écran). Et à ce propos, combien de jours y'a-t-il dans une semaine, Connor ?
(Connor) : C'est une devinette ? Combien ?
(Abby) : Il y en a 7.
(Connor) : Bah, c'est pas drôle, et c'est pas subtil.
(Abby) : Comme quand tu dis que tu vas rester chez moi une semaine, et que t'es encore là au bout d'un mois…
(Connor sans quitter l'écran des yeux) : Ah, mais je m'en occupe, je t'assure. Je suis sur plusieurs pistes, là.
(Abby) : Ouais, je vois ça…
Abby quitta l'appartement. Rex vient se poser sur le canapé, à côté de Connor. Le jeune homme le regarda.
(Connor) : Elle craque pour moi, Rex. Oh oui, elle craque pour moi…
Hôtel, à proximité du club de golf.
(Claudia) : 4h ! Je vous demande de fermer le périmètre, pas de construire un mur d'enceinte ! Vous avez 1h pour le faire. Où est le corps du golfeur ?
(Ryan) : Au centre d'évacuation, dans la maison.
(Claudia) : D'autres victimes ?
(Ryan) : Pas qu'on sache.
(Claudia) : Bien, tenez-moi au courant.
Nick, Stephen étaient en train de parler à Jeff. Ils rejoignirent Claudia.
(Claudia) : Qu'est-ce qu'il a dit ?
(Nick) : Le temps qu'on arrive, c'était fini.
(Claudia) : Vous avez trouvé l'anomalie ?
(Nick) : Bah, on est pas encore sûr qu'il y en ai une. Je dois encore voir la victime.
Stephen se dirigea vers Jeff, pour lui poser d'autres questions.
(Claudia à Nick) : Je crois que je dois te prévenir. Lester s'impatiente. Il pense que tu crées plus de problèmes que tu n'en résous.
(Nick) : Qu'est-ce que t'en penses ?
(Claudia) : Ce qui serait utile, c'est que j'arrive à lui démontrer que nous faisons des progrès.
(Nick) : Ou bien ?
(Claudia) : Ou bien, ça va devenir difficile.
(Nick) : Ecoute, c'est pas le problème de Lester, ni celui du gouvernement. Si tu veux m'aider, il faut que tu le tiennes à distance.
(Claudia) : Ne me demandes pas de prendre parti, Nick.
Elle s'éloigna.
Appartement d'Abby Maitland.
Connor était toujours en sous vêtements et peignoir, et jouait toujours à Oblivion. Rex, de son côté, jouait avec un gâteau au fromage.
(Connor) : Tu t'amuses bien, Rex ?
Le téléphone sonna. Il décrocha.
(Connor) : La garcionère d'Abby Maitland, premier étalon à l'appareil. (il reconnut alors son interlocuteur) Oh, non, non, non, c'est Connor, Professeur, ça devait .. excusait ?
Il alla s'habiller en vitesse, prit les clés de la voiture d'Abby, et sortit de l'appartement, en ayant oublié de fermer la fenêtre. Rex, lui, l'avait bien remarqué, s'envola par la fenêtre, et rentra dans la voiture d'Abby, pendant que Connor ne regardait pas.
Hôtel, à proximité du club de golf.
Claudia et Nick se trouvaient dans l'infirmerie improvisée, dans l'hôtel. Un médecin de l'armée leur montra le corps d'Andy, puis le recouvrit d'un drap. Claudia s'était détournée du cadavre, tandis que Nick examinait la blessure.
(Médecin à Nick) : Il a été dépecé.
(Nick) : C'est quasiment chirurgical, la façon dont la chair a été proprement arrachée. Aucun gaspillage.
(Claudia) : Tu as une idée de ce qui a fait ça ?
(Nick) : Il n'y a qu'un animal d'une puissance et d'une sauvagerie dévastatrice pour faire ça en quelques minutes. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il est venu par l'anomalie. La première chose à savoir, c'est où elle est.
Nick rejoignit Stephen à l'extérieur.
(Stephen) : Aucune végétation piétinée ou arrachée, aucune trace de pas, et aucun signe d'une anomalie. Mais y'a un sacré champ magnétique, donc elle doit bien être quelque part. A moins qu'un pylône ne cause des interférences.
Abby les rejoignit à ce moment-là.
(Abby) : Je ne vois rien.
(Nick) : Taisez-vous une minute que je réfléchisse. (Les deuxs jeunes gens obéirent, et ne dirent plus un mot) Le silence !
(Abby) : On a rien dit…
(Nick) : Non, je veux dire, c'est beaucoup trop silencieux. Ecoutez. (ses amis se concentrèrent sur le silence) Pas de chant d'oiseaux.
(Abby) : Pas de pépiements.
(Stephen) : Ils ont été effrayés.
(Nick) : Qu'est-ce qui peut chasser les oiseaux ? (il regarda la boussole) On se trompe. Ce n'est pas un pylône, c'est une anomalie.
(Stephen) : Où ça ?
(Nick levant les yeux vers le ciel) : On est juste en dessous
Stephen et Abby levèrent la tête, et virent l'anomalie briller dans le bleu du ciel.
(Stephen) : C'est un prédateur volant.
(Nick) : Ouais, ça c'est pas autre chose. Et comment on pose un cordon de sécurité dans le ciel, bon sang ?
Pendant qu'il parlait, ses compagnons s'étaient éloignés, et scrutaient le ciel, à la recherche du prédateur. Stephen vit quelque chose qui attira son regard. Il mit ses mains en visière au dessus de ses yeux, et vit ce qu'ils cherchaient foncer droit sur eux.
(Stephen) : Cutter.
Abby vit aussi le prédateur volant. Stephen et elle commencèrent à reculer vers Cutter.
(Nick) : C'est vrai, cette chose peut aller n'importe où, maintenant.
(Stephen en se jetant sur Nick) : C'est pas aussi sûr que ça. (Se relevant) Il était pas si difficile à trouver.
A l'entré du club
Pendant ce temps, Connor arriva sur le site. Il montra sa carte aux deux soldats chargés d'empêcher le public d'entrer sur le site.
