Générique du début
Métro de Londres.
Une rame de métro, s'arrêta au beau milieu d'un tunnel, et le conducteur annonça à ses passagers :
« Le Métro Londonien vous prie de bien vouloir l'excuser pour son léger retard, dû à un problème de signalisation à la station d'Arsons Green. »
Une jeune femme se leva, et se dirigea vers l'arrière de la rame, en s'éventant avec son livre, pour baisser la vitre, et faire rentrer un peu d'air frais. Elle se retourna, et se replongea dans son livre. Soudain, quelque chose lui effleura le cou. Elle se retourna, et vit une sorte d'araignée géante. Elle releva la vitre précipitamment, coupant une des pattes de l'araignée, et se mit à hurler de terreur.
Université Métropolitaine de Londres.
Connor se trouvait à la cafétéria, avec deux de ces amis, Tom et Duncan. Il essayait de les convaincre qu'il avait vu un vrai dinosaure.
(Connor) : On appelle ça des anomalies, mais, c'est un secret d'Etat. J'ai rien le droit de vous raconter. Tout ce que je peux vous dire, c'est que j'ai vu un Gorgonopsien. Comme je vous voies, et croyez-moi, j'ai été impressionné, hein…
(Tom) : Attends, tu nous crois assez débiles pour gober ces bêtises, Connor ?
(Connor) : C'est la vérité ( il se dirigea vers une table, puis se retourna et ajouta) Tenez, je vous le jure sur mes super posters deL'Empire Contre-attaque signés par Luke Skywalker et Harrisson Ford.
(Tom) : Wow, fait gaffe, tu mets en jeu des reliques sacrées, là
(Duncan) : Ouais, comme la Bible.
(Connor) : Ça va. Je sais ce que c'est une relique sacrée, je te remercie, j'ai vu Les Aventuriers de l'Arche Perdue...
(Tom) : Anomalie spatio-temporelle et dinosaures, voilà ce qui arrive quand on joue un peu trop à ma console
(Connor) : Je peux vous le prouver (il se rappela que c'était classé secret) Seulement, j'ai pas le droit
(Tom qui ne le croit pas) : C'est ça, oui.
(Connor) : Un de ces quatre, vous regretterez de vous être moqués.
Puis, il partit. Duncan le regarda, et dit, en enfournant une nouvelle frite :
(Duncan) : Il est dans son délire.
(Tom) : Tu m'étonnes ! Le truc le plus insensé que j'ai entendu depuis Matrix Révolution. Par contre, ce qui est bizarre, c'est qu'il a l'air assez convaincu de ce qu'il avance.
Nick, et Stephen se trouvaient dans le bureau de Nick, et parcouraient les papiers d'Helen. Stephen soupira, exaspéré par cette tâche qui ne menait à rien.
(Stephen) : Ce sont les archives d'Helen sur 10 ans.
(Nick) : Continue.
(Stephen insita) : T'as déjà lu tout ce qu'elle avait écrit, je me trompe ?
(Nick) : A ce moment-là, nous n'avions pas encore été confrontés à ces anomalies. Elle a très bien pu y faire allusion dans un de ses articles sans qu'on y prête attention."
(Stephen) : Si elle avait su ce qui se passait, elle t'en aurait parlé, non ?
Nick regarda la photo de sa femme sur son bureau, sans répondre. Et replonge dans ses souvenirs d'il y a quelque jours quand il court apres Helen.
(Stephen) : Sa na pas l'air d'aller.
(Nick) : C'est rien j'ai juste passer une très mauvaise nuit.
Connor était à la cafétéria, et consultait des articles trouvés sur Internet, sur son ordinateur portable. Il vit quelque chose qui le fit sourire.
Chez Abby :
Dans son appartement avec la musique à fond Abby danse puis regarde la cage de Rex.
(Abby) : Salut Rex !
On découvre Rex sur la table en face de sa cage.
(Abby en rigolant) : Tu sait quoi ? Profites en. Sa ne va pas durer.
On enttend alors quelqu'un frapper, il s'agit de Connor qui demande à la jeune femme de lui ouvrir, lui disant qu'il avait peut-être trouvé une autre anomalie. La jeune femme lui ouvrit apres avoir remis Rex dans sa cage et de la'voir recouvert d'un drap. Quand il vit l'appartement d'Abby, il s'exclama :
(Connor) : Ouah ! Super !
(Abby) : Vas-y, entre.
Il obéit, et siffla, en voyant le reste de l'appartement.
(Connor) : J'ai jamais vu un appart aussi cool ! C'est vrai, il est… (il vit qu'elle était seulement vêtue d'un slip et d'un débardeur) Ouah ! C'est moi, ou il fait super chaud, ici ?
La jeune femme se rendit compte de sa tenue, et dit :
(Abby) : Je reviens. Je vais me changer.
Elle se dirigea vers les escaliers. Connor lui dit :
(Connor) : Tu devrais lire ça.
(Abby) : Où t'as trouvé cet article ?
(Connor) : Sur Internet, un forum de discussion parmi d'autres. Il s'agit peut-être d'une nouvelle anomalie. Le tout, c'est d'approfondir.
(Abby sur sa mezzanine) : Et Cutter, il en pense quoi ?
(Connor) : Bah rien, et pour cause, je lui en ai pas encore parlé. Je peux me tromper, et je voudrais pas qu'il me prenne pour un idiot.
Abby rit, et lui dit :
(Abby) : Il te prend déjà pour un idiot.
Connor faisait le tour des vivariums que possédait Abby.
(Connor) : Merci, c'est gentil. Bah, c'est vrai, quoi, il sera super impressionné si j'ai raison.
La jeune femme redescendit, avec à la main, ses bottes et un tee-shirt. Elle avait passé son jeans.
(Abby) : Tu ferais mieux de lui en parler.
A ce moment-là, un bruit familier se fit entendre. Connor se pencha pour voir dans un vivarium caché sous un tissu rouge, et :
(Connor) : Rex ?
Il souleva le tissu, et vit le lézard qui avait voulu jouer avec eux dans la Forêt de Dean. Gênée, Abby dit :
(Abby) : Il est revenu !
(Connor en la taquinant) : Tu kidnappes les lézards sans défense ?
(Abby) : C'était ça, ou les employés de Lester s'en seraient emparés.
(Connor) : Ça explique pourquoi tu mets le chauffage à fonds…
(Abby) : Tu ne diras rien à personne ?
(Connor) : Non, tu peux compter sur moi. Alors, t'en penses quoi ? T'es partante ?
(Abby) : Euh… c'est-à-dire que… On ferait peut-être mieux de mettre quelqu'un au courant.
