Generique du début
Un jeune homme se trouvait dans une piscine avec sa petite-amie, après les heures de fermeture. Le jeune homme était monté sur le plongeoir, et plongea dans l'eau, pour rejoindre son amie. Ils s'embrassèrent, puis la jeune femme sortit de l'eau pour aller se changer, tandis que son compagnon remontait pour plonger une dernière fois. Il plongea, mais n'eut pas le temps de toucher l'eau. Un monstre marin préhistorique le happa en plein saut. Le jeune homme hurla de douleur, alors que la créature refermait ses dents sur sa taille. Son amie, attirée par le cri, vint voir ce qui se passait.
(Femme) : Anthony ?
N'ayant pas de réponse, elle descendit sous la surface du bassin, où l'on pouvait voir l'intérieur de celui-ci par des hublots. Elle hurla, lorsqu'elle vit un monstre essayer de casser le hublot.
Ministère de l'Intérieur.
Nick se trouvait dans une salle de conférence, avec Lester, Claudia et quelques autres personnes. Ils étaient en visioconférence avec Connor, qui se trouvait sur le site de l'anomalie apparue dans le métro. Celle-ci était toujours ouverte.
(Connor ) : Le champ magnétique reste constant à environ 5 tesla. A ce niveau, il n'y a aucun signe de détérioration. Je vais vous montrer.
Il laissa une bouteille en fer être aspirée par l'anomalie.
(Lester à Nick) : Qui est cet ahuri ?
(Nick) : Connor Temple. Il a l'air d'un imbécile, mais c'est un cerveau.
Connor laissa alors une bouteille traverser l'anomalie.
(Connor) : Dans le mille ! A chaque fois, j'en reviens pas.
(Lester) : Nous sommes peut-être à la veille d'Armageddon, mais au moins, cet étudiant agaçant est de notre côté. C'est rassurant…
(Connor) : Euh, vous êtes encore là ?
Lester coupa la visioconférence.
(Lester s'asseyant autour de la table) : La précédente anomalie s'est révélée provisoire. Mais, comme vous l'avez entendu, celle-ci n'a pas l'air de disparaître.
(Nick) : Les anomalies peuvent être intermittentes. Elles diminuent de temps en temps, mais ne disparaissent jamais totalement.
(Lester) : Est-ce par là que ces créatures seraient déjà passé ?
(Nick) : C'est possible, oui. Les civilisations anciennes parlaient de monstres et de dragons. Peut-être étaient-elles moins naïves que nous le supposons. Les anomalies sont des preuves concluantes que le passé existe, dans une quatrième dimension, aussi réelle et tangible que celles que nous connaissons déjà. Notre devoir est de les prédire, et de les contenir. Il nous faut établir…
(Lester le coupant) : Merci professeur. Nous nous en chargerons ici. (Nick lui jeta un regard désapprobateur) Le professeur s'exprime à titre personnel. Notre politique officielle doit être mise au point.
Un homme entra, et lui tendit un papier. Il le lu et sembla décontenancé.
(Lester) : Il semble que nous ayons un autre.
Nick et Claudia s'entreregardèrent.
Hôpital de Londres.
Connor se trouvait avec Stephen, qui rangeait ses affaires dans un sac.
(Connor) : Tu ne te souviens vraiment de rien ?
(Stephen) : Le noir total après mon entrée dans le tunnel. Mais, ça va allait mieux, sans doute. Encore que cela ne dure pas, enfin c'est ce qu'ils disent. Alors, bon ...
(Connor) : T'as dû avoir une sacrée trouille. C'est seulement quand t'as été mordu que je me suis dit qu'un de nous deux aurait pu mourir. Ça m'a bouleversé.
Stephen le regarda.
(Stephen se moquant) : T'as traversé l'enfer…
(Connor sans se rendre compte que Stephen se moquait de lui) : Ouais. Du coup, ça m'a fait réfléchir à ce qui compte vraiment. Tu vois, on ressent les priorités de la vie… A propos, je pourrais avoir ton baladeur ?
Stephen le regarda, et s'apprêtait à lui répondre vertement, mais il fut interrompu par l'arrivée d'Abby qui était vêtue d'une jupe qui lui arrivait aux genoux, et de bottes à talons. Tous les deux la regardèrent.
(Connor) : Eh t'as mis du sens-bon!
(Abby) : Je sais me déguisez en fille !
Stephen lui jeta un regard.
(Stephen) : Ça te va bien.
(Abby souriante) : Merci.
(Stephen) : C'était sympa d'être venu me voir, ce n'étias pas grave.
(Connor) : Te la pètes pas trop. Y'en a qui apprécient la fréquentation des infirmières…
Abby se retourna vers Stephen, qui se dirigeait vers la porte, son sac sur l'épaule.
(Abby) : Allez, viens, je te ramène chez toi.
(Stephen) : Non, ça ira, ma copine vient me chercher
Le sourire d'Abby disparut.
(Abby) : Ta copine ?
(Stephen) : Allison. Elle vient de faire deux ans de recherches sur les maladies infectieuses dans la Forêt Equatoriale.
(Connor) : Espérons qu'elle est pas du genre à ramener du travail à la maison.
(Abby) : Elle a dû te manquer.
(Stephen) : Il faut que j'y aille. Salut.