(Connor fièrement) : Accès à tous les secteurs, c'est écrit dessus (le garde le laissa passer) Merci.
Lorsqu'il fut passé, le soldat remarqua que la figurine de lézard que Connor avait sur la plage arrière. Connor se gara, et sortit de la voiture. Rex monta sur le toit de la voiture. Connor ne l'avait toujours pas vu. Il enleva sa veste, et la mit dans la voiture. En se redressant, il remarqua enfin Rex.
(Connor en sursautant) : Oh, mon Dieu ! (il vit qu'il l'avait effrayé), Oh, désolé, désolé ! Je voulais pas crier. J'ai été… un peu surpris… c'est tout… que tu sois là. (il s'approcha, Rex recula) Mais, c'est super, hein, que tu sois là ! Mais, il vaudrait mieux que tu restes dans la voiture, mec. (il fit lentement le tour de la voiture, pour essayer d'attraper Rex par derrière) Super. Ça, c'est un beau lézard, hein ? Oh oui, il est gentil et sage, Rex. (il essaya de l'attraper, mais Rex se décala) Tu veux jouer ? Tu veux jouer. Bien sûr que tu le veux, Rex. (il se mit à le supplier) S'il te plait, Rex, mon existence est foutue, si on se fait choper. Remontes dans la voiture, d'accord ? (il essaya de l'attraper, mais Rex s'envola) Oh, Rex… Rex !
Il hésita un instant, et se lança à sa poursuite. Rex se dirigeait vers le green.
Sur le green
Pendant que Connor essayait de faire entendre raison à un lézard cabotin, Abby, Stephen et Nick observaient la créature.
(Abby) : Qu'est-ce que c'est ?
(Nick) : Un Ptérosaure Ptérodactyloïde. Probablement un Ptéranodon.
(Abby) : C'est ce qui a tué le golfeur ?
(Stephen) : En tout cas, ça y ressemble.
(Nick) : les Ptéranodons étaient censés se nourrir essentiellement de petits reptiles et de poissons.
(Stephen) : .Ouais bah, c'est ce qu'ils grignotaient jusqu'à l'arrivée des humains.
(Abby) : Pourquoi il fait des cercles ?
(Stephen) : Il cherche un perchoir.
(Nick) : Il a l'embarras du choix, mais… il doit chercher autre chose.
Rex sortit des bois, Connor à ses trousses.
(Connor) : Rex ! Rex ! Si je t'attrape, je te promets que tu seras le premier animal qui s'éteint deux fois… Viens ici, je plaisante pas !
Stephen remarqua soudain quelque chose, sur le green.
(Stephen) : C'est Connor ?
(Nick) : Quoi ?
(Stephen) : Connor.
(Connor parlant à Rex) : Ah mais je te jure, on peut pas dire que tu me facilite la tâche Rex.
(Abby) : Mais qu'est-ce qu'il fait ?
(Nick) : Moi, ce que j'aimerai savoir, c'est que fait notre ami là-haut.
Ils virent que le Ptéranodon dessinait des cercles au-dessus de Connor.
(Stephen) : Il ne cherche pas un perchoir, il cherche son déjeuné.
Il se mirent tous à hurler son nom.
Quand il les entendit, Connor regarda Rex en grimaçant.
(Connor) : Génial… T'as entendu ? Ça veut dire qu'on arrête . Eh, si tu crois que je vais encore faire un pas pour te courir après, tu te goures, mec.
Cutter appela Ryan.
(Nick) : Ryan, vennez par ici !
Ryan, Claudia et deux autres militaires les rejoignirent en courant.
Connor se retourna, en voyant que Rex voulait lui faire comprendre quelque chose, et vit le Ptéranodon qui fondait sur lui. Il resta pétrifié sur place.
(Abby) : Cours, sous les arbres, vite, cours !
Stephen mit ses mains en porte-voix.
(Stephen) : Cours, imbécile !
Connor sortit enfin de son immobilité, et se mit à courir vers les arbres.
(Connor) : Rex ! Cours !
Le lézard le suivit. Ils coururent aussi vite qu'ils le purent.
Ses compagnons le regardaient, et faisaient le même souhait. Cutter suivait sa progression à travers ses jumelles.
(Claudia) : Oh, non. Tuez-le.
(Nick) : Non, une minute ! Il y a quelque chose qui ne colle pas, mais je ne suis pas encore sûr de ce que c'est.
(Claudia à Ryan) : Tuez-le !
(Nick) : Non, nous ne devons tuer ces animaux que lorsque nous n'avons pas le choix.
(Claudia): Le choix ? Mais quel choix ? C'est une question de secondes ! Connor va être dépecé !
(Stephen à l'oreille de Nick) : C'est trop risqué, Nick.
(Claudia) : Exécutez mes ordres, Capitaine.
(Ryan) : Oui, Madame.
Cutter prit alors la décision de dévier le tir de Ryan, ce qui eut pour effet de lui faire rater la créature. Ryan tira à nouveau une rafale, mais ne put atteindre la bête.
(Ryan) : Il est hors de portée.
Ils virent Connor sauter dans un trou, se mettant ainsi à l'abri près des arbres.
(Claudia à Nick) : Je regrette beaucoup que vous ayez fait ça. Dieu seul sait combien de gens tu as condamné à mort.
(Nick) : Attendez voir. Il y a un lézard avec lui.
(Claudia) : Un lézard ?
(Nick) : Coelurosauravus
(Abby) : Il a laissé Rex s'échapper !
Tous pivotèrent lentement vers elle, la surprise se lisant clairement sur leur visage.
(Claudia) : Qu'est-ce que vous avez fait ?
Abby prit un air de gamin pris en faute.
(Nick) : Tu l'as gardé.
(Abby) : Non. (Nick lui montra qu'il n'était pas dupe) Oui, oui, il est revenu, je me suis occupée de lui.
(Claudia) : Mais qu'est-ce que vous croyez ! Qu'on dirige une sorte de zoo privé !
(Abby) : Je suis désolée.