(Connor) : Réfléchis, c'est l'occasion rêvée de leur montrer ce qu'on sait faire ! Relax, Abby. Eh, on est copains, maintenant ? On est copains ? (elle acquiesça, attendant la suite) On sait jamais, on trouvera peut-être une copine pour Rex. Il se sentira moins seul, ils pourront parler de… du bon vieux temps ensemble…
Ils rirent tous les deux à cette remarque.
Métro de Londres, Station d'Arsenal.
Un employé de la désinfection était en train de vaporiser le tunnel du métro, suite à l'incident de la veille. Il entendit un bruit, et se retourna, mais ne voyant rien, il continua son travail. Un nouveau bruit se fit entendre, mais tout ce qu'il vit fut un rat. Il continua de vaporiser son produit. Derrière lui, une énorme araignée arriva à toute vitesse, et dévora le rat.
Ministère de l'Intérieur.
Claudia marchait avec Lester, et lui faisait le compte-rendu de l'opération qu'ils menaient sur le site de l'anomalie.
(Claudia) : La Forêt de Dean est complètement déblayée, j'ai laissé à Ryan le soin de s'en occuper. Cette affaire a fait pas mal de bruit, mais dans l'ensemble, les gens ont du mal à y croire.
(Lester) : Des témoins oculaires ?
(Claudia) : La maîtresse d'école est sous le choc. Si on réussit à la tenir à l'écart de la presse, le garçon s'en sortira sans problème.
Lester lui ouvrit une porte. Claudia le remercia, et l'homme lui dit :
(Lester) : Dommage que le monstre ne les ait pas dévorés, ça nous aurait évité bien des ennuis. ( voyant l'air outré de Claudia) Je plaisante. Et Cutter, dans tout ça ?
(Claudia) : Précisez votre pensée…
(Lester) : De tous les adjectifs susceptibles de le qualifier, « marginal » lui convient particulièrement. Cutter ne fait jamais rien comme personne.
(Claudia) : Ses méthodes sont peut-être anticonformistes, mais c'est de loin notre expert le plus compétent.
(Lester) : Vous êtes attirée par lui, n'est-ce pas ?
(Claudia) : J'ai confiance en lui. Ça vous va, comme réponse ?
(Lester) : Bien sûr. Pas étonnant. Si vous voulez bien, laissons-le en dehors de ça pour l'instant, même s'il vaut mieux l'avoir de notre côté que contre nous.
Nouvelle forêt.
Connor et Abby marchaient côte à côte, vers le site dont Connor avait entendu parler sur son forum de discussion.
(Abby) : Je suis pas sûre que ce soit une si bonne idée, en fait.
(Connor) : Donnes-moi la main, si ça peut te rassurer.
(Abby) : Euh.... Ça ne m'aidera pas à me sentir mieux. Je me demande si on fait bien de venir ici tous seuls.
(Connor) : Mais, arrêtes de flipper. Si on croise un autre Gorgonopsien, tu cours, d'accord ?
(Abby) : La ferme, Connor.
(Connor) : Quoi, qu'est-ce que j'ai dit ?
Ils entendirent alors un cri qui ne les rassura pas.
Métro de Londres, Station d'Arsenal.
L'homme s'était arrêté pour manger un peu. Sa pomme tomba, et il se pencha pour la ramasser. Ceci l'empêcha de voir l'araignée qui courut le long des câbles jusqu'au fonds du tunnel.
Université Métropolitaine de Londres, bureau de Nick Cutter.
Cutter mangeait une pomme au moment où on frappa à la porte de son bureau. Claudia se présenta à l'embrasure de la porte :
(Claudia) : Tu n'as répondu à aucun de mes messages, alors je suis venue en personne.
Il lui fit une place sur le fauteuil qu'occupait Stephen peu de temps auparavant, et qui était parti faire un tour.
(Nick) : J'ai passé tous les articles d'Helen à la loupe. Assieds-toi. (la jeune femme obéit, et Nick s'assit à son bureau) C'est ma faute si elle a disparu.
(Claudia) : Pourquoi ?
(Nick) : J'étais censé l'accompagner sur cette dernière expédition, mais… on s'est disputés. Une fois de plus. Elle était obnubilée par les théories que j'avais mises en avant. Ouah, c'en était ridicule !
(Claudia) : Tu veux dire qu'elle a cru aux anomalies ?
(Nick) : Non, c'est plus compliqué. Elle était convaincue qu'il n'y avait pas de réponse scientifique conventionnelle capable de résoudre les mystères de l'évolution, et apparemment, elle avait raison.
(Claudia) : Mais personne ne pouvait deviner…
(Nick) : Si, elle a réussi.
(Claudia) : Tu n'as pas à culpabiliser au sujet de sa mort, Nick.
(Nick) : Qu'est-ce qui te fait croire qu'elle est morte, hein ?
(Claudia) : Elle s'est perdue à 200 millions d'années de notre ère. Le contraire m'étonnerait.
Nouvelle forêt.
Abby rejoignit Connor, qui était assis au pied d'un arbre, au bord d'une rivière.
(Abby) : Ma tente n'est pas assez grande pour deux. T'aurais dû apporter la tienne.
(Connor) : Oh, je dormirai à la belle étoile.
(Abby) : Tu l'as déjà fait, au moins ?
(Connor) : Qu'est-ce que tu crois, j'ai été scout, je te signale… Une matinée… Jusqu'à ce que je me torde la cheville.
Abby retint un éclat de rire.
(Abby) : Je meure de froid
(Connor) : Tu peux te réchauffer en te blottissant contre moi. Enfin, je dis ça…
Elle le regarda en fronçant les sourcils.
(Abby) : Je peux te poser une question indiscrète ?
(Connor souriant) : Ouais, si tu veux. Vas-y, je t'écoute.
(Abby) : Est-ce que Stephen a une petite-amie ?
Le sourire de Connor disparut.
(Connor) : Stephen ?
(Abby) : Il t'a rien dit sur moi ?
(Connor) : Non, enfin, pas que je m'en souvienne, en tout cas. D'ailleurs, je l'ai jamais vu avec aucune femme. Peut-être qu'il préfère les hommes. (elle le regarda) Il est peut-être gay.
(Abby) : Tu crois qu'il est gay ?
(Connor) : J'ai dit « peut-être ». Me fais pas dire ce que j'ai pas dit…
(Abby) : En gros, tu n'en sais rien.
(Connor) : Disons que j'ai aucune preuve… Non, aucune.
Abby jeta le reste de son café, et se dirigea vers sa tente.
(Connor) : Ah, d'accord, c'est moi qui monte la garde, c'est ça ? Génial.