Il quitta la pièce. Abby se retrouva seule avec Connor. Connor essaya de détendre l'atmosphère :
(Connor) : Deux ans ! Et bah, combien de fois ils vont faire l'amour dans les jours qui viennent ?
Abby lui jeta un oreiller dans l'estomac.
(Abby) : Excuses-moi.
(Connor) : C'est rien…
(Abby tristement) : Tout ça pour avoir l'air d'une fille !
(Connor pour la rassurer) : Je te trouve géniale.
Piscine
Cutter et Claudia se trouvaient avec les inspecteurs chargés de l'enquête sur la disparition du maître nageur.
(Inspecteur) : Il est évident qu'elle a tué son petit-ami. On ne sait pas ce qu'elle a fait du corps. Elle nous bafouille des histoires de monstres, et de serpents de mer…
(Nick) : Vous m'autorisez à lui parler ?
(Inspecteur) : De quoi ? De monstres ? Je mène une enquête sérieuse sur un meurtre…
(Nick) : C'est pas un meurtre. Anthony Burton a été tué par un prédateur marin préhistorique, qui est ensuite rentré chez lui, à des millions d'années d'ici dans le passé.
(Inspecteur à Claudia) : Mais d'où vous sortez, vous ?
(Claudia) : Désolée, merci beaucoup, inspecteur.
Elle rejoignit Nick.
(Claudia) : Cutter, attends !
(Nick) : La fille est innocente.
(Claudia) : Je sais.
(Nick) : On ne peut pas la laisser aller en prison, alors qu'elle n'a rien fait.
(Claudia) : Je vais m'en occuper. Je ferai ce que je pourrai.
Connor et Abby étaient assis au bord de l'eau, tandis que Stephen s'était mis en short de bain, et enfilait ses palmes pour voir si l'anomalie était toujours là.
(Connor) : Avec tout le chlore dans la piscine, ça m'étonne qu'une créature y soit venue. Pour un reptile, c'est comme… plonger dans une cuve d'acide.
(Stephen) : Il a sûrement senti le danger, et il est reparti avant que l'anomalie se ferme.
Sans dire un mot, visiblement en colère, Abby se leva, une fois ses échantillons prélevés, et s'éloigna d'eux.
(Connor) : Alors, ça va, Allison ?
(Stephen) : Décalage horaire…
(Connor) : Ah... C'est drôle, t'as toujours donné l'impression que t'étais avec personne.
(Stephen agacé) : C'est drôle, j'ignorais que je faisais une quelconque impression.
(Connor) : Tu serais surpris.
(Stephen) : Connor, je suis flatté, mais tu n'es vraiment pas mon type.
Puis il plongea dans l'eau.
Ministère de l'Intérieur
(Claudia) : La police a inculpé Diane Johnson.
(Lester) : Je sais.
(Claudia) : Nous devons intervenir !
(Lester) : Non, certainement pas.
(Claudia) : Et pourquoi pas ?
(Lester) : Parce que je ne veux pas que cette histoire se répande dans le public. Tant qu'elle est en prison, les journaux ne peuvent pas la joindre.
(Claudia) : Alors, vous les laisser enfermer une jeune fille innocente et traumatisée ?
(Lester) : Evidemment, ce n'est pas souhaitable, mais ce serait bien pire de la relâcher et qu'elle déclenche le chaos. Je veillerai à ce qu'on abandonne les poursuites lorsque la crise actuelle sera sous contrôle.
(Claudia) : Mais, ça peut prendre des mois !
(Lester) : Vous préférez dire à la police qu'un monstre marin préhistorique maraude dans nos piscines, et dévore les maîtres nageurs ? Je sais que l'injustice est douloureuse, mais une bonne décision est souvent pénible. C'est toute la difficulté de gouverner…
Dans un lac artificiel, au milieu des kayakistes, la créature se déplace. Une sorte de boule de chair et d'os remonte alors à la surface. Claudia,Nick et Lester se trouvaient dans le bureau de ce dernier.
(Claudia) : L'analyse ADN est formelle. C'est bien le garçon de la piscine. Ou ce qu'il en reste, du moins.
(Nick) : C'est un bolus. Une masse régurgitée de chair et d'os. La bête l'a avalé tout rond, et a vomi ce qu'elle n'a pas pu digérer.
(Claudia) : Quel genre de créature a pu faire ça ?
(Nick) : Non, ce qu'il faut se demander, c'est comment les restes d'un garçon attaqué dans un piscine ont pu atterrir à 30 kilomètres de là, dans un lac.
(Lester) : Il n'y a peut-être jamais eu d'anomalie. (Nick regarda Claudia, comme pour lui demander si Lester faisait exprès d'être idiot) Peut-être que la fille a tué son petit-ami dans la piscine, et a jeté son corps dans le lac.
(Nick) : Oui, c'est possible. A condition que vous admettiez qu'elle l'a avalé tout rond, et qu'ensuite elle a fait 30 kilomètres d'autoroute pour régurgiter ses restes.
(Lester) : D'accord, alors expliquez-vous.
(Nick) : Nous savons que c'est la même bête dans la piscine, et dans le lac. Peut-être que l'anomalie a un point de départ qui est fixe dans le passé, mais pour une raison qu'on ignore, son point d'arrivée dans notre temps se déplace.Elles ne font pas que s'ouvrir, elles bougent.