(Stephen souriant) : C'est pour ça qu'il fait chaud, chez toi.
Connor courut vers eux.
(Nick) : On en sait pas encore assez sur cet animal.
(Claudia) : C'est Lester qui a raison. Vous êtes une menace ! Mais qu'est-ce que tu crois qu'on fait ici, Nick ! Qu'on est venus jouer à la préhistoire !
(Nick, criant) : Personne ne prend cette affaire plus au sérieux que nous !
(Stephen) : Il est blessé, d'accord ? Il ira pas loin. Il lui faut un perchoir.
(Claudia) : J'espère que c'est vrai. Dans notre intérêt à tous. (Aux soldats) Suivez-moi.
Claudia s'éloigne et les soldats lui emboîtèrent le pas. Nick les regarda partir.
(Stephen à Nick) : Tu sais, elle a pas tout à fait tort.
(Nick) : Je ne fais pas du sentimentalisme. Mais, j'ai de bonnes raisons de ne pas vouloir tuer cet animal.
(Stephen) : Tu es sûr d'avoir raison ?
(Nick) : Non, évidemment, je ne suis pas sûr ! Je viens peut-être de commettre la plus grosse erreur de ma vie ! (Connor les rejoignit à ce moment-là, en riant) J'ai eu une intuition, voilà tout.
Connor s'arrêta à côté de lui, à bout de souffle, et lui mit la main sur l'épaule.
(Connor) : Oh, la-la, quelle partie de rigolade !
(Nick énervé et s'éloignant) : Sinistre crétin.
(Connor à Abby) : Ben quoi ?
Celle-ci lui jeta un regard noir, et suivit Cutter.
(Abby) : S'il vous plait, attendez. (Nick se retourna) Je ne voulais pas que Rex soit enfermé dans une cage… et examiné, et sondé par les sbires de Lester. Je peux le garder ?
(Nick) : Il vaudrait mieux que tu le retrouves d'abord
Devant l'hôtel.
(Nick) : Le Ptéranodon chassait à partir d'emplacements choisis avec soin, le sommet des falaises, des montagnes, des endroits où il pouvait bien observer ses proies potentielles.
(Stephen à Ryan) : Il faut qu'on cherche les points les plus élevés qui se trouvent aux alentours.
Le militaire acquiesça, puis écouta ce qu'on lui disait dans son oreillette.
(Ryan à Stephen) : Les images en temps réel arrivent.
Claudia et Nick se rapprochèrent du jeune homme, et regardèrent l'écran d'ordinateur. Des images flouent arrivèrent, puis, en devenant plus nettes, elles leur montrèrent le Ptéranodon posé sur un toit.
(Stephen) : Le voilà.
(Nick) : Ça y est !
(Ryan transmettant les informations qu'il recevait dans son oreillette) : Immeuble de bureaux, à moins de deux kilomètres. Ça devrait être vide, le samedi.
(Nick) : On y va. ( soufflant Stephen) On arrive les premiers.
Ils montèrent dans le pick-up de Nick.
Au golf
Pendant ce temps, Abby et Connor cherchaient Rex dans les bois autour du club de golf.
(Abby) : Rex !
(Connor) : Rexounet ! Petit, petit ! Viens voir papa !
(Abby en pointant son doigt sur lui) : Tu restes ici tant que tu l'a pas retrouvé.
(Connor) : Franchement, je sais pas comment il est sorti. Abby, écoutes, je suis désolé.
(Abby) : Si jamais il lui arrive quelque chose… raaah ! Retrouves-le.
(Connor) : Le retrouver, le retrouver...
Immeuble de bureaux.
Nick gara sa voiture, lui, Claudia et Stephen en descendirent. Stephen sortit un fusil d'un sac.
(Claudia) : On devrait attendre Ryan.
Ils entrèrent dans le hall de l'immeuble. Stephen chargea le fusil.
(Claudia) : Qu'est-ce que c'est ?
(Stephen) : Une fléchette de sédatif.
(Claudia) : Hors de question !
(Nick) : De quoi assommer au moins 5 bestioles comme celle-là.
(Claudia) : Je ne prendrai aucun risque, cette fois, je la veux morte.
(Nick) : C'est ça, laisse-moi rire.
(Claudia) : Quoi ?
(Nick) :Est-ce que je t'ai déjà laissée tomber ? Pas la peine de répondre. Je t'en prie, fais-moi confiance.
(Claudia) :Pourquoi tu me fais toujours des trucs comme ça ?
(Nick) : Ecoutes, on est en territoire inconnu, là, et je ne sais pas… La seule chose que je sache, c'est que tuer ces animaux sans raison, ce n'est pas une bonne solution.
Claudia hésita.
(Claudia): Tu as jusqu'à l'arrivée de Ryan. (il n'en fallut pas plus à Cutter et à Stephen pour repartir vers le toit) Une seule chance, et une seule fléchette.
Elle leva les yeux au ciel, en voyant qu'aucun des deux ne l'écoutait, puis leur emboîta le pas.
(Stephen, poussant une porte) : Je pensais qu'elle accepterait.
(Nick) : Moi non plus je pensais pas.
Ils finirent par arriver sur le toit. Stephen épaula son fusil, et visa le Ptéranodon, mais celui-ci prit son envol.
(Nick) : C'est pas vrai !
Le Ptéranodon passa au-dessus d'eux.
(Nick) : Regarde. Il va falloir le ramener à portée de fusil. Tu vois la crête rouge sur sa tête ?Attends, le rouge… C'est ça. (il se tourna vers Claudia) Donnes ton chemisier.
(Claudia) : Pourquoi ?
(Nick) : J'en ai besoin.
(Claudia) : Mais enfin. Il est magenta.
(Nick) : C'est presque sa couleur.
(Claudia) : C'est pas vraiment rouge !
Mais, Nick ne l'écoutait plus. Il se dirigea vers le bord du toit. Claudia commença à déboutonner son chemisier. Stephen décida alors de mettre fin au supplice de Claudia, et lui dit, en lui montra le tee-shirt rouge qu'il portait sous son sweat-shirt.