Il se cala contre l'arbre, en grelottant.
Université Métropolitaine de Londres, bureau de Nick Cutter.
(Nick) : Je t'écoutes, c'est quoi le plan ?.
(Claudia) : Quel plan ? Qu'est-ce qu'on peut faire de plus ?
(Nick) : Je ne sais pas. On pourrait commencer par faire éclater la vérité au grand jour, non ?
(Claudia) : Non !
(Nick) : Pourquoi ?
(Claudia) : Pour l'instant, ça reste une rumeur publique qui court sur Internet. C'est encore gérable. Si on choisit de dire la vérité, on provoquera à coup sûr la panique, l'hystérie générale, voire l'anarchie totale. Là, par contre, ce sera ingérable.
(Nick) : On étouffe l'affaire. Ça va faire plaisir à Connor.
(Claudia) : On étouffe pas l'affaire, non. Enfin, si, en quelque sorte, mais on a pas le choix.
La porte s'ouvrit sur Stephen.
(Stephen) : Un SMS d'Abby. Connor pense avoir découvert une autre anomalie. Ils sont partis explorer.
(Nick) : Attends une seconde, où ils sont allés ?
(Stephen) : Ils sont allés dans la nouvelle forêt, mais elle n'a pas pu me donner l'endroit exact.
Claudia soupira.
Nouvelle forêt.
La nuit commençait à tomber, Connor faisait les 100 pas, tandis qu'Abby était dans sa tente. Les heures passèrent, et Connor s'était endormi contre un arbre. Il ne sentait pas son portable qui vibrait avec insistance, et n'entendait pas les bruits étranges dans la forêt. Abby vint le secouer.
(Abby) : Réveilles-toi !
Ils virent tous les deux, dans la pénombre, ce qui ressemblait à un dinosaure. Ils commencèrent à courir, puis, s'immobilisèrent, quand ils virent que le dinosaure allait dans la même direction qu'eux, pour leur couper leur retraite. Ils revinrent sur leurs pas, Connor se mettant devant Abby, pour la protéger, et le dinosaure tomba à leurs pieds, faisant un bruit d'appareil électronique défectueux. En s'approchant, ils virent que ce n'était en fait qu'un robot.
(Duncan & Tom) : Attention, il mord !
(Connor) : Espèces d'idiots, va !
Une sirène de police retentit, et Tom et Duncan s'enfuirent. la voiture s'immobilisa près d'Abby et de Connor.
(Connor) : Oh, non !
Métro de Londres, Station d'Arsenal.
L'homme recherchait toujours l'insecte dont on lui avait parlé, et qu'il avait passé la journée à chercher sans le voir. Il examina un trou dans le mur, y pulvérisa du produit, puis, levant les yeux, vit une énorme araignée, qui lui sauta dessus.
Nouvelle forêt, petit matin.
Tandis que Nick plaidait la cause de Connor et Abby auprès de l'agent de police qui les avait interpellés, Stephen examinait le robot. Nick s'approcha alors d'eux.
(Connor) : D'accord, je sais ce que vous allez dire
(Abby) : On est désolés
(Nick) : L'agent de police ne va pas vous arrêter pour avoir campé sans autorisation. Supposez que ça ait pu être un vrai prédateur, vous auriez fait quoi ? Vous l'auriez apprivoisé ? (il s'adressa à Connor) Tu savais exactement ce qui était en jeu, seulement c'est plus fort que toi, tu n'as pas pu tenir ta langue.
(Connor) : Ouais, mais, enfin, c'est… mettez-vous à ma place, fallait que j'en parle à quelqu'un. C'était trop énorme. Je suis désolé, vraiment. J'ai tout fait rater.
(Nick) : Tu n'as plus qu'à retourner à l'université finir ta thèse. Je te trouverai un autre directeur.
(Abby) : Je suis aussi responsable que lui. C'est pas juste.
(Nick) : Aussi stupide que lui, ça c'est sûr. Seulement tu as prevenu à temps , et on risque encore d'avoir besoin de toi. Tu restes.
Nick et Stephen se dirigèrent vers la voiture, tandis qu'Abby regardait Connor, l'air vraiment désolé pour lui. Le jeune homme était au bord des larmes.
Hôpital de Londres
Claudia et Nick étaient allés voir l'employé chargé de la désinsectisation du métro, et parlait actuellement avec le médecin qui s'était chargé de lui.
(Docteur) : Ce genre de chose intéresse rarement le gouvernement.
(Claudia) : Pas s'il s'agit d'un crime violent, docteur, surtout si les circonstances sont inhabituelles.
(Docteur) : Bien, la victime a été trouvée ce matin, dans le métro. Il pulvérisait de l'insecticide dans le tunnel. Vu la taille de la plaie, on a dû l'attaquer avec un couteau ou une hache, mais… ça ne tient pas la route.
(Claudia) : Pourquoi ?
(Docteur) : Ce qui tue cet homme, ce n'est pas la blessure, c'est un poison.
(Claudia) : Vous voulez dire que quelqu'un l'aurait blessé, pour ensuite lui injecter un poison, c'est ça ?
(Docteur) : Du venin, pour être précis.
(Claudia) : Comme avec les serpents et les insectes ?
Nick s'approche alors du blessé.
(Docteur) : Nous faisons toutes les analyses possibles pour en savoir plus, mais je ne vous cache pas que pour l'instant, le mystère reste entier.
(Claudia) : Il vous a dit quelque chose, avant de perdre connaissance ?
(Docteur) : Il… Il a vaguement parlé de monstres.
Claudia regarda Nick, qui examinait la blessure de l'homme.
(Nick) : Non, il s'agit plus d'une perforation qu'autre chose. Ce n'est ni un couteau ni une hache. C'est plus une morsure.
(Docteur) : Une morsure, mais de quoi ?
(Nick) : Excellente question.
Ministère de l'Intérieur.
(Lester) : Je ne peux pas faire fermer le métro sur une simple intuition.
(Nick) : Quelque chose a injecté une dose fatale de venin dans son système sanguin. Ce n'est pas une intuition.
(Lester) : Il y a forcément une autre explication.
(Nick) : J'aimerais en être aussi sûr que vous.
(Lester) : Et comment suis-je censé annoncer ça au maire, hein ? « Excusez-moi, monsieur, je suis vraiment navré de devoir plonger le métro dans un tel chaos, mais il semblerait qu'une affreuse bestiole, venimeuse qui plus est, joue les troubles fête » ?
(Claudia) : Voyons, il ne s'agit pas de fermer l'ensemble du métro, mais juste l'endroit où l'attaque s'est produite. Il y a tout un réseau de tunnels désaffectés, par là-bas.