Lac artificiel
Nick fut emmenés en zodiaque, pour rejoindre les autres. Connor faisait des relevés du niveau de l'eau, tandis qu'Abby analysait des échantillons d'eau.
(Claudia) : Nous n'avons encore rien trouvé. Pas d'anomalie, pas de créature, rien du tout. On fouille le lac, mais si ça se trouve, l'anomalie s'est refermée.
Des plongeurs fouillent alors le lac.
(Nick) : Il me faut des cartes locales détaillées, et la liste de toutes les piscines, les rivières, les lacs, tout ce qui est à proximité. Est-ce que tu peux me trouver ça ?
(Claudia) : Est-ce que je peux te demander pourquoi ?
(Nick) : J'ai eu une idée.
(Claudia) : Tu sais ce qui me manque ? Les réunions de service ennuyeuses et tellement abrutissantes, que le suicide semblait passionnant comme avenir. Et j'étais assise là, à prier qu'il se passe quelque chose dans ma vie.
(Nick partant) : Sois prudente avec tes souhaits.
(Connor) : Professeur ! Professeur ! (Nick le rejoignit en courant) ça va sûrement vous intéresser. Le réservoir est hermétique, on est d'accord ?
(Nick) : Oui.
(Connor) : Donc, malgré la condensation et les averses, sa profondeur est constante ?
(Nick) : Oui.
(Connor) : Cette marque indiquait la profondeur de l'eau. Le niveau a baissé de 40 centimètres depuis. (Stephen arriva en courant) C'est plus un réservoir, mais un bassin de marée. L'eau s'en échappe littéralement à flot.
(Nick) : Elle doit s'écouler à travers l'anomalie. (ils regardèrent tous le lac) Ce qui veut dire qu'il est toujours quelque part là-dessous.
On aperçoit la créature dans l'eau.
Claudia apporta du café à Nick, qui regardait fixement le lac.
(Claudia) : Tu penses encore à Helen ?
(Nick) : Comment tu le sais ?
(Claudia) : Je suis un fonctionnaire hautement qualifié. Nous sommes connus pour notre empathie émotionnelle.
(Nick) : Quoi que je fasse, elle est toujours là, elle ne s'efface jamais vraiment.
(Claudia) : Etrange. Parmi tous ces gens dans le monde sur qui fantasmer, Stephen a choisi Helen.
Nick regarda à nouveau le lac, cherchant une réponse plausible, quand il vit quelque chose qui retint son attention.
(Nick) : De la vapeur, tu la voies ? (Claudia regarda à son tour le lac) Le flux marin doit pénétrer, apportant de l'eau plus chaude depuis l'autre côté. La vapeur nous dit exactement où est l'anomalie.
Stephen ramena le zodiaque avec lequel il était allé faire des repérages. Cutter se dirigeaient vers les embarcations. Il avait enfilé des tenues de plongée. Claudia va a sa rencontre.
(Claudia) : Je suppose qu'il est inutile de te demander de ne pas plonger avec eux ?
(Nick) : Ne t'en fais pas pour moi.
(Claudia) : Oh, c'est pas ça. Je pense à la paperasse que j'aurai à faire si tu te noye.(Nick rie) Vous n'imaginez pas le nombre de formulaires… (à Nick) Et si tu as raison, et que la créature est encore là ?
(Nick) : On la trouvera.
Il rejoignit Stephen et le zodiaque les emmena au-dessus de l'anomalie.Sur la berge, Abby et Connor les regardèrent partir.
(Connor) : Mais pourquoi Stephen et Nick font des trucs rigolos, pendant que nous, on collecte des échantillons d'eau ?
(Abby) : La combinaison lui va mieux..
(Connor) : Ça se discute. Moi aussi, je peux faire des trucs physiques, tu sais. Je ne suis pas qu'une énorme intelligence.
Pendant ce temps, sur le site de l'anomalie, les plongeurs aidaient Stephen et Cutter à se préparer. Quand ils furent prêts, ils plongèrent, laissant les pilotes des deux zodiaques seuls, à bord de leurs embarcations.
(Connor) : Tu sais bien que Stephen ne se souvient jamais de rien.
(Abby) : Là n'est pas la question. Il savait ce qu'il faisait quand il m'a invitée. Il savait qu'il avait une copine.
(Connor) : Oui, mais il venait d'être empoisonné par un mille-pattes géant, alors excuses-moi, ça a pu affecter son jugement, juste un petit peu.
Abby soupira, sachant pertinemment qu'il avait raison.
(Connor) : Qu'est-ce que je disais ? Ah oui, oui. T'as raison, c'est un faux jeton infidèle, et tu devrais considérer ça comme une expérience et passer… Eh ouais un de perdu, dix de retrouvés.
Ils progressaient sous l'eau, un plongeur professionnel devant, et Nick et Stephen qui le suivaient.
Connor et Abby étaient dans l'eau jusqu'à la taille, et récoltaient des échantillons d'eau. Des oiseaux qui décollaient de la surface du lac attirèrent l'attention de Connor.
(Connor crispé) : Abby, eh, c'est quoi, ça ?
La jeune femme regarda dans la même direction que lui, et vit que quelque chose se rapprochait d'eux, sous l'eau.
Nick et Stehen s'arrêtèrent quand ils virent le plongeur qui était devant eux traverser l'anomalie, qu'il n'avait pas vu.