(Stephen) : Attends. On va lui donner ça. A charge de revanche.
Claudia lui fit un sourire reconnaissant, tandis que Nick arrachait un tuyau en métal, qui soutenait une antenne TV, pour s'en servir comme d'une perche.
Pendant ce temps, Ryan et ses hommes entraient dans l'immeuble, et prenaient l'ascenseur pour monter sur le toit.
Stephen donna son tee-shirt à Nick, qui le fixa à son tuyau de fer.
(Nick à Stephen) : T'es prêt ?
(Stephen) : Prêt.
Le jeune homme épaula son fusil. Nick siffla, pour attirer le Ptéranodon, et une fois que celui-ci se fut retourné vers lui, agita le drapeau improvisé. Le Ptéranodon se dirigea vers eux. Claudia, pas rassuré, recula. La créature se rapprochait de plus en plus.
(Nick à Stephen) : OK, quand tu voudras.
Stephen essayait de viser la créature, mais celle-ci ne restait pas en place, et ne volait pas en ligne droite. Il tira, mais la rata.
(Stephen) : Dévié par le vent.
(Nick) : On recommence. (Stephen chargea une nouvelle fléchette) Surtout prend bien ton tend, Stephen.
Stephen épaula, visa, tira, et rata à nouveau la créature.
(Stephen) : Cet idiot arrête pas de bouger.
(Nick qui agitait toujours son drapeau.) : Ça oui pour bouger il bouge.
Stephen le regarda, il rechargea son fusil, et visa à nouveau la créature.
(Stephen) : Cette fois… Approches, mon pote.
Le Ptéranodon se rapprochait, mais Stephen ne tirait toujours pas. Claudia recula à nouveau, apeurée.
(Nick) : OK, vas-y, tires, Stephen. (Mais, le jeune homme ne fit rien) Stephen, pour l'amour du ciel, tu te décides à tirer !
Claudia paniqua, et se mit à courir. Stephen attendit encore. Quand le Ptéranodon fut presque à portée de main, il tira. Lui et Nick durent se baisser pour éviter que le Ptéranodon ne leur rentre dedans. La créature passa juste au dessus d'eux, et s'écrasa sur le sol, glissant sur le toit, entraînée par sa vitesse. Claudia courut jusque dans le coin du toit, et ferma les yeux. Mais, il s'arrêta juste devant elle, essaya de se relever, mais assommé par le sédatif, s'écroula lourdement.
(Nick à Stephen) : T'as vu ça !
(Stephen) : Pas la peine de s'énerver. Bon, maintenant, qu'est-ce qu'on va en faire ?
(Nick) : On va le ramener à l'anomalie, et le renvoyer chez lui.
Claudia, qui avait repris ses esprits, fit un pas en avant.
(Claudia) : Ça suffit, Cutter ! Terminées, les faveurs ! A partir de maintenant, on fait ce que je dis ! C'est moi, qui prends les décisions.
A ce moment-là, le Ptéranodon eut un sursaut, et l'assomma avec son bec.
(Nick) : Oups.
Bois autour du club de golf.
Abby et Connor cherchaient toujours Rex.
(Connor) : Rex ! Où est-ce que t'es, mon vieux ?
(Abby) : Parce que tu croyais qu'il allait t'envoyer un message de détresse, toi ?
(Connor) : Il connaît bien ma voix. Je suis sûr qu'il va venir en courant.
(Abby) : C'est un lézard, tu sais, c'est pas un chien de chasse. Tout ça est ridicule. Il peut être n'importe où.
Connor entendit le cri de Rex, et le vit un peu plus loin devant eux.
(Connor) : Rex ? Rex ! Eh, Abby !
Abby vit aussi Rex, et tous deux se lancèrent à la poursuite du lézard. Mais, celui-ci avait visiblement envie de jouer, il les entraîna dans une courte poursuite, une sorte de cache-cache dans les bois.
Hôtel, infirmerie improvisée.
Nick se trouvait dans l'infirmerie improvisée avec Claudia. Celle-ci reprenait lentement conscience, un masque à oxygène sur le visage. Les images du Ptéranodon fonçant sur elle lui revinrent. Elle ouvrit les yeux, en sursautant, et en voulant se redresser, descendit du brancard sur lequel elle se trouvait, écrasant une poche de sang au passage, ce qui eut pour effet de répandre le sang qu'elle contenait par terre.
(Nick se dirigeant vers elle) : Doucement, doucement. Tout va bien ?
(Claudia) : Qu'est-ce qui s'est passé ?
(Nick) : T'as reçu un coup.
(Claudia) : Où je suis ?
(Nick) : A l'hôtel.
(Médecin ramassant la poche de sang) : On se calme. Comment vous sentez-vous ? (Nick prit une lampe stylo dans la trousse du médecin) Quel est votre nom, et quel âge avez-vous ?
(Claudia) : Claudia Brown, et je n'ai pas l'intention de vous dire mon âge.
Nick la regarda en souriant, amusé.
(Médecin) : Bon, je ferai des examens à l'hôpital, mais je crois que ce n'est qu'une commotion légère. Ah, il n'y a plus beaucoup d'oxygène. Il y a une autre bouteille dans l'ambulance, je vais la chercher au cas où.
Il quitta la pièce, et se dirigea vers l'ambulance. Nick se mit devant Claudia.
(Nick) : Tu veux pas t'asseoir ?
Claudia remonta sur le brancard. Nick mit une main sous son menton, et lui fit redresser la tête. Il repoussa ses cheveux derrière ses oreilles, puis alluma la lampe stylo, et la lui passa devant les yeux.
(Claudia) : Qu'est-ce que tu fais ?
(Nick) : Je n'en ai absolument aucune idée. Mais, je les ai vu le faire dans Urgences, donc ça doit bien servir à quelque chose. Comment tu te sens ?
(Claudia) : Ça va.
(Nick) : Des nausées ? (elle secoua la tête) Mal à la tête ? (elle secoua à nouveau la tête) Aucune sensation étrange ?