Lester soupira et fit le tour de son bureau.
(Lester) : C'est d'accord. Vous avez gagné.
Métro de Londres, Station Aldwich.
Des voitures noires du gouvernement pilèrent devant l'entrée du métro et des militaires en armes en sortirent. Claudia prit son téléphone.
(Claudia) : Oui, Lester, j'écoute.
Pendant ce temps, les militaires se chargent de faire évacuer la station. La voiture de Nick se gara à proximité, et lui, Stephen et Abby en sortirent, et se dirigèrent vers Claudia.
(Nick) : On aurait dû descendre avec eux.
(Claudia) : Laissez-les descendre en éclaireurs. C'est déjà bien que Lester nous ait laissés faire, pas vrai ?
(Nick) : Ils n'ont pas la moindre idée de ce qu'ils cherchent.
(Stephen) : Quelle importance ? Il doit pas y avoir tant de prédateurs que ça, à la station Aldwich…
(Claudia) : Tu changerais d'avis, si tu prenais le métro le vendredi soir.
Stephen regarda Nick, semblant lui demander si Claudia se moquait de lui.
Dans le tunnel :
Les millitaire s'avancent petit à petit dans le métro.
(Ryan) : Par ici, vire moi ça ! Aller on te suit.
(Talkies-walkies) : Comment ça se passe ?
(Ryan) : RAS pour l'instant. Avancez doucement les gars.
(Talkies-walkies) : Bonne chance à tous ! A plus tard. Terminé.
Ils entrent alors dans une piece et l'inspectent.
(Millitaire) : J'ai vu quelque chose !
Une araigné passe entre les militaires.
(Ryan) : Préparez vous à tirez ! Ne le perdez pas de vue ! Par ici !
Ils la perdent de vue et la recherche dans la piece. Ryan s'aperçoit alors qu'elles sont toutes sur le plafond et qu'il y en a des centaines.
(Ryan) : Au dessus de nous ! Au dessus de nous !
Soudain une araignée se détache et tombe sur un millitaire. Ils commence alors à s'affoler et toutes les autres araignés tombent les unes après les autres.
(Ryan) : Personne ne tire !
Malheureusement un milliaire tire au même moment et son tir ricoche sur les murs.
A la surface :
Au bout de quelques minutes d'attentes, Claudia et Nick entendirent des cris, grâce aux talkies-walkies, qui leur permettaient de rester avec l'équipe de Ryan.
Dans le tunnel :
L'attaque est terminée et les soldats se relèvent mais il y a plusieru bléssés.
(Ryan) : On se barre d'ici !
Les millitaires firent alors demi-tour et quittèrent le tunnel.
A la surface :
Cutter examina la blessure d'une millitaire puis regarde Ryan.
(Ryan) : On aurait dit des araignées, mais avec des pinces, pas des crochets. Certaines faisaient plus d'un mètre ! D'horribles créatures !
Nick lui mit une main sur l'épaule.
(Nick) : Et toi, comment tu te sens ?
(Ryan) : Patraque. Mes oreilles sifflent encore.
(Nick) : Tu ne vois pas trouble, par hasard ?
(Ryan) : Non. Par contre, les coups de feu étaient éblouissants, comme des feux d'artifice.
(Stephen) : C'est classique, c'est signe qu'il y a trop d'oxygène dans l'atmosphère.
(Nick) : Et une concentration plus élevée d'oxygène dans l'air provient probablement d'une nouvelle anomalie. Mais attention, il ne s'agit plus du Permien, cette fois, mais d'une ère beaucoup plus ancienne.
(Claudia) : Comment, plus ancienne ?
(Nick) : Il s'agit peut-être du Carbonifère, qui remonte à peu près à 300 millions d'année. Commençons d'abord par regarder à quoi ces créatures ressemblent. Ça nous donnera une indication de l'ère en question.
Tous attendirent, les yeux rivés sur Claudia.
(Claudia) : OK, en route.
(Nick) : Il n'y a plus une minute à perdre.
La petite troupe se mettit alors en route.Ils allèrent sous un kiosque, pour mettre des combinaisons. Stephen se moquait gentiment de Cutter.
(Stephen) : T'es beau, dans cette combi, ça te va bien…
Cutter rit de bon cœur. Ryan lui tendit une arme, mais Cutter la lui rendit.
(Nick) : Il nous faut des lampes torches. Les plus puissantes que tu puisses trouver.
(Ryan) : Et des lunettes de vision nocturne ?
(Stephen) : C'est pas ce qui nous faut.
(Claudia les rejoint) : Au fait ! Votre dératiseur vient de mourir à l'instant. Ils vont effectuer des tests sur lui . Qu'est-ce qu'elle fait ?
(Nick) : Abby a plus d'expérience avec les animaux à elle seule que toute notre équipe
(Claudia) : Ça m'est égal qu'elle ait de l'expérience, d'accord. C'est beaucoup trop risqué.
(Abby) : Je viens de terminer une étude sur les insectes, je m'y connais à fond.
Stephen la regarda, amusé, car il sentait bien qu'elle en rajoutait. Claudia repartit en soupirant.Nick se tourna vers Ryan.
(Nick) : Les torches.
Lui et Ryan partirent les chercher, et Stephen regarde Abby, tout en finissant de lacer ses chaussures.
(Stephen) : C'est vrai ce que tu as dit ?
(Abby) : Plus ou moins. Pour être honnête, les araignées ne sont vraiment pas ma tasse de thé.
(Stephen) : Ça tombe bien, vu la description, j'ai l'impression qu'il s'agit de scorpions.
(Abby ironique en lui emboîtant le pas) : Je me sens déjà beaucoup mieux.
Ils entrèrent tous les trois dans le tunnel, leurs lampes torches à la main. Ils descendirent sur la voie, et allumèrent les lampes. Ils finirent par entrer dans le couloir menant à la salle où l'équipe de Ryan avait rencontré les insectes. Nick éclaira une araignée, qui s'enfuit à la vue de la lumière.
(Nick) : Sur le sol. C'est ce que je pensais, elles sont sensibles à la lumière.
Ils continuèrent leur progression, et Abby leva la tête en entendant un bruit juste au-dessus d'elle. Elle vit une araignée, prête à lui sauter dessus. Elle eut le réflexe de lever sa lampe vers l'insecte, ce qui eut pour effet de la faire fuir.
(Abby) : Ça, c'est un truc à faire des cauchemars.
Ils pénétrèrent enfin dans la pièce où les araignées avaient élu domicile. Elles s'enfuyaient sous leurs lampes.
(Nick) : Elles ont horreur de ça.