La bête tourna autour d'Abby, qui la suivit du regard, sans bouger.
Voyant qu'il ne revenait pas, Nick fit signe à Stephen de remonter dans les zodiaques.
Connor et Abby restèrent le plus immobile possible, afin de ne pas faire bouger l'eau. Connor voulut faire un mouvement, pour sortir de l'eau.
(Abby) : Non, ne bouges pas, surtout.
Connor obéit. Nick quant à lui revint devant l'anomalie pour attendre que le plongeur revienne dans le présent.
Abby interrogea Connor du regard, pour savoir si la créature était toujours dans le coin, et Connor lui fit signe que non.
(Connor) : Sauves-toi !
Ils se dirigèrent vers la plage, le plus rapidement possible, freinés par l'eau.
(Connor) : Dépêches-toi, vite! Allez !
Ils arrivèrent enfin sur la berge.
(Connor) : Ça va ?
A ce moment-là, la créature bondit hors de l'eau, et les força à se coller à la grille qui bordait le lac. Elle manqua de les mordre plusieurs fois, tant elle était près de les avoir. Ils essayèrent de lui échapper, mais ils étaient cernés à droite par des kayak, à gauche par des barques, et derrière par la grille. Connor mit Abby à l'abri derrière une barque, se saisit d'un aviron, et frappa la créature avec. Il lui enfonça l'aviron dans le palais, la faisant reculer, et se débattant pour enlever le morceau de bois de son palais, retourna dans l'eau, abandonnant ses proies. Elle retourna à l'anomalie, et y trouva Nick, qui attendait que le plongeur revienne dans le présent. Trop préoccupée par sa douleur, elle ne s'intéressa pas à lui, et traversa l'anomalie qui se referma derrière elle.
Nick et Stephen étaient revenus sur la jetée, et avaient retrouvés Connor et Abby, qui lui racontèrent leur rencontre avec le monstre.
(Connor) : C'était un genre de Mosasaure. Environ 6 ou 7 mètres, du Crétacé, à vue de nez.
(Nick) : Couvert d'écailles et de cette taille là, il pouvait pas être adulte.
(Connor) : Non.
(Nick) : Il valait mieux pour vous.
Cutter regarda Claudia qui les avait rejoint.
(Claudia en parlant des militaires) : Ils sont tous bouleversés par la disparition du plongeur. Dis-moi exactement ce qui s'est passé.
(Nick) : Il nageait tout droit devant moi. Il aurait dû pouvoir faire demi-tour.
(Claudia) : Qu'est-ce qui l'en a empêché ? Es-tu absolument sûr que l'anomalie s'est refermée ?
(Nick) : Elle s'est refermée dès que le Mosasaure est sorti. La température de l'eau était déjà redevenue normale.
(Claudia) : Alors, on l'a perdu.
(Nick) : Ouais.
Abby s'approcha de Connor.
(Abby) : Tu m'as sauvé la vie.
(Connor) : Euh... ben ouais.
Elle l'enlaça, au grand ravissement du jeune homme. Il la serra fort contre lui.
(Abby) : C'est bon, tu peux me lâcher.
(Connor gêné) : Oui, pardon.
(Abby) : Merci
Ministère de l'intérieur.
Nick et son équipe se trouvaient dans une salle de conférence avec Claudia et Lester.
(Nick) : Les anomalies sont l'équivalent temporel d'un séisme assez puissant pour déchirer l'enveloppe entre les dimensions. D'après moi, la ligne de faille s'est rompue à la piscine, et elle a ensuite couru jusqu'au réservoir. Une autre anomalie pourrait très bien se frayer un passage vers notre temps n'importe (en suivant du doigt une ligne tracée sur une carte que lui avait fournie Claudia) où le long de cette ligne.
(Lester ) : Tremblements de terre, ligne de faille temporelle… Nous nous donnons trop de mal. C'est purement du hasard, c'est tout. Il n'y a aucun lien entre tout ça. Essayez de voir le bon côté, Cutter. L'anomalie a disparue, la crise est terminée, je dirai qu'on s'en sort assez bien.
(Claudia) : A part qu'on abandonne définitivement un homme dans le passé.
(Nick insitant) : Il pourrait y avoir une autre brèche sur la ligne de faille à n'importe quel moment. Vous devriez poster des troupes autour de toutes les étendues d'eau importantes entre le réservoir et la côte.
(Lester) : La presse se jetterai sur nous en quelques secondes. Comment le leur expliquer ? Enfin, reconnaissez que ce sont des hypothèses.
(Nick) : Des hypothèses, oui, mais j'ai raison.
(Lester) : Vous êtes pire que les obsédés du changement climatique. Une journée un peu fraîche en juillet, et c'est une nouvelle période glaciaire…
(Nick) : Vous faites une énorme erreur. Si jamais l'anomalie resurgit, je vous garantie à tous que ce sera le long de cette ligne.
Une maison dans Londres
Une famille est prêt à partir, mais la mère laissa les enfant jouer encore un peu avant d'aller à l'école. Les enfants vont alors dans le jardin s'amuser. La mère en profita pour descendre le linge dans la machine à laver, situé dans la cave. De l'eau se propage dans la salle mais la jeune femme ne s'en rend pas compte. Elle remonte chercher les enfant mais elle remarue alors des trace d'eau par terre. Elle descend à la cave et la trouve innondée. On aperçoit furtivement une créature.