(Claudia): Si, il y a quelque chose.
(Nick) : Quoi ?
(Claudia) : J'y vois rien du tout.
Nick la regarda sans répondre.
Bois autour du club de golf.
Abby et Connor couraient toujours après Rex. Ils finirent par le trouver, posé sur une branche cassée. Ils se précipitèrent vers lui, heureux de l'avoir enfin retrouvé, et surtout, qu'il ne s'enfuit pas à nouveau. Mais, son attitude ne tarda pas à les intriguer. Le lézard avait l'air inquiet.
(Connor) : Qu'est-ce qu'il regarde comme ça ?
Rex descendit de sa branche, et se cacha derrière elle, tout en continuant de fixer un point au dessus de leur tête. Ils entendirent alors un bruit, qui ne leur plut vraiment pas. Ils pivotèrent lentement sur eux-mêmes, et virent une nuée de Ptérosaures nichée dans les arbres autour d'eux. Ils s'envolèrent de leur perchoir.
(Connor) : Baisses-toi !
Ils s'aplatirent au sol, et les Ptérosaures les frôlèrent au passage. L'un d'entre eux attrapa le chapeau de Connor, et l'emmena avec lui.
Site de l'anomalie.
Stephen se trouvait avec Ryan et ses hommes. Ils avaient attaché le Ptéranodon sur une grande remorque, et l'avaient recouvert d'une bâche. Stephen était monté sur la remorque, pour pouvoir l'examiner de plus près.
(Ryan) : A votre place, je ne m'approcherai pas autant. Ce truc peut se réveiller d'un seul coup.
(Stephen) : Non, là, il est parti pour plusieurs heures.
Un bruit leur parvint à ce moment-là, de sous la bâche, leur apprenant que le Ptéranodon avait fait ses besoins. L'odeur le leur confirma.
(Ryan dégouté) : Charmant.
(Stephen) : Tu ne peux pas savoir comme les fientes sont instructives, on en apprend énormément.
Il s'assit à l'arrière, et souleva un coin de la bâche.
(Stephen en trempant ses doigts dans la fiente du Ptéranodon) : C'est très excitant
(Ryan écoeurés) : Ça, ça se fait pas.
Son écoeurement augmenta, lorsqu'il vit Stephen porter le reste de la fiente à sa bouche, avec un air appréciateur.
Bois autour du club de golf.
Connor et Abby se remettaient de l'envolée des Ptérosaures.
(Connor) : Abby, on est vivants ?
(Abby) : Oui, on est vivants.
(Connor) : Bonne nouvelle.
Rex les rejoignit alors, tandis qu'ils reprenaient leurs esprits
Hôtel, infirmerie improvisée.
(Nick à Claudia) : Ta cécité temporaire est consécutive à la légère commotion que tu as subie. Tout se passera bien.
(Claudia) : Tu crois ?
(Nick) : J'en suis certain. Je suis docteur. (Claudia fronça les sourcils) Enfin, professeur, c'est, pour ainsi dire, pareil. (la jeune femme sourit, amusée) Tu ne vois toujours rien ?
Elle tourna la tête vers les fenêtres.
(Claudia) : Si, un peu. Ça s'améliore.
(Nick) : Tu vois, ça va revenir petit à petit.
Claudia lui sourit, rassurée. Le téléphone de Nick sonna, l'arrachant à sa contemplation de la jeune femme.
(Nick après avoir regardé l'identité de son interlocuteur) : Stephen ?
(Stephen) : Tu sais, pour ton intuition, t'avais raison. Notre ami aux ailes de cuir n'a pas tué le golfeur. Le bec... bref on avait tout faut, quoi, et les excréments le confirment.
(Nick) : Laisses-moi deviner, il y a pas de restes humains ?
(Stephen) : Non. Seulement des… des petits reptiles et des arrêtes de poisson, c'est tout.
(Nick) : C'est ce que je pensais, c'était pas à Connor qu'il en voulait, mais à Rex.
Il y eut un bip provenant de son téléphone. Nick regarda l'écran.
(Nick, soupirant) : Stephen, je vais devoir te rappeler, j'ai plus de batterie.
(Stephen) : D'accord.
Il raccrocha.
(Nick) : T'as compris ce que ça veut dire ?
(Claudia) : Le Ptéranodon est innocent. Que veux-tu que je fasse ? Tu veux des dommages et intérêts ? Reconnais que tu l'as dit au hasard…
(Nick) : Non, t'as pas compris ma question. Si le Ptéranodon n'a pas tué le golfeur, qui est qui la tué ?
Le sourire moqueur de Claudia disparut.
A l'exterieur
Le médecin ouvrit les portes arrières de l'ambulance. Il prit un sac, et descendit du véhicule. Il entendit alors un bruit suspect. Il fit le tour de l'ambulance, et fut attaqué par la nuée de Ptérosaures, qui se dirigeait vers l'hôtel.
Claudia et Nick entendirent des cris.
(Claudia) : Qu'est-ce que c'était que ça ?
(Nick en fermant les fenêtres) : Je ne sais pas. Donnes-moi ton téléphone.
(Claudia) : Il est dans mon sac, dans la voiture.
(Nick continuant de fermer toutes les grandes baies vitrées) : D'accord. Il me faut un téléphone.
Il courut dans les salles contiguës à l'infirmerie pour en fermer les fenêtres. En l'entendant partir, Claudia paniqua.
(Claudia) : Nick, ne me laisses pas !
(Nick du fond de la salle) : Tout va bien, je suis là ! (il ferma les portes des salles) Reste calme. Ce qu'il faut faire, c'est fermer toutes les portes, et toutes les fenêtres. Et tout ira bien. Il n'y a aucune raison de t'inquiéter. (il entendit du bruit et se retourna, voyant le nombre de portes qu'il lui restait à fermer) Tout se passera bien.
Il courut jusqu'à la porte d'entrée, et ferma la porte, puis retourna dans l'infirmerie, et en referma la porte. Les Ptérosaures avaient atteint l'hôtel, et volaient autour de la bâtisse.