Ils se déplaçèrent, pour essayer de trouver l'anomalie. Stephen et Nick progressaient ensemble au centre de la pièce. Soudain, Stephen s'arrêta, en sentant quelque chose sous sa chaussure, et en entendant un craquement. Il baissa la tête, et vit qu'il avait écrasé une « petite » araignée. Il releva la tête, et regarda Nick, lui jetant un regard qui signifiait « oups ». Abby remarqua qu'il y avait une sorte de bave sur le pourtour de l'ouverture du grillage.
(Abby) : Cutter ...
Nick la rejoignit, puis Stephen, qui regardait où il mettait les pieds, afin de ne pas écraser une nouvelle araignée. Ils passèrent le grillage, et trouvèrent enfin l'anomalie, qu'ils admirèrent, puis Cutter dit :
(Cutter) : Qu'est-ce qui nous arrive, c'est insensé.
Les araignées arrivèrent alors, et franchirent l'anomalie. De surprise, Abby lâcha sa torche. Elle se baissa pour la ramasser, et en se relevant, vit quelque chose qui se cachait derrière des caisses ; et ce quelque chose ne ressemblait pas à une araignée.
(Abby chuchotant) : Les garçons ....C'est quoi, là-bas ?
(Stephen) : Je n'en sais rien.
(Nick) : En tout cas, c'est pas une araignée.
Ils s'approchaient précautionneusement, quand l'insecte se jeta sur eux, renversant des caisses, et les faisant tous reculer précipitamment. Nick se retrouva séparé des autres. Stephen poussa Abby à travers le grillage pour la protéger, et Cutter lança des briques sur l'insecte pour le faire reculer.
(Claudia par radio) : Cutter, qu'est ce qu'il se passe ?
(Nick) : Il y a une autre créature en bas, mais t'inquiètes pas, on va remonter.
Dans l'autre pièce, Stephen et Abby cherchaient la créature.
(Nick) : Stephen ! Tu vois quelque chose ?
(Stephen) : Non !
Puis, un bruit lui fit lever la tête. La créature était juste au-dessus de lui, et rampait au plafond. Il attrapa un objet lourd, et le frappa avec, le faisant tomber. Ensuite, il se plaça entre Abby et la créature. Mais, ils se trouvaient acculés au fond de la pièce, sans aucune possibilité de sortie. Nick siffla pour attirer la créature, et leur dit :
(Nick) : Cours !
(Stephen) : Nick !
(Nick) : Fais ce que je te dis ! Emmènes Abby loin d'ici !
(Abby criant) : Non !
Mais, Stephen la poussa vers la sortie. La créature se retourne alors vers Nick qui se réfugiea au fond de la salle.
(Nick) : Sauve qui peut !
Il trouva une porte et la claqua la porte au nez de la créature.
A la surface :
(Radio) : A toutes les patrouilles, on nous signale une autre créatures.
On apreçoit le visage inquiet de Claudia.
Dans le tunnel :
Nick entendit et sentit la créature cogner contre la porte, pour essayer de la défoncer. Quand elle arrêta de cogner la porte, et que le calme fut revenu, Nick entendit quelqu'un prononcer son nom.
(Nick) : Oui ?
(Voix) : Nick…
(Nick en s'avançant vers le son de la voix) : Qui est là ?
Il vit une ombre se profiler sur les parois du tunnel ; une ombre qui s'enfuyait.
(Nick) : Helen ?
A la surface :
Claudia essayait de joindre Nick par radio. Stephen et Abby la suivaient.
(Claudia) : Cutter, réponds, je suis inquiète ! (elle se tourna vers les autres) J'entends rien, il y a trop d'interférences. (elle sortit un plan du métro) Regardez ! Il n'y a pas d'autre sortie. Ce tunnel a été condamné il y a plus de 30 ans.
(Abby) : Il devrait être revenu ! Ce n'est pas rassurant.
(Stephen) : Il s'est peut-être perdu. C'est un vrai labyrinthe. Bouges pas, je m'en charge.
Il se dirigea vers le tunnel, mais Claudia l'arrêta :
(Claudia) : Personne ne va nulle part, tant qu'on ne sait pas qui on a en face.
(Stephen revenant sur ses pas) : Il est peut-être blessé.
(Claudia) : Rassures-toi, le savoir seul me contrarie autant que toi. Mais pas question de nous lancer au hasard dans cette course-poursuitte surtout si on ne sait pas exactement où il est. Vous avez vu de quelle créature il s'agissait ?
(Stephen) : C'était un genre de mille-pattes.
(Abby) : Un mille-pattes géant, en fait.
(Claudia) : J'ai besoin d'en savoir plus sur ses besoins, son mode de vie, ses points forts, ses points faibles.
(Abby inquiète ) : On ne peut pas le savoir ! Personne ne le sait !
(Stephen énervé) : Connor, si. Il connaît bien les insectes, il peut nous mettre sur la voie. Il est assioné par ces petite bête ! Ça vaut la peine d'essayer !
(Claudia) : D'accord. Je m'occupe de le ramener ici.
Elle replia son plan, et le tendit à Stephen. Celui-ci la regarda aller voir Ryan pour lui demander de ramener Connor, afin de s'assurer qu'elle serait occupée ailleurs suffisamment longtemps pour lui permettre d'agir.
(Stephen) : Il faut que j'y retourne Abby.
(Abby) : Restes tranquille, ce n'est pas une bonne idée.
(Stephen) : Couvres-moi
(Abby) : Stephen .... non !
Dans le tunnel :
Nick court toujours après la voix qu'il a entendue.
(Nick) : Eh, attendez.... Attendez !
Il arrive alors à un cul de sac. Stephen arriva alors dans le métro.
(Stephen) : Cutter !
Il chercha une arme potentielle, trouva le pulvérisateur de l'employé municipal, et un briquet. Il décida de s'en servir comme lance-flamme, et se dirigea vers la salle où ils avaient laissé Nick. En y arrivant, il vit qu'il restait encore une araignée. Il la fit fuir à coup de lance-flamme, puis se dirigea vers le fonds de la salle.
(Stephen) : Cutter !
Il traversa le grillage, ses yeux fouillant le moindre recoin de la pièce. Il se dirigea vers la porte, et se retourna à temps pour voir la créature fondre sur lui. Il la tint à distance avec le lance-flamme. Le mille-pattes finit par se réfugier derrière les caisses, et Stephen recula, soulagé. Mais, il passa trop près de l'anomalie, et celle-ci attira le lance-flamme improvisé, qui passa à travers elle. En voyant cela, le mille-pattes revint à la charge.
(Stephen) : Oh, mon dieu !