Connor était assis à une table, et cherchait des renseignements sur la nouvelle créature qui avait émergée de l'anomalie. Tom arriva derrière lui, et lu par-dessus son épaule.
(Tom) : Le Mosasaure, c'est ça ? Un prédateur marin du Crétacé. Tout ce qui mesurait entre deux et vingt mètres de long et pesait deux tonnes s'est éteint il y a 65 millions d'années (Connor referma son ordinateur en soupirant) J'étais en train de lire. Qu'est-ce que c'est ? Un nouveau projet ?
Connor se leva, prit son manteau.
(Connor) : Non, non, non, c'est que ça m'intéresse. (il regarda sa montre, cherchant une excuse pour partir) Il est déjà cette heure là ? Faut que j'y aille.
(Tom) : Pourquoi courir ? Il y a la nuit du DVD. « Terre, champ de bataille » avec les commentaires du réalisateur, et c'est ton tour d'acheter les pizzas.
(Connor) : Ouais… ( en leur tendant quelques billets) Vous savez quoi, vous allez mettre ça sur mon compte. Je dois aller quelque part.
Ses amis le regardèrent partir, surpris que Connor se désintéresse soudain de leurs soirées DVD rituelles. Tom s'assit à la place de Connor.
(Tom) : Bon sang, mais qu'est-ce qui lui arrive ?
(Duncan) : Je sais pas, peut-être qu'il nous en veut toujours pour notre petite farce.
(Tom) : Oh, tu parles… Ce faux dinosaure était un pur chef d'œuvre.
(Duncan souriant) : Ouais. Peut-être qu'il a une copine… (Tom rit et Duncan secoua la tête) Non.
(Tom) : Non, moi je crois que ça doit être un truc assez radical, tu vois. Il est pas vu au festival du film fantastique hier. Il a dit que ça l'intéressait plus.
(Duncan) : Ça alors, c'est bizarre !
(Tom) : Et cette soudaine obsession des dinosaures ?
(Duncan) : Il est peut-être sur quelque chose, des fouilles quelque part, un beau fossile, je sais pas, un truc qu'il veut garder pour lui…
(Tom) : Ça, ce serait très égoïste… Nan, moi, je crois qu'il faut surveiller ce garçon de très près.
Ministère de l'Intérieur
Stephen passa devant un écran où il put voir des photos de l'anomalie du métro. Ces images provoquèrent des flashs, et il se rappela avoir vu Helen quand le mille-pattes l'avait mordu. Il regarda Cutter, qui discutaient avec Claudia, puis sortit de la pièce. Cutter le trouva appuyé à une balustrade, assez agité.
(Nick lui tapant l'épaule) : Tu viens, on y va.
Mais, Stephen ne bougea pas.
(Stephen) : Je me suis souvenu de quelque chose.
(Nick) : Tu veux dire, d'Helen ?
(Stephen) : Pourquoi tu n'as rien dit à personne ? T'es allé la chercher ?
(Nick) : Ecoute si Helen avait voulu me parler, elle l'aurait fait. Pourquoi continuer à se moquer de moi ?
(Stephen) : Quoi tu veux dire que c'est pas la première fois ! Depuis quand tu sais qu'elle est vivante ?
(Nick) : Depuis peu de temps. Pendant toutes ces années, elle m'a fait croire qu'elle était morte. Elle m'a fait vivre ça. Est ce que tu t'en rend compte ?
(Stephen) : Arrêtes, tu veux ? Il peut y avoir des tas qui l'ont poussées à faire ça. Ce qui compte, c'est que maintenant, elle veut te voir.
(Nick) : Elle t'a laissé mourir tout seul…
(Stephen) : Elle a pu croire que les secours allaient arriver !
(Nick) : Ou ça lui était égal… Tu crois que je veux pas savoir ce qui s'est passé ? Je n'ai pensé à rien d'autre, pendant des années. Et si… si la vérité était pire que l'ignorance ? Tu vas le dire aux autres ?
(Stephen) : Non, c'est pas mon genre. Mais, si c'était ma femme, je traverserai un million d'anomalies pour elle.
(Nick) : Justement, elle ne l'est pas.
(Stephen) : Mais, elle comptait pour moi, aussi.
(Nick) : Ça, je sais. Alors, on y va ?
Stephen le suivit.
Dans la maison précédente :
La femme a appelé un reparateur pour sa machine à laver.
(Femme) : Vous pouvez l'arrêter ?
(Reparateur) : Euh...on va voir.
Il descendit les marches et traversa la salle.
(Reparateur) : Vos branchements sont bon mais cella doit être sur la conduite d'eau.
Il entendit du bruit et observa la piece avec sa lampe de torche mais ne vit rien.
(Reparateur amusé) : En tout cas, votre chien aime bien nager !
(Femme) : On a pas de chien !
Il observa encore la piece puis remarque un créature sur la commode juste à coté de lui. Il saute sur lui. Le reparateur reussi à atteindre l'escalier.
(Femme) : Est ce que sa va ?
Il ne put répondre car il fut attirer dans l'eau par derrière.
Ministère de l'interieur:
Claudia et Lester discutaient d'un incident qui venait de se produire.
Site de la nouvelle anomalie
Un corps traversa l'anomalie tandis que des voitures noires du gouvernement se garèrent devant la maison.