(Nick prenant Claudia par les épaules) : OK. Ecoutes-moi : il doit bien y avoir un téléphone quelque part. Il ne peut rien t'arriver, parce que rien ne peut entrer ici. Tout va bien se passer.
Il sortit de la salle, et ferma la porte derrière lui, laissant Claudia seule dans la pièce.
Les Ptérosaures décrivaient toujours des cercles autour du bâtiment, et l'un d'entre eux coupa un câble. Nick entra dans une chambre, et décrocha le téléphone, mais se rendit vite compte qu'il n'y avait pas de tonalité.
Claudia vit une ombre passer devant une fenêtre.
(Claudia tremblante de peur, mais murmurant) : Ça va, ça va.
Elle se dirigea à tâtons vers une fenêtre, pour s'assurer qu'elle était bien fermée. Lorsque sa main toucha la poignée, et qu'elle se rendit compte que la fenêtre était verrouillée, elle respira, soulagée. Dehors, les Ptérosaures volaient devant les fenêtres. Claudia essaya de regarder dehors.
Soudain, un Ptérosaure se colla à la vitre, et essaya de la briser. Les autres l'imitèrent bien vite. Claudia recula de peur, et dans sa précipitation, glissa dans la mare de sang, qui la fit chuter.
Elle essaya de se relever, mais le sang la faisait glisser à chaque fois, et maculait à présent son pantalon et son chemisier. Les volatiles avaient réussi à percer des trous dans la fenêtre, mais heureusement pour la jeune femme, pas encore assez gros pour qu'ils puissent entrer dans la pièce.
L'un d'entre eux finit par casser un morceau de vitre assez conséquent pour lui permettre de passer. Deux bras saisirent alors Claudia, et l'aidèrent à se relever. Nick avait entendu le vacarme, et était venu à son secours.
(Nick) : Tout va bien. Viens, il faut sortir.
Il l'entraîna vers la sortie, ouvrit la porte, et la referma précipitamment derrière eux. Une des créatures s'assomma contre la porte.
(Nick) : Continues, vas-y, continues.
Elle courut jusque dans le hall. Nick ferma une porte.
(Claudia) : Ils sont devenus comme fous quand j'ai glissé dans la flaque de sang, et là…
(Ncik) : Voila c'est le sang, ils sont attirés par l'odeur du sang.
(Claudia) . Comme les piranhas… Est-ce que j'ai beaucoup de sang sur moi ?
(Nick) : Euh… un peu, oui. A peu près autant que moi. Donnes-moi ton chemisier.
(Claudia en déboutonnant son chemisier) : On dirait que ça devient une habitude.
(Nick) : De quoi ? de te déshabiller, ou qu'on se fasse attaquer ?
(Claudia) : Ben, les deux.
Ils entendirent du bruit au-dessus d'eux. Ils levèrent la tête, et Nick vit qu'ils se trouvaient juste sous la coupole de verre qui permettait à la lumière d'inonder le hall, et que les Ptérosaures étaient en train d'essayer de la casser.
(Nick alors que la verrière finit par céder dans un grand fracas) : Oh, Seigneur.
Il poussa Claudia, pour l'empêcher d'être blessée par les débris de verre, et tous deux entrèrent dans un petit salon, dont Nick referma la porte, tandis que les Ptérosaures envahissaient le hall. Nick fit s'asseoir Claudia sur un canapé, et se dirigea vers une fenêtre, à moitié masquée par un lourd rideau.
(Nick) : Il doit bien y avoir un téléphone quelque part. Bon, écoutes, je crois qu'il y en a un dans l'ambulance.
(Claudia) : Tu vas aller le chercher ?
(Nick) : Oui. Et tu seras en sécurité ici.
(Claudia) : Oui, mais toi ?
(Nick) : Je crois que je peux y arriver.
Puis, il prit possession de ses lèvres.
(Nick) : Je reviens dans une minute.
Quand elle rouvrit les yeux, il était parti.
A l'exterieur
Nick marcha vers l'ambulance, pensant que les Ptérosaures ne le suivraient pas. Mais, il avait tort. Il se retourna, pour voir que la nuée se rapprochait de lui à grande vitesse. Il se mit alors à courir, et se barricada dans l'ambulance, qui ne tarda pas à être encerclée par les volatiles, qui essayaient d'entrer. Le bruit qu'ils faisaient était assourdissant à l'intérieur.
Dans les bois
De leur côté, Abby et Connor, venaient de sortir des bois, et virent avec horreur, que les Ptérosaures avaient pris pour cible l'hôtel.
(Connor) : Oh, non.
Dans l'ambulance
Nick trouva un téléphone, et appela Ryan.
(Nick) : Répond....Ryan, c'est Nick Cutter. On est attaqués par une nuée de Ptérosaures. Claudia est enfermée dans l'hôtel.
(Ryan) : Restes où tu es.
(Nick) : Oui, c'est ça, je reste où je suis, j'ai compris. Grouille toi, dépèche !
Il raccrocha. Il vit un briquet, sur le tableau de bord, et ceci lui donna une idée. Il se mit en quête d'un objet susceptible de lui servir. Il ouvrit les différents compartiments, et finit par trouver un kit de soins aux brûlés. Il finit par trouver une bouteille d'oxygène. Il ouvrit le robinet, pour s'assurer qu'il y avait encore du gaz. Il réalisa soudain que le calme était revenu autour de lui. Les Ptérosaures étaient repartis à l'assaut de l'hôtel.
Hôtel, petit salon.
Claudia attendait dans le petit salon, prostrée sur le canapé où Nick l'avait laissée. Elle entendit du bruit venant du toit. Il était relayé par le conduit de la cheminée, qui trônait dans la pièce. De la suie tomba dans l'âtre, indiquant que les Ptérosaures essayaient de pénétrer dans la pièce par ce biais. La jeune femme se leva précipitamment. De plus en plus de suie tomba dans l'âtre.