Stephen essaya de lui échapper, retraversa le grillage, mais le mille-pattes l'avait devancé, et se jeta sur lui.
A la surface :
Abby essayait de contacter Stephen par radio. Claudia la surprit.
(Claudia) : A quoi il joue ?
Abby la regarda, avec un air de gamin pris en faute. Claudia prit son oreillette.
(Claudia) : Stephen, on est inquiet, tu es où ?
Elle n'eut pas de réponse.
(Abby) : Ça partait d'un bon sentiment.
(Claudia) : Ah oui, ça me fait une belle jambe de le savoir ! (elle reprit l'oreillette) Stephen, réponds-nous. Stephen !
Elle n'eut toujours pas de réponse. Elle se tourna vers Abby, prête à lui faire des remontrances.
(Claudia) : Voilà ce qui arrive quand on joue les héros ! Réussissez, et on vous trouve merveilleux, foirez, et vous laissez tous vos coéquipiers dans un fabuleux merdier ! Bravo, Abby ! Tu peux être fière de toi ! (elle se tourna vers Ryan) On y retourne, les gars.
Ryan et ses hommes coururent vers l'entrée du tunnel. En suivant du regard Ryan et ses hommes, les deux jeunes femmes virent arriver Connor. Abby l'appela chaleureusement, et le jeune homme fut soulagé de voir qu'il faisait encore un peu partie de l'équipe.
Dans le tunnel :
Stephen était allongé par terre. Le mille-pattes l'avait mordu et lui avait injecté son venin. Il tremblait, incapable de se relever et de marcher vers la sortie. Il entendit des bruits de pas, et se tourna vers le trou du grillage.
(Stephen) : Par ici. Aidez-moi.
Il fut aveuglé par la lumière d'une lampe torche. Sa vue était brouillée, il n'arrivait pas à voir qui était là. Et cette personne ne disait rien, ni ne faisait un mouvement pour lui porter secours.
(Stephen) : Pourquoi est-ce vous ne dites rien, hein ?
Ses paupières étaient vraiment lourdes. Il se força à garder les yeux ouverts, et à regarder la personne qui se tenait debout à côté de lui, sans bouger. Nick quant à lui tourne en rond dans les tunnels du métro
(Nick) Helen !
Stephen a de plus en plus de mal à rester conscient.
(Stephen) : Helen ....
Nick arriva enfin, et se précipita vers lui.
(Nick) : Qu'est-ce qui s'est passé ?
(Stephen) : Un bras de fer avec un insecte. L'insecte a gagné.
(Nick) : Où est-il, maintenant ? OK, je vais te sortir d'ici.
(Stephen) : Je sens plus mes jambes.
(Nick) : C'est à cause du choc. Tiens appuis toi.
Nick l'aida à se remettre debout.
(Stephen) : J'ai un truc important à te dire.
(Nick) : T'es pas mourant, ça peut attendre.
(Stephen) : Helen est en vie. (Nick s'arrêta, brusquement intéressé) Elle était là. Elle m'a laissé un message.
(Nick) : Quel genre de message ?
(Stephen) : Elle attend de l'autre côté de l'anomalie. Elle a dit… Elle a dit que si tu voulais connaître la vérité, tu devais aller la retrouver.
(Nick) : Tiens bon, allez.
Il l'aida à sortir de la salle. Arrivés dans le tunnel, il appela :
(Nick) : A l'aide ! Il nous faut un médecin !
Les militaires se précipitèrent pour l'aider.
A la surface :
A l'extérieur du tunnel, Connor faisait un topo à Abby et Claudia.
(Connor) : OK, Carbonifère, c'est probablement un Arthropleuride, un genre de mille-pattes sous stéroïdes, en gros. Il est plus ou moins aveugle. Son odorat est assez développé, en revanche. Malgré sa taille imposante et son aspect repoussant, il est assez timide. C'est un insecte plutôt flegmatique. Attaquer, c'est pas son style.
(Claudia) : Celui-là n'est pas dans son assiette. Il représente un gros danger ?
(Connor) : Il se nourrit exclusivement de bois mort et de feuilles.
(Claudia) : Il ne serait pas venimeux ?
(Connor) : Du tout.
Abby se redressa, soulagée.
(Clauida) : Enfin une bonne nouvelle.
Nick, Stephen et les millitaires émergèrent alors du tunnel.
(Nick) : Allez-y, sur la civière.
(Ryan) : Doucement les gars.
(Abby) : Stephen !
Cutter écarta le col de sa veste, et montra une plaie assez importante.
(Nick) : Il s'est fait mordre par l'Arthropleuride. Même plaie, et mêmes symptômes que pour l'employé municipal. Il faut qu'on s'occupe de lui avant que son système nerveux central ne soit touché. Les araignées sont hors de cause. C'est le mille-pattes le responsable.
(Claudia à Connor) : Tu avais dit non venimeux.
(Connor) : Tout le monde peut se tromper, que je sache.
(Stephen) : Dis-leur pour Helen.
(Claudia) : De quoi est-ce qu'il parle ?
(Nick) : J'en ai aucune idée. Il a peut-être des hallucinations.
(Claudia) : Il m'a l'air très lucide, pourtant.
Pendant qu'on le chargeait dans l'ambulance, Stephen regarda Abby.
(Stephen) : Tu sais quoi, je te trouve très jolie.
(Abby) : Tu délires, je te signale.
(Stephen) : Si tu dînais avec moi ?
(Abby) : En en reparlera quand tu iras mieux.
(Stephen) : Je peux pas attendre jusque là…
(Abby) : Bien sûr que oui, j'accepte. Je viendrai boire un dernier verre chez toi, je resterai même jusqu'au petit déj, si ça peut te rassurer.
(Stephen) : Génial. C'est drôle, comme tout est facile, quand on est à l'agonie.
(Abby) : Tu vas t'en sortir, t'as intérêt.
Les larmes aux yeux, elle monta avec lui.
Hôpital :
Une fois à l'hôpital, la doctoresse qui s'était chargée de l'employé municipal arriva.
(Docteur) : Qui l'a mis dans cet état, vous pouvez me le dire ?
(Abby) : Pas qui, quoi, nuance. C'est un mille-pattes.
(Docteur) : Un mille-pattes ? Quel genre de mille-pattes ?
(Abby) : C'est difficile à expliquer.
(Docteur) : Si on ne détermine pas précisément quel animal l'a mordu, il mourra.
(Abby) : D'accord, dites-moi de quelle info vous avez besoin pour trouver un remède, et je…
(Docteur la coupant) : Il n'y a pas de véritable traitement. Personne ne meure jamais des suites d'une morsure de mille-pattes. L'idéal serait de se procurer un échantillon de ce venin, et de mettre au point un anti-venin approprié.