(Radio) : A toutes les unités, un deuxième corps a été trouvé dans la cave.Je répète, un deuxième corps a été trouvé dans la cave.
Les militaires en civil descendirent de voiture, en prenant bien garde que personne ne voit leurs armes, et entrèrent dans la maison. Ryan arriva près du corps du plongeur disparu dans le réservoir,alors qu'on refermait le body-bag.
(Ryan) : Attendez.
Il prit le mouchoir, qui était autour du poignet du mort, et lut les initiales « HC » brodées dessus.
(Ryan) : Allez-y
Ministère de l'Intérieur
(Lester) : Je veux qu'on tienne la presse aussi loin que possible. S'il le faut, on invente un histoire de crocodile échappé, et sinon, on nie en bloc.
Le téléphone de Claudia sonna. Elle le retint, alors qu'il s'éloignait, et décrocha.
(Claudia) : Claudia, j'écoute… D'accord… Merci... Au revoir. (elle raccrocha) Ils ont trouvé un cadavre dans la cave. Le plongeur des Forces Spéciales.
(Lester soupirant) : Super.
Site de la nouvelle anomalie.
Claudia gara sa voiture, et en descendit. Ryan vint à sa rencontre.
(Ryan) : C'est notre plongeur, celui qu'on a perdu dans le reservoir . Il a dû mourir d'un choc. (il sortit une pochette plastique contenant le mouchoir récupéré sur le cadavre) On a trouvé ça autour de son poignet, et on ne sait pas comment c'est arrivé là.
Claudia regarda le mouchoir, et vit les initiales « HC ». Elle entra dans la maison, et alla dans la cave, retrouver Nick et Stephen.
(Nick) : Qu'est-ce qui t'amène ? (elle lui jeta un regard étrange) Qu'est-ce qu'il y a ?
Elle lui montra le mouchoir, sans dire un mot. Nick reçut un choc en le reconnaissant.
Claudia et Nick étaient remontés dans la maison pour pouvoir discuter à l'abri des oreilles indiscrètes. Claudia était énervée après Nick, et attendait que celui-ci s'explique. Conscient qu'il n'avait pas été honnête avec elle, il commença.
(Nick) : La vieille tante un peu folle d'Helen nous offrait toujours ces mouchoirs. Le même cadeau à tous les Noëls et pour nos anniversaires. Nous avions l'habitude d'en rire. (Claudia attendit, toujours en colère) C'est un message. Ça veut dire qu'Helen m'attend de l'autre côté de l'anomalie.
(Claudia) : Comme elle t'attendait dans le métro…
(Nick) : Oui.
(Claudia) : Pourquoi tu me l'as pas dit ? Tu m'as menti. T'as menti à tout le monde.
(Nick) : Essaie de considérer ça de mon point de vu, tu veux ? Je viens de découvrir que ma femme, qui était morte, est en vie.
(Claudia) : Elle peut savoir des choses. Des choses qui pourraient nous aider ! Tu n'avais pas le droit de décider de ce que nous pouvions savoir ou pas !
(Nick) : Mais, c'est ma femme.
(Claudia) : Peut-être que de ce fait, tu crois avoir certains privilèges particuliers, mais ça nous concerne tous. Si tu ne t'en rends pas compte, c'est que tu n'as plus rien à faire ici.
Elle jeta le plastique contenant le mouchoir par terre, et sortit de la pièce.
Le matériel dont ils allaient avoir besoin pour explorer l'anomalie étant arrivé, Stephen et Abby étaient en train de le décharger et de le mettre sur des chariots, pour l'emmener à l'intérieur de la maison. Stephen posa le sac qu'il avait dans la main, et s'arrêta pour regarder Abby , un léger sourire aux lèvres. La jeune femme le regarda.
(Abby) : Quoi ?
(Stephen) : La mémoire m'est revenue. En partie, du moins, et assez pour savoir pourquoi tu m'en veux.
(Abby voulant éviter la conversation) :
(Stephen) : Tu veux pas qu'on en parle ?
Abby s'arrêta, consciente qu'elle n'y couperait pas.
(Abby) : Ecoutes, j'en ai fait un peu trop, mais c'est déjà oublié.
(Stephen) : Je me souviens, et tu oublies… Ecoutes, j'ai cru que je ne te reverrai jamais, et je ne voulais pas mourir sans que tu saches que… je t'aime beaucoup.
(Abby) : Tu aurais dû penser à ta petite-amie.
(Stephen) : Oui, mais la vérité, c'est qu'elle est moi, on est plus aussi proches qu'avant.
(Abby en prenant une bouteille d'oxygène) : Ecoutes . Elle est revenue, maintenant, et vous allez pouvoir refaire connaissance.
(Stephen) : Je te prie de bien vouloir m'excuser.
(Abby) : Ce n'est pas la peine d'en faire toute une histoire… J'ai un peu craqué pour toi, mais maintenant, c'est fini.
La voiture de Lester arriva, escortée par deux motards. Elle s'arrêta dans l'allée menant à la maison. Lester descendit, et Ryan vint l'accueillir.
(Ryan) : La zone est sécurisée, monsieur.
Lester avait fait venir Nick et son équipe pour une réunion improvisée.
(Lester) : La révélation que Helen Cutter est toujours en vie change tout.