A l'exterieur
Pendant ce temps, Nick, tout à fait sûr que les créatures n'étaient plus autour de l'ambulance, ouvrit précautionneusement les portes, évitant de faire du bruit. Il observa attentivement autour de lui, et ne voyant pas de créatures dans les parages, lâcha les portes, qu'il avait suffisamment ouvertes pour lui permettre de sortir. Elles le firent sursauter, quand elles se cognèrent contre la carrosserie. Il regarda autour de lui, mais aucun Ptérosaure ne lui fonçait dessus. Il se pencha en avant, soulagé, après la peur qu'il venait de se faire.
A l'interieur
Claudia recula, jusqu'à heurter un mur. Elle se déplaça le long de celui-ci, à la recherche d'une arme quelconque. Elle trouva d'anciens clubs de golf, juste au moment où un Ptérosaure entra dans la pièce par la cheminée, et se posa sur le canapé où la jeune femme était assise encore quelques instants auparavant.
(Claudia) : Je t'aurais.
Elle brandit son arme, tandis que la créature battait des ailes pour l'impressionner, et la prévenir qu'il s'apprêtait à attaquer, puis il s'envola. Claudia se plaça dans la lumière, afin de pouvoir le voir arriver. La vue encore très trouble, elle réussit à le voir, et à le suivre des yeux. Quand il se jeta enfin sur elle, elle put lui décocher un coup, qui l'envoya s'écraser contre le mur.
(Claudia) : Trou en un.
Les autres Ptérosaures entrèrent aussi par la cheminée. Elle était prête à les recevoir.
A l'exterieur.
Nick sortit son briquet de sa poche, et ouvrit le robinet de la bouteille d'oxygène. Il voulut allumer le briquet, mais celui-ci refusa. Il entendit alors le cri dans Ptérosaure qui se dirigeait vers lui. Il insista, espérant que le briquet n'allait pas lui faire défaut. Le briquet s'alluma enfin, et il put enflammer l'oxygène qui sortait de sa bouteille, et griller le Ptérosaure, qui s'apprêtait à le croquer.
(Nick en le repoussant du pied) : Espèce de sale....
Il se dirigea lentement vers le bâtiment, ses yeux fouillant les environs, sa bouteille pointée devant lui. Il scrutait surtout les arbres qui l'entouraient, et qui offraient un perchoir aux Ptérosaures.
A l'interieur
Pendant ce temps, Claudia se défendait comme elle le pouvait face à la nuée de Ptérosaures qui l'attaquait, mais ceux-ci étaient de plus en plus nombreux. L'un d'eux réussit à l'approcher assez près pour lui griffer le visage et la renverser.
A l'exterieur
Un autre Ptérosaure attaqua Nick, et subit le même sort que le premier. Il tomba aux pieds de Nick, complètement grillé. Puis, ce fut au tour d'un troisième.
A l'interieur
Claudia se releva. Elle frappa au hasard, espérant toucher des créatures, et ne vit pas la porte s'ouvrir derrière elle. Elle sentit qu'on l'attrapait par derrière.
(Claudia) : Qui est là ?
(Helen) : Helen Cutter.
(Claudia) : Helen ? Mais qu'est-ce que vous faites ici ?
(Helen en l'entraînant vers la porte par laquelle elle était passée) : Vous tenez vraiment à ce qu'on en discute maintenant ?
(Claudia) : Plus tard, alors.
Helen la poussa dans un couloir menant aux cuisines, et referma la porte, avant que les Ptérosaures aient pu la passer. Mais, dans sa précipitation, elle ne vit pas que la porte n'était pas complètement fermée.
(Helen en la tenant par le bras pour la guider) : Vous voyez toujours mal ?
(Claudia) : Je peux me débrouiller.
(Helen en la lâchant, avant de partir en courant) : Parfait, dans ce cas, je vous laisse.
(Caudia paniquant) : Helen !
Les Ptérosaures arrivèrent à ouvrir la porte. Helen revint vers elle.
(Helen) : Je plaisantais. Venez. (lui prenant la main, et l'entraînant à sa suite dans les cuisines de l'hôtel) Rentrez là.
Elle referma la porte, et regarda Claudia. Puis, elle chercha du regarda ce qu'elle pourrait utiliser pour se débarrasser de ces créatures.
(Helen) : Il va falloir me faire confiance. C'est ça, ou un lifting complet par nos petits copains qui sont là, derrière.
(Claudia) : C'est une bonne raison. D'accord pour cette fois.
Helen la prit par la main, et l'entraîna vers une porte qui se trouvait au fonds de la pièce, et donnait sur l'extérieur.
(Helen) : Bien. Vous voyez cette porte ? Restez devant. Quand je vous le dirai, sortez et refermez-la derrière vous.
(Claudia) : Et vous, qu'est-ce que vous allez faire ?
(Helen en allumant la gazinière) : La cuisine.
Claudia se mit contre la porte, et chercha la poignée à tâtons, qu'elle agrippa une fois qu'elle l'eut trouvée. Helen prit un récipient en inox, et le mit dans un micro-onde.
(Claudia) : Helen ?
(Helen) : Gardez votre calme, Claudia.
(Claudia) : C'est très facile à dire.
Helen ouvrit la porte, et les Ptérosaures entrèrent dans la cuisine. Claudia écarquilla les yeux, quand elle les vit, et se plaqua contre la porte.
A l'exterieur
De son côté, Nick était toujours aux prises avec des Ptérosaures. Il les faisait griller. Il paniqua quand son lance-flamme improvisé s'éteignit. Il se rendit alors compte qu'il avait trop tourné le robinet, et avait coupé l'arrivée de l'oxygène permettant de maintenir le feu allumé.
(Nick) : Oups. Du feu…
A l'interieur
Claudia attendait qu'Helen lui donne le signal.
(Helen) : Sortez !
Elle sortit de la pièce, en claquant la porte derrière elle. Helen mit le micro-onde en marche, et sortit par l'autre porte.
(Helen) : Bon appétit.
Elle referma la porte derrière elle, piégeant les créatures dans la cuisine. Le récipient s'enflamma, et combiné au gaz, fit exploser la cuisine.