(Abby) : Ça l'aiderait à aller mieux ?
(Docteur) : Les anti-venins ne sont pas sans présenter certains risques. Le taux de survie est de 50, mais sans, ses chances de guérison sont nulles.
(Abby) : Tout ce que je vous demande, c'est de le garder en vie.
Elle partit, rejoignant le site de l'anomalie, afin de faire à Nick le compte-rendu de ce que le docteur lui avait dit. Stephen avait les yeux clos, et son corps était toujours agité de tremblements.
Dans le tunnel :
Ryan et ses hommes étaient chargés de faire repartir les créatures vers l'anomalie. A l'aide de leurs lampes torches, ils les repoussèrent afin de les faire repartir d'où elles venaient.
(Ryan) : Ça marche. Elles repartent vers l'anomalie.
Pendant ce temps, Abby était revenue, et avait fait son rapport à Claudia, et au reste de l'équipe.
(Claudia) : On ne peut pas lui faire d'examens plus poussés, et trouver un anti-venin à partir de ça ?
(Abby) : On prendrait trop de temps, il mourrait.
(Nick) : Non, le seul moyen de le remettre sur pied est de collecter un échantillon pur de venin sur la créature qui l'a mordu.
(Claudia) : Et comment tu comptes t'y prendre ? En lui donnant un tube à essai à remplir ?
Nick esquissa un sourire.
(Nick) : En quelque sorte.
(Connor) : C'est n'importe quoi !
(Nick en saisissant un talkie-walkie) : C'est notre seule option ! Ryan ? Ryan, t'es toujours là ?
(Ryan) : La première zone est presque entièrement dégagée, on attaque la deuxième.
(Nick) : T'as aperçu le mille-pattes, ou pas ? Si on perd sa trace, Stephen mourra. En d'autres termes, ne le laisse franchir l'anomalie sous aucun prétexte, je répète, ne le laisse pas repartir. (il reposa le talkie et se tourna vers Connor) Quant à toi, trouve moi ce que je t'ai demander et vite !
(Claudia) : Qu'est-ce que tu mijotes ?
(Nick) : Je vais partir au devant d'un mille-pattes affamé, jusqu'à ce qu'il me morde.
Une fois que Connor lui eut trouvé ce qu'il voulait, Nick et son équipe, ainsi que Claudia, rejoignirent Ryan et ses hommes.
(Ryan) : Le bunker est vide. Il a pas pu franchir l'anomalie, sinon je l'aurais vu. Il n'y a que deux solutions : soit il est reparti avant que j'arrive, soit (en lui montrant la porte que Nick avait passée pour échapper à la créature) il est derrière cette porte.
(Nick en se dirigeant vers celle-ci) : C'est parti.
Claudia, Abby , Ryan et trois de ses hommes le suivirent, et ils passèrent la porte, et montèrent les escaliers.
(Nick) : Ouvrez grand vos yeux, cette créature est rapide.
Ils progressèrent dans le tunnel, Nick devant, et les hommes de Ryan juste derrière lui, pour vérifier que le mille-pattes ne les prendrait pas en traître. Cette partie du tunnel se terminait en cul-de-sac. Ils firent donc demi-tour, pour prendre une autre voie, qui s'avéra être aussi un cul-de-sac.
(Nick désespéré) : Il a dû repartir. On l'a perdu. C'est pas vrai !
Ils repartirent à l'anomalie, où le reste des hommes de Ryan et Connor les attendaient. Nick a les yeux rivés sur l'anomalie.
(Nick) : Si Stephen n'était pas revenu exprès pour moi, il n'aurait pas été mordu.
(Claudia) : Voyons, Nick, c'est pas ta faute.
(Connor) : Professeur ! J'avais oublié, les Arthropleurides ont pour habitude de creuser. Ils font des trous aux murs, dans les sols, n'importe où. Y'a plus qu'à en chercher un.
Reprenant espoir, ils repassèrent dans la pièce adjacente, et se mirent à regarder partout, à la recherche d'un trou susceptible d'avoir été fait par le mille-pattes. Ils regardèrent sur le sol, sous les lits, poussèrent les caisses et autres objets qui encombraient les murs, examinèrent le plafond. Toute la pièce était passée au crible. Connor trouva le trou, et appela Cutter, en jubilant.
(Connor) : Cutter ! J'en ai trouvé un ! J'en étais sûr. Il est toujours parmi nous.
Cutter le rejoignit en courant, suivi de près par Ryan et Abby. Claudia tapa sur l'épaule de Connor.
(Claudia) : Bien joué, Connor.
(Nick) : Jusqu'à quelle profondeur il peut creuser ?
(Connor) : Euh… vu sa taille, 17 mètres sous terre, à peu près.
(Nick) : OK. Vous êtes prêts, les gars, on y va ?
(Claudia) : C'est de la folie.
(Nick) : On a pas le choix. C'est le seul moyen de retrouver sa trace.
(Connor) : Je vous accompagne aussi.
Cutter lui fit un clin d'œil, et d'un signe de tête, accepta qu'il vienne avec lui.Connor retira son sac qu'il portait en bandoulière tout en contin uant de jubiler.
(Connor) : Abby, si je reviens pas, je te lègue toutes mes vidéos de Star Trek. Ça te fait plaisir ?
(Abby) : Je les revendrai à un bon prix.
(Connor) : Non, tout compte fait, je préfèrerais que tu les enterres avec moi.
Puis, il rejoignit Cutter et Ryan devant le trou. Cutter tendit à Ryan une bouteille contenant un liquide transparent.
(Nick) : Tenez, mettez ça sur vos fringues. C'est de la térébenthine. Les insectes détestent.
Connor et Ryan s'en aspergèrent.
(Nick) : Prêts ?
Ils acquiescèrent, et se dirigèrent vers le trou. Nick entra dans le trou, suivi par Ryan, puis par Connor. Ils progressèrent péniblement, ralentis par des racines.
(Connor) : C'est pas le moment de faire une crise d'angoisse, Connor, c'est pas le moment…
Ils finirent par voir la fin du tunnel creusé par le mille-pattes. Cutter en émergea, puis aida Ryan à sortir, en lui tenant son arme, le temps qu'il s'extirpe du trou. Ils virent qu'ils étaient arrivés dans une salle très haute de plafond, avec des passerelles à différents niveaux, qui traversaient la pièce.
(Ryan) : Tu crois vraiment qu'il a pu grimper jusqu'en haut ?
(Nick) : Autant vérifier.