(Connor surpris) : Elle est vivante ? Euh… comment j'ai raté ça ?
(Claudia) : C'est une longue histoire.
(Connor) : Alors, pendant 8 ans, elle a vécu dans le passé ? Ben ça alors, va faloir lui expliquer que le prince Charles s'est remarié.
(Claudia) : On se tait, Connor.
(Lester) : Elle a 8 ans d'avance sur nous, dans la compréhension des anomalies. Son savoir nous serait très précieux, nous devons le partager.
(Stephen) : Ce qui serait bien si elle était là. Mais, elle n'y est pas.
(Lester) : C'est pourquoi nous allons la retrouver. Nous savons qu'elle veut prendre contact. Nous devons la ramener ici, par la force, s'il le faut.
(Nick) : Eh, c'est de ma femme dont vous parlez.
(Lester) : C'est pourquoi je veux que vous passiez par l'anomalie pour la ramener.
Nick le regarda, se demandant où était le piège. Il eut la réponse à cette question quand Lester poursuivit.
(Lester) : Vous aurez une escorte militaire, bien sûr.
(Nick) :Pour quoi faire ? La tuer si elle veut pas revenir ?
(Lester) : Pour vous protéger… tous les deux. Dans le cas contraire, vous coupez immédiatement tout lien avec la recherche sur les anomalies, et nous allons la chercher nous-même.
(Nick) : D'accord. Mais à une condition. J'irai la chercher tout seul, et sûrement pas par la force. Je ferai de mon mieux, mais si elle refuse de venir, il faudra s'en contenter.
(Claudia) : Comment vous faire confiance ?
(Lester) : Oh, je suis sûr que le professeur Cutter ne nous lâchera pas encore… Vous arriverez à vous souvenir de quel côté vous êtes.
Lester quitta la pièce.Stephen était dans la cave avec Nick. Celui-ci était en tenue de plongée, et déjà dans l'eau.
(Stephen) : Bon, t'as 1h d'oxygène, et 1600 mètre de corde. Repères-toi à la boussole, quand tu seras arrivé. Et surtout, restes attaché. Au bout de 2h, on te ramènera. La pression de l'eau dans l'anomalie va être très forte, et donc plus tu nageras vite, plus tu useras de l'oxygène. (il lui montra un fusil à harpon) Et ça, c'est efficace à une distance de 10 mètres. Si tu dois t'en servir contre un prédateur, attends de voirla couleur de ses yeux.
Nick plongea, et traversa l'anomalie.
De l'autre côté de l'anomalie.
Nick arriva sur la plage, se débarrassa de son équipement, et se mit en quête de sa femme.
(Nick) : Helen !
Des volatiles feulaient sur son passage. Il était sur leur territoire, et ils n'aimaient pas ça. Il finit par trouver sa femme, en train de se baignée, nue dans un lac. Il la regarda.
(Helen tout en nageant) : Bonjour, Nick ! Je vois que tu as eu mon message.
Elle finit par sortir de l'eau, et se rhabilla. Nick lui tourna le dos, afin de préserver son intimité.
(Helen) : Tu as maigri. Tu ne te nourris pas bien.
(Nick) : Tu m'as fait croire que tu étais morte.
(Helen) : La personne que tu connaissais est morte. Mon ancienne vie s'est achevée il y a 8 ans. Retourne toi si tui veux, je suis décente. (Nick de retourna et la regarda) Ce n'est pas très facile, je suis d'accord.
(Nick) : Est-ce qu'on pourrait éviter le bla-bla ? Pourquoi t'es pas revenue ?
(Helen) : Qu'est-ce qui te perturbe tant que ça, Nick ? Que je sois restée ici, ou que je ne t'ai pas dit ce que je faisais ?
(Nick) : Je ne suis pas perturbé, mais je ne sais plus qui tu es.
(Helen) : Tu veux savoir pourquoi je ne suis pas revenue ? Parce que je savais que ta conscience t'autoriserait à laisser n'importe qui entrer et piétiner cet endroit, alors que moi, je n'étais pas prête à le partager. (elle regarda les créatures qui les entouraient) Hesperonis. Effrayant de près, mais très malhabile, et pas malin du tout. Quel est le problème, Nick ? Tu veux des excuses, c'est ça que tu veux ?
(Nick) : Huit années de ma vie me ferait plaisir.
(Helen) : S'il te plait… Il y a sans arrêt des gens qui souffrent et qui se consolent.Piurquoi toi tu serais différent ?
(Nick) : Dis-moi pourquoi t'es revenue, alors. (elle sourit) Laisse-moi deviner, tu veux quelque chose ?
Site de l'anomalie.
Stephen et Abby sont à l'étage.
(Stephen) : Abby. Ça fait combien de temps ?
(Abby) : 91 minutes et 41 secondes.
Il allait redescendre, mais Connor, penché sur un plan, le retint :
(Connor) : Les égouts, Stephen. En principe, une créature doit pouvoir circuler dans les canalisations et atteindre la rivière, et de là, aller n'importe où elle veut.
(Stephen) : Et alors ?
(Connor) : Ben, la bonne nouvelle, c'est que les canalisations ne peuvent contenir qu'un petit Mosasaure.
(Abby) : Petit comment ?
(Connor) : Pas assez petit.
Au même moment un groupe de militaire en tenue de plongée entrait dans la maison, en suivant Claudia.