A l'exterieur
A l'extérieur, Nick, qui essayait toujours de rallumer son lance-flamme, fut surpris par le bruit de l'explosion. Il se baissa, et vit qu'une partie du rez-de-chaussée avait été soufflé par l'explosion. Quelques corps de Ptérosaures calcinés atterrirent à ses pieds.
(Nick) : Claudia Brown.
Il entendit un bruit de pas derrière lui. Regardant par-dessus don épaule, il vit Claudia.
(Nick) : Tu m'as fait la peur de ma vie. Ça va ?
(Claudia, choquée) : Ça va. Helen m'a sauvée.
Nick regarda alors le bâtiment au rez-de-chaussée calciné.
(Nick) : Où est-elle ?
(Claudia) : Je ne sais pas.
(Nick) : Elle est à l'intérieur ?
Claudia secoua la tête.
(Claudia) : Elle s'est évanouie… tel un fantôme.
(Nick) : Ça n'a rien de surprenant.
Ryan, ses hommes et Stephen arrivèrent à ce moment-là. Ils virent l'état dans lequel se trouvait le bâtiment, puis Ryan regarda Nick et vit sa bouteille d'oxygène dans une main, et son briquet dans l'autre. Puis, il regarda à nouveau l'hôtel.
(Nick) : Quoi ? Bah oui, c'est moi...c'est moi avec un briquet et une bouteille de gaz inflammable.
Bois autour du club de golf.
Connor regardait un étang. Abby le rejoignit. Il voyait bien qu'elle lui en voulait toujours d'avoir laisser Rex s'échapper.
(Connor) : Tout est bien qui finit bien, non ?
(Abby) : Pas grâce à toi.
(Connor) : Abby, je suis vraiment désolé, je sais, j'aurais dû faire plus attention à Rex. (Abby haussa les épaules) Demain je quitte l'appartement .
(Abby) : Où est-ce que tu vas aller ?
(Connor) : Peu importe. Tu me connais, j'ai toujours plusieurs fers sur le feu. On verra bien ce que ça donne.
(Abby) : Voila ce que ça donne. Tu fais la vaisselle pendant un mois, et tu m'apportes mon petit déjeuné tous les week-ends. Et si tu laisses encore une seule fois ton caleçon sale dans la salle de bains, je t'assassine.
(Connor) : Alors ça veut sire que… je pourrais rester ?
(Abby) : Pour l'instant oui, c'est ça.
(Connor) : Merci, merci !
(Abby) : Je dois être en train de devenir folle… Je trouve ça chouette, que tu vives avec moi.
(Connor) : C'est vrai ?
(Abby) : En tant que copains.
(Connor) : En tant que copains, bah attends, t'es mon pote ! (en lui donnant un petit coup de poing viril dans l'épaule) Alors, ça biche ?
(Abby) : Ça biche.
(Connor) : Aïe. (il se frotta l'épaule, tandis qu'Abby reprenait sa marche) Euh, Abby, pour la vaisselle, t'étais… t'étais pas sérieuse ? C'est un peu sévère.
(Abby) : Si.
(Connor) : Ah, bah, j'adore la vaisselle, tu rigoles…
(Abby, séloignant) : Je sais.
Site de l'anomalie.
Ils étaient tous réunis autour du Ptéranodon. Connor se plaça sous l'anomalie, et regarda sa boussole.
(Connor) : Vous avez vu ? Vaut mieux se dépêcher, les gars ! Je crois que l'anomalie ne durera pas très longtemps.
Le portable de Claudia sonna. Elle regarda qui était son correspondant.
(Claudia en coupant son portable) : Lester.
Nick la regarda, surpris.
(Claudia) : Que faire, j'avais plus de batterie, alors, j'ai pas pu avoir son coup de fil à temps.
(Nick) : Ça veut dire que Lester n'est pas au courant ?
(Claudia) : Et s'il l'était, il ne serait pas content.
(Nick) : Tu devais rester neutre.
(Claudia) : Pour une fois. On est pas toujours raisonnable.
Stephen vint donner à Nick le drapeau qu'il avait fabriqué avec du tissu rouge trouvé dans l'hôtel.
(Claudia) : Pourvu que sa marche.
(Nicken se dirigeant vers le chariot élévateur placé sous l'anomalie) : Ouais.
Stephen et Connor rejoignirent Abby à côté du Ptéranodon, toujours ficelé sur sa remorque. Le volatile commençait à se réveiller.
(Abby lui caressant le bec) : Mais oui, mon vieux, tu seras bientôt chez toi.
Stephen rejoignit Nick.
(Nick) : Donc, tu es absolument formel, cet animal ne mange aucun mammifère.
(Stephen) : Aie confiance en la fiente. Et si je me suis trompé, dans ce cas, t'auras droit à un paragraphe spécial dans les livres d'histoire.
(Nick) : Ça tombe bien, j'ai toujours voulu être célèbre. Donnes le signal.
Stephen courut jusqu'à la remorque, où Abby commençait à défaire les entraves qui retenaient le Ptéranodon. Il l'aida, et retira la bâche qui le recouvrait.
(Stephen à Ryan) : Vos hommes sont prêts ?
Ryan aquiesa.
(Nick) : Allez-y, lâchez-le.
Le Ptéranodon, encore engourdi par le sédatif, eut beaucoup de mal à se mettre debout. Le Ptérosaure prit appui sur le bord de la remorque, et s'envola vers Nick, qui agitait son drapeau, juste sous l'anomalie. Mais, il fit demi-tour et s'éloigna en direction des bois. Tous firent beaucoup de bruit accompagné de grands gestes, pour qu'il revienne vers l'anomalie. Il fit finalement demi-tour, et se dirigea vers l'anomalie. Nick continua d'agiter son drapeau.
(Claudia) : Oui par ici ! Il est magnifique.
Le Ptéranodon les obligea à se baisser en passant au-dessus d'eux, puis franchit l'anomalie, qui se referma derrière lui. Tous laissèrent éclater leur joie. Stephen prit le chapeau de Connor, et le jeta en l'air.
(Nick) : Bon voyage !
Générique de fin