Nick posa sa lampe sur un bidon métallique, sachant qu'elle ne lui serait d'aucune utilité contre la créature, et ils se dirigèrent vers un escalier, pour monter à l'étage supérieur. Ryan allait passer devant lui, mais Nick le retint.
(Nick) : Attends, c'est plus logique que je passe devant.
Ryan le laissa faire, et le suivit. Connor, les suivit en regardant en l'air.
(Connor) : Claustrophobie et vertige le même jour, ouah, c'est… c'est mon jour de chance…
(Nick à Ryan) : Souviens-toi. Tu ne tires pas avant qu'on ait récupéré son venin.
Ils progressèrent, tous les sens en alerte, montèrent encore un étage, et arrivèrent devant un grillage censé empêché le public de passer et risquer de se faire électrocuter par le centre des installations électriques du métro. Le grillage avait été troué. Ils le traversèrent, et se trouvèrent au milieu de la machinerie du métro. Le mille-pattes se baladait sur une poutre juste à quelques mètres d'eux. Sans le savoir, ils se dirigeaient droit sur lui. Connor buta contre un objet métallique, le faisant tomber. Nick se tourna vers lui, prêt à dire quelque chose, mais son attention fut attirée par le mille-pattes, qui était juste devant eux. Il descendit le long des tuyaux, et leur fit face, les dominant de toute sa hauteur. Nick s'avança. Il fallait qu'il le morde, afin de recueillir un échantillon de son venin.
(Nick) : Approche.
Comme si la créature avait compris ce qu'il venait de dire, elle se jeta sur lui. Nick leva le bras pour se protéger, et le mille-pattes lui planta son dard dans le bras, injectant ainsi son venin mortel. Nick recula ensuite, et Connor se saisit d'un tabouret pour en frapper l'insecte.
(Ryan visant la créature avec son arme) : Restez où vous êtes !
Il tira une rafale de balle qui blessèrent la créature, et l'énervèrent en même temps. Connor se protégea avec le tabouret, alors que le mille-pattes se jetait sur lui. Il le lui arracha des mains, mais il resta coincé dans sa bouche. Dans ses efforts pour s'en débarrasser, il heurta le générateur électrique, s'électrocuta, et s'écrasa deux étages plus bas, mort. Nick ramassa l'arme que Ryan avait fait tomber, la lui tendit, et souleva la manche de sa combinaison, dévoilant une pochette où le mille-pattes avait déversé son poison. Il la tapota.
(Nick) : Il ne nous reste plus qu'à rapporter ça à Stephen.
Hôpital de Londres.
Abby était dans la chambre de Stephen, et attendait qu'il se réveille. Grâce au venin que Nick avait réussi à récolter, les docteurs avaient été capables de mettre au point un anti-venin, et l'avaient injecté à Stephen. Elle était encore un peu sous le choc. Elle avait vraiment failli le perdre. Connor entra dans la pièce.
(Connor) : Comment il va ?
(Abby) : Les convulsions se sont enfin calmées. C'est déjà pas mal.
(Connor) : Tu ressens des choses pour lui, non ?
(Abby) : Je sais rien de lui...
(Connor) : Ça n'exclut pas d'avoir des sentiments pour quelqu'un, ça s'est déjà vu. Tiens, il m'est arrivé exactement la même chose, avec Buffy, la tueuse de vampires. Aucun personnage de fiction ne m'avait fait un tel effet avant elle. C'est son histoire avec Angel, qui m'a fait ouvrir les yeux, du coup, j'ai rompu.
Abby éclata de rire. Connor fut ravi de voir qu'il avait réussi à la faire rire. Il n'aimait pas la voir triste.
(Connor) : C'est bizarre, hein ? Toutes les histoires finissent mal, de toute façon.
Stephen toussota à ce moment-là, et ouvrit lentement les yeux. Tandis que Connor allait appeler le docteur, Abby se pencha vers Stephen. Il essaya de lui sourire, mais avait les muscles comme engourdis.
Plus tard, dans l'après-midi, Stephen était assis sur son lit, en train de lire un livre. Claudia entra. Abby, qui revenait, décida de ne pas entrer. Elle se doutait que Claudia voulait lui poser des questions, aussi décida-t-elle de rester à proximité.
(Claudia) : Salut.
(Stephen) : Salut.
(Claudia) : Comment tu te sens ?
(Stephen) : Comme quelqu'un qui aurait fait un vol avec loopings plusieurs fois d'affilé.
(Claudia) : Alors, si tu me parlais d'Helen…
(Stephen surpris) : Que je te parle d'Helen ?
(Claudia) : Tu l'as vue…
(Stephen de plus en plus surpris) : J'ai vu Helen ? Quand ça ?
(Claudia) : Dans le tunnel… c'est ce que tu as dit.
(Stephen) : J'étais dans un état second, je me souviens de rien. J'ai sûrement eu une hallucination…
(Claudia pas convaincue mais souriante) : Ouais, peut-être bien.
Abby se montra derrière elle, au moment où Claudia se retournait pour partir. Elle entra.
(Stephen) : Je comprends rien à ses allusions.
Abby s'assit dans le fauteuil près du lit.
(Abby) : Attends, tu te souviens plus de ce qui s'est passé ? Pas même de ce que tu as dit dans l'ambulance ?
(Stephen déboussolé) : Quoi, mais qu'est-ce que j'ai dit ?
(Abby) : Oh, des choses… Je t'avais même presque pris au sérieux...
(Stephen) : C'était important ?
(Abby) : Non, non… Non, pas vraiment.
(Stephen) : Merci d'avoir veillé sur moi, Abby.
Métro de Londres, site de l'anomalie.
Nick était assis sur une caisse, et regardait l'anomalie, espérant que sa femme allait en ressortir, et lui dire qu'elle rentrait avec lui. Chez eux. Connor vint le rejoindre.
(Connor) : Salut. (il vint s'asseoir à côté de Cutter) Euh… je fais à nouveau partie de l'équipe ?
(Nick) : A moins que tu n'en ai pas envie.
(Connor) : Rien de me ferais plus plaisir.
(Nick) : T'as fait un excellent boulot.
(Connor) : C'est génial. Vous savez quoi ? J'ai toujours rêvé de mettre mes compétences au service du bien, et aujourd'hui, c'est fait… en quelque sorte. Je suppose que vous envisagez pas de me donner un petit surnom ?
(Nick) : Non.
(Connor) : C'est pas grave. Je ferai sans.
Puis, il sortit. Cutter regarda à nouveau l'anomalie. Il se leva, et s'en approcha.
(Nick) : Où es-tu, Helen ? Qu'est-ce que tu cherches ?
Générique de fin