(Stephen) : Qu'est-ce qui se passe ?
La jeune femme referma la porte en verre, sans répondre.
De l'autre côté de l'anomalie.
Helen prit un thermos de café, et en servit un à Nick étonné de voir qu'elle avait un tel objet, et qui plus est neuf.
(Nick) : Tu es déjà revenue ? (elle lui jeta un regard qui signifiait qu'il le savait très bien) Est-ce que tu m'as vu pleurer ? Est-ce que tu es venue à l'enterrement ?
(Helen) : Non, c'était bien ?
(Nick) : Ça allait.
(Helen) : Je répondrai à toutes tes questions, Nick. Tout ce que tu as à faire, c'est venir avec moi. Il y a plus d'anomalies que tu ne peux imaginer, et je sais comment les trouver.
(Nick) : Je t'ai posé une question. Pourquoi vouloir de moi maintenant, après si longtemps ?
(Helen) : Je suis humaine. J'ai besoin de compagnie. Je veux partager ce… cet incroyable cadeau. Mais rien qu'avec toi. Nick, j'ai vu de telles merveilles, des choses que tu ne croirais pas.
Il se détourna d'elle.
(Nick) : Tu me demandes d'abandonner ma vie. De quitter tout ce que je connais. Y'a des gens qui meurent de l'autre côté, et tu voudrais que je l'enfuies avec toi ?
(Helen) : Les animaux et les espèces aussi meurent. (il eut un rire désabusé) Tu sais que j'ai raison. Un jour, l'humanité disparaîtra, tout comme les dinosaures, et la nature s'en fiche. Quelque chose d'autre prendra notre place. Laisse tout le reste derrière toi. Viens avec moi.
(Nick) : J'ai un travail à faire, tu peux m'aider, si tu veux.
(Helen) : Tu ne veux plus de moi ?
(Nick) : Je te demande de revenir avec moi.
(Helen) : Je t'offre la clé du temps… La clé du temps, Nick. Et tu tournes le dos ? Tu prétend être un scientifique…
(Nick) : Je prétend être un être humain.
Il repartit vers la plage où il avait laissé son matériel. Il se rééquipa, et s'enfonça dans l'eau. Il était tout près de l'anomalie, quand un Mosasaure décida de s'en prendre à lui, et le cogna plusieurs fois. Nick tira au harpon sur lui, puis nagea le plus vite qu'il put vers l'anomalie. Un coup d'œil derrière lui, lui apprit que le Mosasaure le poursuivait. La créature trancha son tuyau d'arrivée d'air. Nick préféra se débarrasser de sa bouteille, et la laissa tomber au fond de l'eau. Le Mosasaure revint à la charge, mais avant qu'il ait pu l'atteindre, un autre Mosasaure, plus grand, la happa. Nick, à court d'oxygène, se laissa sombrer.
Site de l'anomalie.
Abby parle par radio à Stephen.
(Abby) : Le temps est écoulé, ça fait 2h. Il va manquer d'oxygène.
En entendant cela, Stephen prit la décision de tirer sur la corde pour le ramener, aidé par Ryan. Ils tirèrent aussi vite qu'ils le purent, pour éviter que Nick reste trop longtemps sous l'eau sans oxygène. Quand il retraversa l'anomalie, Ryan remarqua quelque chose.
(Ryan) : Il a perdu sa bouteille.
(Claudia) : Vite aidez le !
Stephen sauta à l'eau, et remonta Cutter, aidé par Ryan. Claudia se chargea de lui faire du bouche-à-bouche, le cœur serré à l'idée qu'il était peut-être mort. Nick finit par tousser, et cracher l'eau qu'il avait avalée, et ouvrit les yeux. Ryan avait appelé un médecin par radio. Quand ils le remontèrent, il fut mit sur un brancard.
(Claudia) : Helen était avec toi ?
(Nick) : Oui.
(Claudia) : Alors elle était là-bas. (à Ryan) Vous savez quoi faire ?
Pendant ce temps Nick était emmené dans une ambulance à l'extérieur.
(Ryan) : Allons-y.
Stephen, Connor et Abby les regardèrent passer, complètement effarés de voir la tournure que prenaient les événements.
(Stephen) : Qui est-ce ?
(Claudia) : Désolée, c'est pas de mon ressort.
(Stephen) : Quoi ?
Dans l'ambulance, Nick reprenait connaissance. Abby et Connor étaient à ses côtés.
(Nick) : J'ai été inconscient combien de temps ?
Abby et Connor s'entreregardèrent, et Abby répondit, en baissant les yeux.
(Abby) :
(Nick) : Il faut que je parle à Claudia.
(Abby) : Il y a quelque chose qu'il faut que je vous dise.
Cutter se leva, et descendit de l'ambulance. Aussitôt, il fut encerclé par des militaires qui le menacèrent de leurs armes, en lui criant de ne pas bouger. Nick s'immobilisa, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Quelques instants après, Lester sortit de la maison, suivi par les plongeurs de Ryan, qui entouraient Helen et la conduisirent de force jusqu'à une voiture. Helen avisa Nick, et le fusilla du regard, persuadée qu'il lui avait tendu un piège. Il jeta un regard effaré vers Claudia, qui montait dans une voiture avec Lester, un air désolé et impuissant sur le visage.
Générique de fin